Supplication au Seigneur pour la guérison d’un monde blessé et souffrant

Le Pape François a présidé vendredi 27 mars au soir, depuis le Vatican, un temps de prière marqué par l’écoute de la Parole de Dieu, suivi d’une homélie, d’une adoration du Saint-Sacrement et d’une bénédiction Urbi et Orbi à destination des personnes affectées par la pandémie actuelle de coronavirus.

Extrait de l’article Vaticannews :

S’adressant directement au Seigneur dans une supplication dramatique, seul devant une Place Saint-Pierre vide, sous la pluie et la pénombre, le Pape a évoqué les péchés de l’humanité.

«Dans notre monde, que tu aimes plus que nous, nous sommes allés de l’avant à toute vitesse, en nous sentant forts et capables dans tous les domaines. Avides de gains, nous nous sommes laissé absorber par les choses et étourdir par la hâte. Nous ne nous sommes pas arrêtés face à tes rappels, nous ne nous sommes pas réveillés face à des guerres et à des injustices planétaires, nous n’avons pas écouté le cri des pauvres et de notre planète gravement malade. Nous avons continué notre route, imperturbables, en pensant rester toujours sains dans un monde malade. Maintenant, alors que nous sommes dans une mer agitée, nous t’implorons : “Réveille-toi Seigneur !”»

Lire tout l’article Vaticannews

Homélie du pape à cette occasion :

Parvis de la basilique Saint-Pierre
Vendredi 27 mars 2020

« Le soir venu » (Mc 4, 35). Ainsi commence l’Evangile que nous avons écouté. Depuis des semaines, la nuit semble tomber. D’épaisses ténèbres couvrent nos places, nos routes et nos villes ; elles se sont emparées de nos vies en remplissant tout d’un silence assourdissant et d’un vide désolant, qui paralyse tout sur son passage : cela se sent dans l’air, cela se ressent dans les gestes, les regards le disent. Nous nous retrouvons apeurés et perdus. Comme les disciples de l’Evangile, nous avons été pris au dépourvu par une tempête inattendue et furieuse. Nous nous nous rendons compte que nous nous trouvons dans la même barque, tous fragiles et désorientés, mais en même temps tous importants et nécessaires, tous appelés à ramer ensemble, tous ayant besoin de nous réconforter mutuellement. Dans cette barque… nous nous trouvons tous. Comme ces disciples qui parlent d’une seule voix et dans l’angoisse disent : « Nous sommes perdus » (v. 38), nous aussi, nous nous nous apercevons que nous ne pouvons pas aller de l’avant chacun tout seul, mais seulement ensemble.

Il est facile de nous retrouver dans ce récit. Ce qui est difficile, c’est de comprendre le comportement de Jésus. Alors que les disciples sont naturellement inquiets et désespérés, il est à l’arrière, à l’endroit de la barque qui coulera en premier. Et que fait-il ? Malgré tout le bruit, il dort serein, confiant dans le Père – c’est la seule fois où, dans l’Evangile, nous voyons Jésus dormir –. Puis, quand il est réveillé, après avoir calmé le vent et les eaux, il s’adresse aux disciples sur un ton de reproche : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » (v. 40).

Cherchons à comprendre. En quoi consiste le manque de foi de la part des disciples, qui s’oppose à la confiance de Jésus ? Ils n’avaient pas cessé de croire en lui. En effet, ils l’invoquent. Mais voyons comment ils l’invoquent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? » (v. 38). Cela ne te fait rien : ils pensent que Jésus se désintéresse d’eux, qu’il ne se soucie pas d’eux. Entre nous, dans nos familles, l’une des choses qui fait le plus mal, c’est quand nous nous entendons dire : « Tu ne te soucies pas de moi ? ». C’est une phrase qui blesse et déclenche des tempêtes dans le cœur. Cela aura aussi touché Jésus, car lui, plus que personne, tient à nous. En effet, une fois invoqué, il sauve ses disciples découragés.

