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Une belle leçon, mais une leçon de quoi ?

Aujourd’hui, dans le Tempe, les disciples reçoivent de Jésus une bonne leçon : plutôt que d’admirer les riches qui déposent de larges offrandes dans le Temple, ils feraient mieux de regarder cette veuve qui donne deux petites pièces de monnaie, tout ce qu’elle a pour vivre. C’est admirable, certainement, mais devons-nous le comprendre comme une invitation concrète à nous séparer de tous nos biens ? Et que se passerait-il alors ? Comment remplirions-nous nos devoirs ?

Ce passage de l’évangile se situe très peu de temps avant la passion et la mort de Jésus. En réalité, cette femme, quelques jours à peine avant Jésus, vit déjà ce que lui, Jésus, va vivre. Elle accepte de remettre sa vie dans la main de Dieu, avec une confiance totale. En réalité, elle n’avait plus beaucoup d’autres choix : les deux piécettes, quoi qu’il arrive, ne l’aurait pas menée très loin. Mais plutôt que de désespérer et de se refermer sur elle-même, elle a choisi, positivement, de remettre sa vie dans la main de Dieu et de tout attendre de lui.

C’est cette leçon que Jésus veut nous donner. Bien sûr, nous sommes tous appelés à la générosité et au partage concret de nos richesses, chacun à notre niveau. Mais, plus profondément encore, nous sommes invités à poser des actes de confiance profonds, à remettre toute notre vie au Seigneur, dont nous savons que nous pouvons attendre toute chose.

P. Alain +

Une sagesse au-delà de notre portée

La sagesse, comme don de l’Esprit Saint, est fruit d’une écoute aimante et d’une mise en pratique de la Parole de Dieu, peu à peu, elle nous unit à Dieu et nous fait goûter son amour. Cette sagesse ne peut être acquise par les seules forces humaines. Car la sagesse divine se manifeste au plus haut point dans la croix du Seigneur : « Folie pour les païens et scandale pour les Juifs » ce qui n’est pas monté au cœur de l’homme, ce qu’aucun homme n’a pu imaginer : Que Dieu puisse aimer l’homme, sa créature pécheresse, au point de livrer son Fils bien-aimé, pour le rachat des péchés !

Aussi, quand nous faisons profession de suivre un tel Seigneur, nous avons décidé de faire confiance à Dieu qui nous conduit au-delà de ce que nous pouvons imaginé de meilleur pour nous-mêmes et pour ceux que nous aimons : nous avons renoncé aux biens de l’argent et du pouvoir, des honneurs et de la gloire humaine…

Faisons attention de ne pas récupérer, tant soit peu, les biens du Ciel, les biens spirituels, le Paradis, la place à la droite de Dieu comme une autre richesse à nous accaparer ! Ce serait la pire des idolâtries de l’orgueil spirituel. Nous emparer de Dieu ou de ses dons pour notre propre gloire ! C’est pourquoi la sagesse divine n’est pas à accaparer mais à quémander, elle vient combler les cœurs des pauvres qui sont saisis par son amour.

Les services sont nombreux au sein d’une paroisse, nous offrons nos forces et nos biens pour la vie de l’évangile dans nos familles et notre quartier, mais nous remplissons ses services non comme des maîtres ou des esclaves d’une idéologie mais comme des enfants bien-aimés d’un Père qui nous aiment et nous donne à profusion son Esprit pour vivre dans son amour.

P. Roger +

« Heureux les pauvres de cœur… »

Dans la première lecture de ce dimanche, Saint Jacques nous prévient que « nos richesses sont pourries » et que « la rouille sera un témoignage contre nous ». Mais de quelles richesses parlons-nous ? En réalité, la bible ne condamne pas seulement les richesses matérielles mais toute richesse qui conduit à ne plus avoir besoin de l’autre et/ou de Dieu. En effet, si je suis persuadé que ce que j’ai me suffit et que je n’ai pas besoin de l’autre et/ou de Dieu pour être heureux, je suis riche d’une richesse mortifère.

