Archives de catégorie : Editoriaux

Le baptême – un passage

La fête du baptême du Seigneur, trois semaines après la fête de la Nativité, permet de faire le passage du temps de Noël au temps Ordinaire, le temps de notre fidélité à l’appel du Seigneur et de notre cheminement quotidien avec lui. Le baptême lui-même est déjà un passage. Jésus est baptisé par Jean dans le Jourdain, la rivière que le peuple d’Israël a passée pour entrer dans la Terre promise. Par ce baptême, Jésus passe de sa vie cachée à Nazareth à son ministère public. Par le baptême le chrétien « passe » dans la vie de Dieu. Un peu plus tard, dans l’épisode de la transfiguration, Jésus évoquera avec Moïse et Élie son « exode » ou son passage qu’il allait accomplir par Jérusalem (Lc 9,31) : il s’agit de la mort et de la résurrection qui se profile à l’horizon de la vie terrestre de Jésus.

Par conséquent, cette fête du baptême du Seigneur est pour nous l’occasion de réfléchir sur tous les « passages » de notre vie. Nous avons fait le passage à la nouvelle année, mais au-delà de cette étape qui ne nous marque pas forcément, nous pouvons voir tous ces passages que nous avons à traverser dans notre vie personnelle ou spirituelle, dans notre famille ou notre travail, du fait de la santé ou des conditions de vie changeantes dans lesquelles nous nous trouvons. Chacun de ces passages peut être l’occasion de nous rapprocher du Christ et de vivre davantage la charité fraternelle, en particulier avec les plus pauvres. Chacun de ces passages est l’occasion d’avancer et d’aborder un horizon nouveau dans ce que nous portons intérieurement et ce que nous découvrons sur le chemin que Jésus nous fait parcourir.

Alors que nous commençons le temps ordinaire, demandons-nous, sous la lumière du Seigneur, quels sont ces passages que le Seigneur veut nous faire vivre avec lui.

P. Alain +

L’Esprit Saint de Noël !

Dans les jours de Noël et des Fêtes de fin d’année, nous allons rencontrer des membres de nos familles et aussi des amis pour leur souhaiter à qui « Joyeux Noël » à qui « Bonne et heureuse année ». Ne le faisons pas par habitude ou par tradition mais mettons vraiment notre cœur dans ces vœux… et apportons-y aussi quelques mots de gratitude ou de réconforts pour une épreuve qui a pu marquer l’année passée.

Car le Fils de Dieu s’est fait homme, il a donc donné valeurs à tout ce qui fait l’homme, ce qui lui donne sens, qualité, à travers les simples gestes de notre humanité.

Le bon Saint Joseph et la Sainte Vierge Marie avec l’Enfant Jésus nous en donnent l’exemple : le Fils de Dieu s’est entouré d’une famille, il s’est réjoui de tout ce qui constitue la vie familiale dans les tâches du quotidien, dans les services qu’on se rend mutuellement, dans les plaisanteries et les gestes de tendresses.

Le monde moderne par sa dispersion et son rythme effréné, mais aussi ses idéologies mortifères voudrait arracher ce foyer de paix et d’amour mais Noël nous y ramène et le redonne.

Efforçons-nous de maintenir dans nos familles cet esprit de Noël, et mieux encore garder dans notre cœur l’Esprit Saint de Noël qui fait de Noël, non pas une tradition passée que nous commémorons avec nostalgie, mais une réalité à accueillir et à vivre parce que Jésus à la crèche est venu pour sauver et bénir notre humanité, dans l’humilité de toutes ces gestes d’affection et de tendresse, de service et de sacrifice, mais aussi les actes de prière et de foi, de charité envers les plus pauvres, d’espérance et de confiance au coeur des ténèbres qui recouvrent notre monde. Joyeux Noël à tous et Bonne et sainte Année 2025 !

P. Roger +

« Tout être vivant verra le salut de Dieu » (Lc 3, 1-6)

Si le salut promis par Dieu est la résurrection, n’est-il pas nécessaire de mourir pour ressusciter ? Comment serait-il alors possible à un être vivant de voir le salut de Dieu ? Passer directement de ce monde au paradis sans souffrir ni mourir est le souhait de tous. Malheureusement, ces réalités font partie intégrante de notre humanité, et c’est pourquoi Dieu a décidé de s’incarner !

Dieu est « La Vie ». La mort, contraire à Dieu, serait donc l’absence de Dieu. Pour remédier à cela, Dieu s’est fait Homme et a accepté de mourir. Par sa mort, Dieu s’est rendu présent dans la mort et l’a ainsi vaincue, puisque la mort est devenue le lieu où la rencontre est possible avec celui qui EST La Vie.