La tempête démasque notre vulnérabilité et révèle ces sécurités, fausses et superflues, avec lesquelles nous avons construit nos agendas, nos projets, nos habitudes et priorités. Elle nous démontre comment nous avons laissé endormi et abandonné ce qui alimente, soutient et donne force à notre vie ainsi qu’à notre communauté. La tempête révèle toutes les intentions d’ »emballer » et d’oublier ce qui a nourri l’âme de nos peuples, toutes ces tentatives d’anesthésier avec des habitudes apparemment « salvatrices », incapables de faire appel à nos racines et d’évoquer la mémoire de nos anciens, en nous privant ainsi de l’immunité nécessaire pour affronter l’adversité.

À la faveur de la tempête, est tombé le maquillage des stéréotypes avec lequel nous cachions nos « ego » toujours préoccupés de leur image ; et reste manifeste, encore une fois, cette appartenance commune (bénie), à laquelle nous ne pouvons pas nous soustraire : le fait d’être frères.

« Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? ». Seigneur, ce soir, ta Parole nous touche et nous concerne tous. Dans notre monde, que tu aimes plus que nous, nous sommes allés de l’avant à toute vitesse, en nous sentant forts et capables dans tous les domaines. Avides de gains, nous nous sommes laissé absorber par les choses et étourdir par la hâte. Nous ne nous sommes pas arrêtés face à tes rappels, nous ne nous sommes pas réveillés face à des guerres et à des injustices planétaires, nous n’avons pas écouté le cri des pauvres et de notre planète gravement malade. Nous avons continué notre route, imperturbables, en pensant rester toujours sains dans un monde malade. Maintenant, alors que nous sommes dans une mer agitée, nous t’implorons : « Réveille-toi Seigneur ! ».

« Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? ». Seigneur, tu nous adresses un appel, un appel à la foi qui ne consiste pas tant à croire que tu existes, mais à aller vers toi et à se fier à toi. Durant ce Carême, ton appel urgent résonne : « Convertissez-vous », « Revenez à moi de tout votre cœur » (Jl 2, 12). Tu nous invites à saisir ce temps d’épreuve comme un temps de choix. Ce n’est pas le temps de ton jugement, mais celui de notre jugement : le temps de choisir ce qui importe et ce qui passe, de séparer ce qui est nécessaire de ce qui ne l’est pas. C’est le temps de réorienter la route de la vie vers toi, Seigneur, et vers les autres. Et nous pouvons voir de nombreux compagnons de voyage exemplaires qui, dans cette peur, ont réagi en donnant leur vie. C’est la force agissante de l’Esprit déversée et transformée en courageux et généreux dévouements. C’est la vie de l’Esprit capable de racheter, de valoriser et de montrer comment nos vies sont tissées et soutenues par des personnes ordinaires, souvent oubliées, qui ne font pas la une des journaux et des revues ni n’apparaissent dans les grands défilés du dernier show mais qui, sans aucun doute, sont en train d’écrire aujourd’hui les évènements décisifs de notre histoire : médecins, infirmiers et infirmières, employés de supermarchés, agents d’entretien, fournisseurs de soin à domicile, transporteurs, forces de l’ordre, volontaires, prêtres, religieuses et tant et tant d’autres qui ont compris que personne ne se sauve tout seul. Face à la souffrance, où se mesure le vrai développement de nos peuples, nous découvrons et nous expérimentons la prière sacerdotale de Jésus : « Que tous soient un » (Jn 17, 21). Que de personnes font preuve chaque jour de patience et insuffle l’espérance, en veillant à ne pas créer la panique mais la coresponsabilité ! Que de pères, de mères, de grands-pères et de grands-mères, que d’enseignants montrent à nos enfants, par des gestes simples et quotidiens, comment affronter et traverser une crise en réadaptant les habitudes, en levant les regards et en stimulant la prière ! Que de personnes prient, offrent et intercèdent pour le bien de tous. La prière et le service discret : ce sont nos armes gagnantes !

« Pourquoi avez-vous peur ? N’avez-vous pas encore la foi ? ». Le début de la foi, c’est de savoir qu’on a besoin de salut. Nous ne sommes pas autosuffisants ; seuls, nous faisons naufrage : nous avons besoin du Seigneur, comme les anciens navigateurs, des étoiles. Invitons Jésus dans les barques de nos vies. Confions-lui nos peurs, pour qu’il puisse les vaincre. Comme les disciples, nous ferons l’expérience qu’avec lui à bord, on ne fait pas naufrage. Car voici la force de Dieu : orienter vers le bien tout ce qui nous arrive, même les choses tristes. Il apporte la sérénité dans nos tempêtes, car avec Dieu la vie ne meurt jamais.