Par exemple, si je crois que l’amour de mon conjoint et de mes proches sont suffisants pour me combler, je suis riche de cœur ! Ce sentiment de suffisance me ferme à l’amour infini de Dieu qui est la vraie source de tout amour. C’est pourquoi, le jour où je perds mon conjoint ou un proche tout le monde s’écroule et je perds la joie de vivre. C’est parfois dans ces situations d’extrême pauvreté de cœur que je me tourne vers la vraie source d’Amour que je n’avais pas cherché auparavant.

De la même manière, si je crois que ma connaissance de Dieu est suffisante. Si je me satisfais de l’image que je me suis construit de Dieu, (que j’adore ou que je rejette d’ailleurs), je suis riche de moi-même.  En effet, je serais en train de projeter sur Dieu ma propre perception tout en lui interdisant de se révéler à moi tel qu’il est en vérité. C’est ce qui se passe lorsque je me contente d’accomplir les règles de l’Eglise sans chercher à me former ou à prendre part à la vie communautaire et spirituelle de la paroisse. Si je ne creuse pas les questions essentielles de la vie susceptibles de me déstabiliser et remettre en cause mes croyances.

C’est pour que chacun d’entre nous découvre sa pauvreté quant à cette connaissance de Dieu, que la paroisse propose le parcours Boost dont la première rencontre aura lieu ce mardi soir. C’est afin que ceux qui pensent connaitre, remettent en cause l’image qu’ils ont de Dieu et que ceux qui n’ont pas osé se poser les questions qui dérangent aient les réponses divines qui éclairent et consolent. C’est en découvrant notre pauvreté que nous permettons à Dieu de nous révéler son vrai visage et de nous combler de sa richesse.

Que la grâce de se découvrir pauvre nous soit donnée tout au long de cette année.

P.  Ramzi +

L’essentiel pour vous, c’est quoi ?

La Parole de Dieu, incarnée qu’est Jésus, résonne au fond de notre cœur pour nous inviter à vivre comme Lui et avec Lui, dans la volonté du Père, animé par l’Esprit d’amour répandu en nous depuis notre baptême. Cette Parole nous a transformés, elle a fait de nous des fils et des filles bien-aimés du Père, et nous nous offrons à sa sainte volonté pour notre plus grande joie, pour devenir comme Lui. Mais bien que baptisés, il reste en nous bien de mauvais plis : égoïsme, orgueil, vanité, paresse, etc. L’Apôtre Pierre amèrement l’a expérimenté. Aussi la Parole nous est donnée encore et encore pour nous interpeler, nous réveiller de notre léthargie, et nous pousser à agir, car « la foi, si elle n’est pas mise en œuvre, est bel et bien morte » !

Comment comprendre que la Parole puisse provoquer le mal, la méchanceté ? La figure du Serviteur Souffrant d’Isaïe est la figure du juste que l’on persécute et Jésus, au plus haut point, va assumer cette figure prophétique du Messie. Celui qui écoute la Parole de Dieu, rencontre obligatoirement la contradiction avec l’esprit du monde… Il ne faut pas penser qu’à des personnes ou à des groupes qui persécuteraient les chrétiens, ils existent hélas, mais il suffit de penser que ce monde est en nous et lutte contre la volonté de Dieu.

Alors pour incarner cette Parole de Dieu en notre paroisse : Je vous propose les 5 essentiels, 5 éléments de notre agir qui forment en chacun le vrai disciple de Jésus :
1) la prière,
2) le service,
3) un groupe fraternel d’échange et de partage,
4) la formation pour grandir dans la foi, et
5) l’évangélisation, le témoignage.

Que l’Esprit Saint nous éclaire et nous guide dans nos choix pour vivre et agir en chrétien.

P. Roger+

Avec vous, nous sommes les brebis du Seigneur… 

Au moment d’arriver sur la paroisse de Saint-Joseph Artisan, nous sommes heureux, Alain, Ramzi et moi-même, de nous mettre ensemble avec vous, sous le patronage de Saint Joseph, ce grand Saint que le Père a choisi pour être celui qui le représente comme père de la terre pour son Fils, Verbe de Dieu fait chair. Celui qui est la Sagesse incarnée, se met à l’école de cet humble serviteur de Dieu, a recevoir de lui, des conseils, des remarques pour lui enseigner le métier de Charpentier, l’art de travailler le bois, mais aussi simplement comment être un homme digne de ce nom. Combien plus devenons-nous apprendre de Saint Joseph comment faire la volonté de Dieu, comment être disponible à la volonté du Père, lui, qui même dans le sommeil, au moment où l’homme est le plus vulnérable, où l’homme est livré aux puissances de la nature, reste disponible à son Dieu pour qu’il lui adresse ses désirs en songe.