Donc oui, il faut mourir pour voir le salut de Dieu. Mais nos vies sont remplies de moments de mort : Les épreuves, les séparations, les maladies, les guerres, les abus, la perte d’êtres chers, etc., sont tous des moments de mort qui, avec l’enfant de la crèche, pourraient devenir des moments de résurrection ! Non en arrêtant le mal, mais en nous procurant, dans l’épreuve, une force d’en haut que le monde et les humains ne peuvent donner.

Aujourd’hui la cathédrale Notre-Dame de Paris renaît de ses cendres, elle qui a fait une certaine expérience de mort. Non seulement du feu, mais aussi de l’oubli et de la tiédeur de la part de nombreux baptisés. Marie est la première à avoir vu le salut de Dieu au sein de sa plus grande épreuve. En effet, l’Évangile nous la décrit « debout » au pied de la croix ! Aujourd’hui encore, Notre-Dame continue à nous ouvrir le chemin de l’Espérance et de la Confiance en nous montrant que seul Dieu est capable de tourner le Mal en Bien.

Veillons avec Marie en ce temps de l’Avent, pour que la lumière du Christ nous illumine afin que chacun fasse « l’expérience du salut sur la terre des vivants » !

P. Ramzi +

Le Christ, Roi de paix, de vérité et d’amour

« Nous proclamions ouvertement deux choses : l’une, que ce débordement de maux sur l’univers provenait de ce que la plupart des hommes avaient écarté Jésus-Christ et sa loi très sainte des habitudes de leur vie individuelle aussi bien que de leur vie familiale et de leur vie publique ; l’autre, que jamais ne pourrait luire une ferme espérance de paix durable entre les peuples tant que les individus et les nations refuseraient de reconnaître et de proclamer la souveraineté de Notre Sauveur. C’est pourquoi, après avoir affirmé qu’il fallait chercher la paix du Christ par le règne du Christ, Nous avons déclaré Notre intention d’y travailler dans toute la mesure de Nos forces ; par le règne du Christ, disions-Nous, car, pour ramener et consolider la paix, Nous ne voyions pas de moyen plus efficace que de restaurer la souveraineté de Notre Seigneur. […] 

Ainsi, on dit qu’il règne sur les intelligences humaines, (…) surtout parce qu’il est la Vérité et que c’est de lui que les hommes doivent recevoir la vérité et l’accepter docilement. On dit qu’il règne sur les volontés humaines, (…) parce que sous ses inspirations et ses impulsions notre volonté libre s’enthousiasme pour les plus nobles causes. On dit enfin qu’il est le Roi des cœurs, à cause de son inconcevable charité qui surpasse toute compréhension humaine et à cause de sa douceur et de sa bonté qui attirent à lui tous les cœurs : car dans tout le genre humain il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais personne pour être aimé comme le Christ Jésus. »

Voici les raisons de l’institution de la fête du Christ-Roi, du pape Pie XI dans son Encyclique « Quas Primas » (11 décembre 1925). L’urgence du Règne du Christ reste d’actualité aux regards des évènements du monde.

P. Roger

Une belle leçon, mais une leçon de quoi ?

Aujourd’hui, dans le Tempe, les disciples reçoivent de Jésus une bonne leçon : plutôt que d’admirer les riches qui déposent de larges offrandes dans le Temple, ils feraient mieux de regarder cette veuve qui donne deux petites pièces de monnaie, tout ce qu’elle a pour vivre. C’est admirable, certainement, mais devons-nous le comprendre comme une invitation concrète à nous séparer de tous nos biens ? Et que se passerait-il alors ? Comment remplirions-nous nos devoirs ?

Ce passage de l’évangile se situe très peu de temps avant la passion et la mort de Jésus. En réalité, cette femme, quelques jours à peine avant Jésus, vit déjà ce que lui, Jésus, va vivre. Elle accepte de remettre sa vie dans la main de Dieu, avec une confiance totale. En réalité, elle n’avait plus beaucoup d’autres choix : les deux piécettes, quoi qu’il arrive, ne l’aurait pas menée très loin. Mais plutôt que de désespérer et de se refermer sur elle-même, elle a choisi, positivement, de remettre sa vie dans la main de Dieu et de tout attendre de lui.

C’est cette leçon que Jésus veut nous donner. Bien sûr, nous sommes tous appelés à la générosité et au partage concret de nos richesses, chacun à notre niveau. Mais, plus profondément encore, nous sommes invités à poser des actes de confiance profonds, à remettre toute notre vie au Seigneur, dont nous savons que nous pouvons attendre toute chose.