Le Seigneur nous interpelle et, au milieu de notre tempête, il nous invite à réveiller puis à activer la solidarité et l’espérance capables de donner stabilité, soutien et sens en ces heures où tout semble faire naufrage. Le Seigneur se réveille pour réveiller et raviver notre foi pascale. Nous avons une ancre : par sa croix, nous avons été sauvés. Nous avons un gouvernail : par sa croix, nous avons été rachetés. Nous avons une espérance : par sa croix, nous avons été rénovés et embrassés afin que rien ni personne ne nous sépare de son amour rédempteur. Dans l’isolement où nous souffrons du manque d’affections et de rencontres, en faisant l’expérience du manque de beaucoup de choses, écoutons une fois encore l’annonce qui nous sauve : il est ressuscité et vit à nos côtés. Le Seigneur nous exhorte de sa croix à retrouver la vie qui nous attend, à regarder vers ceux qui nous sollicitent, à renforcer, reconnaître et stimuler la grâce qui nous habite. N’éteignons pas la flamme qui faiblit (cf. Is 42, 3) qui ne s’altère jamais, et laissons-la rallumer l’espérance.

Embrasser la croix, c’est trouver le courage d’embrasser toutes les contrariétés du temps présent, en abandonnant un moment notre soif de toute puissance et de possession, pour faire place à la créativité que seul l’Esprit est capable de susciter. C’est trouver le courage d’ouvrir des espaces où tous peuvent se sentir appelés, et permettre de nouvelles formes d’hospitalité et de fraternité ainsi que de solidarité. Par sa croix, nous avons été sauvés pour accueillir l’espérance et permettre que ce soit elle qui renforce et soutienne toutes les mesures et toutes les pistes possibles qui puissent aider à nous préserver et à sauvegarder. Étreindre le Seigneur pour embrasser l’espérance, voilà la force de la foi, qui libère de la peur et donne de l’espérance.

« Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » Chers frères et sœurs, de ce lieu, qui raconte la foi, solide comme le roc, de Pierre, je voudrais ce soir vous confier tous au Seigneur, par l’intercession de la Vierge, salut de son peuple, étoile de la mer dans la tempête. Que, de cette colonnade qui embrasse Rome et le monde, descende sur vous, comme une étreinte consolante, la bénédiction de Dieu. Seigneur, bénis le monde, donne la santé aux corps et le réconfort aux cœurs. Tu nous demandes de ne pas avoir peur. Mais notre foi est faible et nous sommes craintifs. Mais toi, Seigneur, ne nous laisse pas à la merci de la tempête. Redis encore : « N’ayez pas peur » (Mt 28, 5). Et nous, avec Pierre, « nous nous déchargeons sur toi de tous nos soucis, car tu prends soin de nous » (cf. 1P 5, 7).

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La lettre du 21 mars

Suspension de la retransmission de la louange matinale et du chapelet

L’entrée dans un plus grand confinement des prêtres de la paroisse nous conduit à suspendre la retransmission de la louange du matin et du chapelet de 17h30. La retransmission de la messe quotidienne est maintenue.
Notez que bien évidemment, les intentions de messes continuent d’être portées au Seigneur durant les eucharisties que nous célébrons, ainsi que chacun de vous.
Cependant, grâce au concours des Soeurs Servantes des Pauvres, la prière du chapelet a toujours lieu chaque jour à 17h30 devant la statue de Notre-Dame des malades. Vous pouvez donc toujours vous y associer, même sans la retransmission.

Prière à Notre-Dame des Malades

La Vierge Marie est invoquée depuis longtemps dans le quartier comme « Notre-Dame des Malades ». Invoquons-la sans modération pour la guérison physique et spirituelle, pour nous-mêmes et ceux que nous portons dans la prière.

PRIÈRE POUR OBTENIR LA GUÉRISON

 » Ô Marie, Notre Dame des Malades et Salut des infirmes…

Voir la suite

➡️ Pour la retransmission de la messe, voici le lien.

