Te rends-tu compte ?

Chaque année, à la fin du Carême, nous célébrons la semaine sainte. Elle commence avec le dimanche des Rameaux, et nous conduit jusqu’au dimanche de Pâques. Durant ces jours, l’Eglise suit les derniers instants de Jésus. Sa Passion, sa crucifixion, et sa résurrection.

Ainsi, le dimanche des Rameaux, nous lisons tout le récit de la Passion de Jésus, jusqu’à sa mort. De même le vendredi saint. Le chemin qui mène à la lumière de la résurrection passe par cette descente. Jésus affronte tout le mal du monde, prend sur lui tous les péchés du monde, porte en lui toute la souffrance du monde.

Ô chrétien, te rends-tu compte de ce que tu crois ? Ô chrétien, adore ton Dieu, ton Sauveur !

Jésus connaît toutes nos peines, mêmes les plus cachées. Tu n’es donc plus seul, plus jamais, même au cœur de la nuit !

Jésus nous permet d’unir nos peines aux siennes, pour qu’elles ne soient pas gâchées. Tu peux donc t’associer à la plus grande œuvre qui soit, le salut du monde, par l’offrande de tes souffrances !

La Passion de Jésus crie à nos oreilles ce qu’Angèle de Foligno entendit le Christ lui dire : « ce n’est pas pour rire que je t’ai aimée ! »

Oui, elle est vraiment sainte, cette semaine où le Christ nous a montré son amour brûlant, en prenant sur lui nos péchés.

Ce chemin d’abaissement que Jésus nous montre – quel mystère ! – est le chemin de la gloire : « il s’est abaissé…c’est pourquoi Dieu l’a exalté ».

Oui elle est vraiment sainte, cette semaine où le Christ nous entraîne, nous pauvres créatures, avec lui dans la lumière de la résurrection.

Bénissons le Seigneur, adorons-le. Devant une personne qui souffre ou le corps d’un défunt, les futilités s’évaporent et l’essentiel reprend ses droits. Que la semaine sainte nous aide à discerner dans nos vies ce qui est futile de ce qui est essentiel.

P. Benoit

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