P. Alain +

Une sagesse au-delà de notre portée

La sagesse, comme don de l’Esprit Saint, est fruit d’une écoute aimante et d’une mise en pratique de la Parole de Dieu, peu à peu, elle nous unit à Dieu et nous fait goûter son amour. Cette sagesse ne peut être acquise par les seules forces humaines. Car la sagesse divine se manifeste au plus haut point dans la croix du Seigneur : « Folie pour les païens et scandale pour les Juifs » ce qui n’est pas monté au cœur de l’homme, ce qu’aucun homme n’a pu imaginer : Que Dieu puisse aimer l’homme, sa créature pécheresse, au point de livrer son Fils bien-aimé, pour le rachat des péchés !

Aussi, quand nous faisons profession de suivre un tel Seigneur, nous avons décidé de faire confiance à Dieu qui nous conduit au-delà de ce que nous pouvons imaginé de meilleur pour nous-mêmes et pour ceux que nous aimons : nous avons renoncé aux biens de l’argent et du pouvoir, des honneurs et de la gloire humaine…

Faisons attention de ne pas récupérer, tant soit peu, les biens du Ciel, les biens spirituels, le Paradis, la place à la droite de Dieu comme une autre richesse à nous accaparer ! Ce serait la pire des idolâtries de l’orgueil spirituel. Nous emparer de Dieu ou de ses dons pour notre propre gloire ! C’est pourquoi la sagesse divine n’est pas à accaparer mais à quémander, elle vient combler les cœurs des pauvres qui sont saisis par son amour.

Les services sont nombreux au sein d’une paroisse, nous offrons nos forces et nos biens pour la vie de l’évangile dans nos familles et notre quartier, mais nous remplissons ses services non comme des maîtres ou des esclaves d’une idéologie mais comme des enfants bien-aimés d’un Père qui nous aiment et nous donne à profusion son Esprit pour vivre dans son amour.

P. Roger +

« Heureux les pauvres de cœur… »

Dans la première lecture de ce dimanche, Saint Jacques nous prévient que « nos richesses sont pourries » et que « la rouille sera un témoignage contre nous ». Mais de quelles richesses parlons-nous ? En réalité, la bible ne condamne pas seulement les richesses matérielles mais toute richesse qui conduit à ne plus avoir besoin de l’autre et/ou de Dieu. En effet, si je suis persuadé que ce que j’ai me suffit et que je n’ai pas besoin de l’autre et/ou de Dieu pour être heureux, je suis riche d’une richesse mortifère.

Par exemple, si je crois que l’amour de mon conjoint et de mes proches sont suffisants pour me combler, je suis riche de cœur ! Ce sentiment de suffisance me ferme à l’amour infini de Dieu qui est la vraie source de tout amour. C’est pourquoi, le jour où je perds mon conjoint ou un proche tout le monde s’écroule et je perds la joie de vivre. C’est parfois dans ces situations d’extrême pauvreté de cœur que je me tourne vers la vraie source d’Amour que je n’avais pas cherché auparavant.

De la même manière, si je crois que ma connaissance de Dieu est suffisante. Si je me satisfais de l’image que je me suis construit de Dieu, (que j’adore ou que je rejette d’ailleurs), je suis riche de moi-même.  En effet, je serais en train de projeter sur Dieu ma propre perception tout en lui interdisant de se révéler à moi tel qu’il est en vérité. C’est ce qui se passe lorsque je me contente d’accomplir les règles de l’Eglise sans chercher à me former ou à prendre part à la vie communautaire et spirituelle de la paroisse. Si je ne creuse pas les questions essentielles de la vie susceptibles de me déstabiliser et remettre en cause mes croyances.

C’est pour que chacun d’entre nous découvre sa pauvreté quant à cette connaissance de Dieu, que la paroisse propose le parcours Boost dont la première rencontre aura lieu ce mardi soir. C’est afin que ceux qui pensent connaitre, remettent en cause l’image qu’ils ont de Dieu et que ceux qui n’ont pas osé se poser les questions qui dérangent aient les réponses divines qui éclairent et consolent. C’est en découvrant notre pauvreté que nous permettons à Dieu de nous révéler son vrai visage et de nous combler de sa richesse.

Que la grâce de se découvrir pauvre nous soit donnée tout au long de cette année.

P.  Ramzi +

L’essentiel pour vous, c’est quoi ?

La Parole de Dieu, incarnée qu’est Jésus, résonne au fond de notre cœur pour nous inviter à vivre comme Lui et avec Lui, dans la volonté du Père, animé par l’Esprit d’amour répandu en nous depuis notre baptême. Cette Parole nous a transformés, elle a fait de nous des fils et des filles bien-aimés du Père, et nous nous offrons à sa sainte volonté pour notre plus grande joie, pour devenir comme Lui. Mais bien que baptisés, il reste en nous bien de mauvais plis : égoïsme, orgueil, vanité, paresse, etc. L’Apôtre Pierre amèrement l’a expérimenté. Aussi la Parole nous est donnée encore et encore pour nous interpeler, nous réveiller de notre léthargie, et nous pousser à agir, car « la foi, si elle n’est pas mise en œuvre, est bel et bien morte » !