Malgré ces contre-temps, il vous est toujours possible de prendre un temps de louange à la maison. Pour cela, voici quelques idées :

– télécharger le carnet de chant « Il est vivant » sur votre téléphone. Lien
– mettre une playlist de chants de louange sur internet, et accompagner en chantant.

Pour le dimanche 22 mars, une louange retransmise sera tout de même proposée à 10h15 !

Comment ? Suivez le lien


Une « Boîte à nouvelles »
(Newsbox pour les anglophones !)

Afin de garder le contact avec le plus grand nombre, tout le monde n’ayant pas internet (aussi n’hésitez pas à transmettre cette info à ceux qui n’ont pas internet donc pas cette newsletter…), une « boîte à nouvelles » sera prochainement disposée au fond de l’église (ce n’est pas pour inciter les déplacements, mais si vous y passez…).
Chacun peut y mettre un mot, pour donner des nouvelles, demander à ce qu’on l’appelle (en donnant son numéro), exprimer un besoin concret et solliciter des bonnes volontés, donner un témoignage pour le site internet, …

Messe du dimanche 22 mars

Elle sera retransmise à 11h sur le site internet de la paroisse.

Vous pouvez aussi vivre une liturgie de la Parole à la maison. Pour cela, un « rituel familial » sera également proposé, comme dimanche dernier. Il sera très prochainement disponible sur le site de la paroisse.

Vous pouvez aussi suivre la messe dominicale sur France culture à 10h05, France 2 à 10h30, Radio Notre Dame et KTO à 18h30.


Fête de la paroisse 22 mars

Pour la fête paroissiale, nous vous proposons de partager un sketch, un chant, un talent, un moment important pour vous, que vous aurez enregistré en vidéo.

Comment faire ? Lien

Voici déjà en guise d’encouragement, notre sketch pour les prêtres, l’organiste et le responsable d’antenne du Rocher (tournée avant le confinement).


Semaine sainte

Nous sommes toujours en attente d’indications du Diocèse sur la manière dont pourra se dérouler la semaine sainte et le Triduum pascal…

Message des Evêques de France pour l’Annonciation (25 mars)

Le 25 mars, l’Eglise célébrera dans le monde entier la Solennité de l’Annonciation. Cette belle fête de la Vierge Marie nous plonge dans le prodigieux mystère de l’Incarnation : Dieu se fait homme, en prenant chair dans le sein de l’humble servante de Nazareth.

A cette occasion, les évêques de France adressent un message à tous les catholiques et à tous les concitoyens (n’hésitez donc pas à le transmettre à des amis ou connaissances, même non-catholiques).


Petit déj des gens de la rue – Appel à bénévoles

Au même titre que de nombreux acteurs de la solidarité, nous sommes confrontés en cette période de pandémie du COVID 19 à l’injonction de l’État au confinement, mais aussi à la nécessité de s’occuper des personnes fragiles.


La lectio divina, lecture priante et amoureuse de la Parole de Dieu

En ce temps de « Carême renforcé », voici quelques outils pour mettre ce temps à profit pour écouter davantage la Parole de Dieu.

La Tradition vivante de l’Eglise est riche de manières de prier. En voici une, héritée des moines, qui convient bien par les temps qui courent (parmi d’autres) : la lectio divina.

Comment vivre la lectio divina dans son « monastère domestique » ?

Pour le savoir, cliquer ici !

La catéchèse du jour
Le sacrement des malades

Durant sa vie sur terre, Jésus-Christ n’a cessé de montrer sa sollicitude envers les malades. Il s’approchait d’eux, les touchait, les guérissait, leur pardonnait leurs péchés, …

Aujourd’hui Jésus-Christ continue de se soucier d’eux, notamment à travers le beau sacrement des malades (ou onction des malades).

Qu’est-ce que le sacrement des malades ?

Le sacrement des malades était souvent autrefois appelé « extrême onction », parce qu’on le donnait aux mourants. Il ne concerne en fait pas que les mourants, mais tout baptisé souffrant d’une maladie grave, ou entrant dans une nouvelle étape de sa maladie. On peut ainsi le recevoir plusieurs fois dans sa vie.

Voici ce qu’en dit le Concile Vatican II (cité dans le Catéchisme de l’Eglise catholique) :

 » Par l’Onction sacrée des malades et la prière des prêtres, c’est l’Église toute entière qui recommande les malades au Seigneur souffrant et glorifié, pour qu’il les soulage et les sauve ; bien mieux, elle les exhorte, en s’associant librement à la passion et à la mort du Christ à apporter leur part pour le bien du peuple de Dieu  »

Ce sacrement est une application de la recommandation de l’apôtre Jacques :

 » L’un de vous est-il malade ? Qu’il fasse appeler les anciens de l’Eglise et qu’ils prient après avoir fait sur lui une onction d’huile au nom du Seigneur. La prière de la foi sauvera le patient; le Seigneur le relèvera et, s’il a des péchés à son actif, il lui sera pardonné.  » (Jc 5,14-15)

Quels sont les effets de ce sacrement ?
un don particulier de l’Esprit Saint pour vivre la maladie : réconfort, paix, confiance en Dieu, force dans les tentations (la maladie est un combat), guérison du corps et/ou de l’âme (d’où le lien avec le sacrement de réconciliation), …
une plus grande union à Jésus-Christ. La maladie rapproche du Christ, car il nous a sauvés par sa Passion. Le sacrement des malades permet de vivre l’épreuve plus uni à Lui, qui s’offre pour le salut du monde.
une communion avec toute l’Eglise : le malade participe à la sanctification de toute l’Eglise.
une préparation au dernier passage : si le malade est en fin de vie (terrestre), le sacrement le prépare à vivre le grand passage de notre vie, vers la Maison du Père.

 

La lectio divina, lecture priante et amoureuse de la Parole de Dieu

En ce temps de « Carême renforcé », voici quelques outils pour mettre ce temps à profit pour écouter davantage la Parole de Dieu.

La Tradition vivante de l’Eglise est riche de manières de prier. En voici une, héritée des moines, qui convient bien par les temps qui courent (parmi d’autres) : la lectio divina.

Comment vivre la lectio divina dans son « monastère domestique » ?

Voici une proposition simple pour aider à sa mise en pratique. On peut la pratiquer seul, ou à plusieurs. Si on le fait à plusieurs, on peut alors partager à chacune des 3 lectures ce qui nous est venu.

0- Choisir un texte de la Bible. Par exemple l’Evangile du dimanche qui vient.
1- Invoquer l’Esprit Saint. C’est Lui qui a inspiré les auteurs de la Bible, et qui en inspire la bonne compréhension en rendant vivants les mots de l’Ecriture.
2- Première lecture du texte. A voix haute si on est plusieurs.
3- Lecture personnelle en silence (quelques minutes).
4- Noter un mot, une expression, un verset qui ont retenu notre attention. (partager aux autres, si on est plusieurs)
5- Deuxième lecture du texte.
6- Lecture personnelle en silence (quelques minutes).
7- Répondre à la question : « quelle est la Bonne Nouvelle que je découvre dans ce texte ? » Il s’agit d’une réponse personnelle (qui peut être différente pour chacun). Si on la partage, on l’exprime en « je », « pour moi… »
8- Troisième lecture du texte.
9- Prière personnelle pendant 5 min. Ce peut être une prière de confiance, demande, remerciement, pénitence, supplication, louange, …L’écoute de la Parole a conduit à ce dialogue intime avec le Seigneur, qui est le coeur de la prière.
10- Partage de sa prière, si on est plusieurs ; éventuellement une prière commune pour conclure.

Le Sacrement des malades

Le dimanche 13 février 2022, plusieurs personnes recevront le sacrement des malades au cours de la messe de 11h à St Joseph.

Présentation du sacrement des malades :

Durant sa vie sur terre, Jésus-Christ n’a cessé de montrer sa sollicitude envers les malades. Il s’approchait d’eux, les touchait, les guérissait, leur pardonnait leurs péchés, …

Aujourd’hui Jésus-Christ continue de se soucier d’eux, notamment à travers le beau sacrement des malades (ou onction des malades).

Qu’est-ce que le sacrement des malades ?