Comment comprendre que la Parole puisse provoquer le mal, la méchanceté ? La figure du Serviteur Souffrant d’Isaïe est la figure du juste que l’on persécute et Jésus, au plus haut point, va assumer cette figure prophétique du Messie. Celui qui écoute la Parole de Dieu, rencontre obligatoirement la contradiction avec l’esprit du monde… Il ne faut pas penser qu’à des personnes ou à des groupes qui persécuteraient les chrétiens, ils existent hélas, mais il suffit de penser que ce monde est en nous et lutte contre la volonté de Dieu.

Alors pour incarner cette Parole de Dieu en notre paroisse : Je vous propose les 5 essentiels, 5 éléments de notre agir qui forment en chacun le vrai disciple de Jésus :
1) la prière,
2) le service,
3) un groupe fraternel d’échange et de partage,
4) la formation pour grandir dans la foi, et
5) l’évangélisation, le témoignage.

Que l’Esprit Saint nous éclaire et nous guide dans nos choix pour vivre et agir en chrétien.

P. Roger+

Avec vous, nous sommes les brebis du Seigneur… 

Au moment d’arriver sur la paroisse de Saint-Joseph Artisan, nous sommes heureux, Alain, Ramzi et moi-même, de nous mettre ensemble avec vous, sous le patronage de Saint Joseph, ce grand Saint que le Père a choisi pour être celui qui le représente comme père de la terre pour son Fils, Verbe de Dieu fait chair. Celui qui est la Sagesse incarnée, se met à l’école de cet humble serviteur de Dieu, a recevoir de lui, des conseils, des remarques pour lui enseigner le métier de Charpentier, l’art de travailler le bois, mais aussi simplement comment être un homme digne de ce nom. Combien plus devenons-nous apprendre de Saint Joseph comment faire la volonté de Dieu, comment être disponible à la volonté du Père, lui, qui même dans le sommeil, au moment où l’homme est le plus vulnérable, où l’homme est livré aux puissances de la nature, reste disponible à son Dieu pour qu’il lui adresse ses désirs en songe.

Car si le Père envoie son Fils et lui donne comme père adoptif Joseph, c’est aussi pour nous enseigner à imiter ce grand Saint dans l’écoute et l’accomplissement des missions que Dieu nous confie d’une manière particulière, chacun selon ses charismes et ses talents. Saint Joseph, tout en étant père adoptif de Jésus, va lui aussi se mettre à l’écoute, à la contemplation de ce Jésus, en étant un homme de silence pour mieux adorer et servir son Dieu et ainsi mieux faire sa volonté. Bien sûr la grâce de l’incarnation du Fils de Dieu est déjà à l’oeuvre et pénètre abondamment Joseph, lui donnant de faire comme Lui la volonté du Père.

Avec vous, nous prêtres, nous sommes aussi brebis du Seigneur pour écouter sa Parole, pour faire au mieux sa volonté.

P. Roger +

Qu’est-ce qui repose ?

L’été est une période propice au repos pour beaucoup, même si tout le monde n’est pas en vacances.

Mais qu’est-ce qui repose ? Voici une réflexion.

Ce qui repose, c’est d’être présent :
– aux autres
– à la nature
– à Dieu
– à soi-même

Regardons Jésus.

Jésus est présent aux autres, il est toujours attentif à ceux dont il croise la route : « Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » » (Matthieu 8)
Prendre le temps de considérer l’autre, s’approcher de lui, tendre la main, faire un geste.

Jésus est connecté avec la nature, comme en témoignent ses fines observations : « Regardez les oiseaux du ciel : ils ne font ni semailles ni moisson, ils n’amassent pas dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Vous-mêmes, ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? » (Matthieu 6)
Regarder un beau ciel étoilé, et sentir l’immensité de Dieu : « Il a créé la Grande Ourse, Orion, les Pléiades et les constellations du Sud. » (Job 9,9), aussi bien que le prix de l’homme à ses yeux : « A voir ton ciel, ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu fixas, qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui, le fils d’un homme, que tu en prennes souci ? » (Psaume 8).

Jésus est connecté à Dieu son Père : « Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière. » (Luc 11,1). Nous-même, quand nous prions, l’Esprit agit en nous pour nous établir dans la paix : « Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce qu’on peut concevoir, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus. » (Philippiens 4,7).

Jésus est présent à lui-même, et nous invite à l’intériorité : « Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. » (Marc 6,31).

Que cet été soit un temps d’unification et de repos pour chacun.

Benoit+