Le sacrement des malades était souvent autrefois appelé « extrême onction », parce qu’on le donnait aux mourants. Il ne concerne en fait pas que les mourants, mais tout baptisé souffrant d’une maladie grave, ou entrant dans une nouvelle étape de sa maladie. On peut ainsi le recevoir plusieurs fois dans sa vie.

Voici ce qu’en dit le Concile Vatican II (cité dans le Catéchisme de l’Eglise catholique) :

 » Par l’Onction sacrée des malades et la prière des prêtres, c’est l’Église toute entière qui recommande les malades au Seigneur souffrant et glorifié, pour qu’il les soulage et les sauve ; bien mieux, elle les exhorte, en s’associant librement à la passion et à la mort du Christ à apporter leur part pour le bien du peuple de Dieu  »

Ce sacrement est une application de la recommandation de l’apôtre Jacques :

 » L’un de vous est-il malade ? Qu’il fasse appeler les anciens de l’Eglise et qu’ils prient après avoir fait sur lui une onction d’huile au nom du Seigneur. La prière de la foi sauvera le patient; le Seigneur le relèvera et, s’il a des péchés à son actif, il lui sera pardonné.  » (Jc 5,14-15)

Quels sont les effets de ce sacrement ?
un don particulier de l’Esprit Saint pour vivre la maladie : réconfort, paix, confiance en Dieu, force dans les tentations (la maladie est un combat), guérison du corps et/ou de l’âme (d’où le lien avec le sacrement de réconciliation), …
une plus grande union à Jésus-Christ. La maladie rapproche du Christ, car il nous a sauvés par sa Passion. Le sacrement des malades permet de vivre l’épreuve plus uni à Lui, qui s’offre pour le salut du monde.
une communion avec toute l’Eglise : le malade participe à la sanctification de toute l’Eglise.
une préparation au dernier passage : si le malade est en fin de vie (terrestre), le sacrement le prépare à vivre le grand passage de notre vie, vers la Maison du Père.

Témoignages :

Le 4 mars 2020, Nicaise et sa fille Anaïs ont reçu le sacrement des malades.

« J’ai demandé le sacrement des malades parce que je ressentais des douleurs dans mon corps, surtout le dos, depuis plus d’un an. Avec le prêtre, nous en avons parlé ensemble, à partir de la Parole de Dieu. Notamment quand Jésus guérit un aveugle et lui dit : « Prends ton grabat et marche ! » (Evangile de Marc 2,9). A la suite du sacrement, j’ai ressenti une bouffée de chaleur dans la tête et tout mon corps. Une chaleur intense, et depuis je n’ai plus de douleurs. Merci Seigneur. »

Nicaise (50 ans)

« Avant j’avais des problèmes de dos, c’est pour ça qu’en ce moment je fais des séances de kiné. Ma mère m’a ramenée à l’église St Joseph pour faire l’onction des malades. J’y suis allée et je m’y suis trop bien amusée. On m’a posé de l’huile bénite sur les mains et sur le front. Dès qu’on m’a mis l’huile sur la peau, j’ai ressenti une émotion. Comme si on me clouait sur la croix. Ca m’a fait tellement mal, j’avais l’impression qu’on m’enlevait toutes mes douleurs. Toutes mes blessures. J’ai eu une explosion d’émotion ; un électrochoc ; incroyable. Une sensation agréable mais en même temps désagréable. Je ne sais même pas comment m’exprimer. Quand on m’a posé l’huile, j’aurais jamais pensé que ça se passerait comme ça. Amazing ! »

Anaïs (11 ans)

Un carême perturbé

Au détour de notre carême, entre un jeûne et un chemin de croix, nous avons été surpris par une pandémie. Tout le monde chez soi ! C’est une pénitence que nous n’avions pas programmée. Mais puisqu’il nous faut la vivre, c’est bien là que le Seigneur nous attend et c’est en y faisant face, en tant que chrétien, que nous ferons notre carême.

Tout d’abord dans le soin à apporter aux autres. Le coronavirus, c’est d’abord une épidémie et donc des malades à soigner et des gens bien portants à préserver. Si nous nous demandions dans notre carême ce que nous pouvions faire pour les autres, nous avons là deux axes d’exercice de la charité concrète. Nous sommes en train de voir ce que nous pouvons faire pour les gens de la rue, particulièrement vulnérables, que nous rencontrions tous les dimanches matin. Il ne semble pas que nous puissions être prêt pour dimanche, mais vous trouverez sur le site Internet de la paroisse des informations mises à jour très bientôt.

Une troisième façon de s’ouvrir aux autres consiste à soutenir les personnes seules, d’autant qu’elles sont maintenant cloîtrées chez elles. De même pour la famille et les amis que nous négligions. Sans oublier nos frères et soeurs paroissiens. À nos téléphones !

Un quatrième axe pour les familles, vous l’aurez remarqué dans nos appartements exigus, consiste à demeurer ensemble sur une longue période. Dure épreuve de la patience, de la tendresse, de la compréhension réciproque, au milieu du télétravail. Mais en tant qu’époux et parent, comptons sur l’aide du Seigneur dans le sacrement de mariage.

C’est encore un axe du carême : se tourner davantage vers le Seigneur. Mais cette fois, à domicile. Excellente occasion de faire droit à l’église domestique formée par la communauté familiale. Prier ensemble ; le père Benoît donne des indications pour une lectio divina ci-dessous ; rechercher ensemble les voies du Seigneur.

Père Jean-Pierre Durand

Confinement : le blog de Saint-Joseph Artisan

Bonjour à tous,

Comme vous le voyez, il est possible de laisser un message sur les articles de ce site. Et comme nous sommes confinés chacun chez soi, c’est le moment de prendre sa plume pour écrire. On ne peut pas laisser ici d’images ou de vidéo.

Comment vivez-vous ce temps, comment faites-vous pour prier alors que les célébrations dans les églises sont interdites ? Quel geste avez-vous trouvé pour soutenir les personnes qui en avaient besoin ?

Vos commentaires doivent d’abord être approuvés avant d’être publiés. Pour cela n’oubliez pas ces quelques règles :

  • pas de mise en cause des personnes
  • pas de propos vulgaire ou outrancier
  • pas de propos à caractère publicitaire, raciste, violent, sexuel…

 

Saint Joseph – Fête paroissiale

A l’invitation de notre évêque Monseigneur Aupetit, récitons en communion les uns avec les autres la prière à St Joseph, ce jeudi 19 mars 2020. Voir la prière


Dimanche 22 mars : la fête paroissiale virtuelle

  1. La louange à 10h15 ce dimanche 22 mars. Joignez-vous à la louange faite par des membres de la communauté de l’Emmanuel avec le lien :

https://www.gotomeet.me/Louangelive/careme2020

Surtout : coupez votre micro durant les chants.

On peut s’y connecter dès 10h pour les réglages.

N.B. : la louange avec ce même lien est à 10h15 le samedi et le dimanche et à 9h en semaine. Ce lien ne sera valide qu’une semaine après quoi un autre sera disponible.


2. La messe : retransmise sur le site de la paroisse : La chaîne Internet de la paroisse


3. Pour la fête paroissiale, nous vous proposons de partager une vidéo : un sketch, un chant, un talent, un moment important pour vous, que vous aurez enregistré.

Nous pourrons l’uploader sur YouTube, spécifiant la visibilité de votre vidéo sur Privé, dont nous partagerons le lien aux abonnés de la newsletter de la paroisse. Ainsi elle ne sera pas visible par tout le monde pour respecter le côté privé de votre prestation et nous l’effacerons de YouTube au bout de deux semaines. Ou bien vous pouvez l’uploader vous-même sur YouTube et nous transmettre le lien que nous publierons dans la newsletter suivante.

Voici déjà notre sketch pour les prêtres, l’organiste et le responsable d’antenne du Rocher (tourné avant le confinement).

« Rituel » pour prier à la maison le dimanche 15 mars 2020

L’impossibilité d’assister aux messes dominicales est une occasion pour prier à la maison, en famille, avec des voisins…

Voici une proposition pour prier en communion spirituelle avec la messe qui sera célébrée « en privé » par les prêtres ce dimanche 15 mars 2020 à 11h.

Voir le « Rituel » familial : Rituel pour prier en famille le dimanche 15 mars 2020

Voir l’homélie : Homelie du dimanche 15 mars 2020

Ecouter l’homélie (+ Evangile)

214, rue La Fayette – Paris 10e