Car si le Père envoie son Fils et lui donne comme père adoptif Joseph, c’est aussi pour nous enseigner à imiter ce grand Saint dans l’écoute et l’accomplissement des missions que Dieu nous confie d’une manière particulière, chacun selon ses charismes et ses talents. Saint Joseph, tout en étant père adoptif de Jésus, va lui aussi se mettre à l’écoute, à la contemplation de ce Jésus, en étant un homme de silence pour mieux adorer et servir son Dieu et ainsi mieux faire sa volonté. Bien sûr la grâce de l’incarnation du Fils de Dieu est déjà à l’oeuvre et pénètre abondamment Joseph, lui donnant de faire comme Lui la volonté du Père.

Avec vous, nous prêtres, nous sommes aussi brebis du Seigneur pour écouter sa Parole, pour faire au mieux sa volonté.

P. Roger +

Qu’est-ce qui repose ?

L’été est une période propice au repos pour beaucoup, même si tout le monde n’est pas en vacances.

Mais qu’est-ce qui repose ? Voici une réflexion.

Ce qui repose, c’est d’être présent :
– aux autres
– à la nature
– à Dieu
– à soi-même

Regardons Jésus.

Jésus est présent aux autres, il est toujours attentif à ceux dont il croise la route : « Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » » (Matthieu 8)
Prendre le temps de considérer l’autre, s’approcher de lui, tendre la main, faire un geste.

Jésus est connecté avec la nature, comme en témoignent ses fines observations : « Regardez les oiseaux du ciel : ils ne font ni semailles ni moisson, ils n’amassent pas dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Vous-mêmes, ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? » (Matthieu 6)
Regarder un beau ciel étoilé, et sentir l’immensité de Dieu : « Il a créé la Grande Ourse, Orion, les Pléiades et les constellations du Sud. » (Job 9,9), aussi bien que le prix de l’homme à ses yeux : « A voir ton ciel, ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu fixas, qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui, le fils d’un homme, que tu en prennes souci ? » (Psaume 8).

Jésus est connecté à Dieu son Père : « Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière. » (Luc 11,1). Nous-même, quand nous prions, l’Esprit agit en nous pour nous établir dans la paix : « Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce qu’on peut concevoir, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus. » (Philippiens 4,7).

Jésus est présent à lui-même, et nous invite à l’intériorité : « Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. » (Marc 6,31).

Que cet été soit un temps d’unification et de repos pour chacun.

Benoit+

N’ayez pas peur !

En ces deux dimanches, Jésus semble nous laisser un message contradictoire : d’une part, avec les paraboles de la graine de moutarde qui devient un grand arbre et celle de la graine qui, tombée en terre, donne du fruit en quantité, il semble nous dire qu’une force invisible est à l’oeuvre et, quoi qu’il arrive, elle ira à son terme. On pourrait en conclure qu’il ne faut pas trop se fatiguer puisque Dieu est à l’oeuvre. Mais d’un autre côté, avec les disciples confrontés à la tempête sur le lac de Galilée, bien que Jésus soit présent, il dort, et il ne les préserve pas des difficultés. Dieu ne semble pas même les aider et ils doivent donc produire un effort considérable pour lutter contre les éléments et parvenir de l’autre côté du lac. Lorsque l’on croit en Dieu, tout ira-t-il donc bien pour nous et nous pouvons donc nous reposer ou bien Dieu reste-t-il finalement lointain et ne s’occupera pas du détail de nos existences ? Bien souvent, lorsque nous avons tout misé sur Dieu, notre foi est ébranlée par les difficultés, mais par ailleurs lorsque nous ne misons que sur nous-mêmes, Dieu est-il avec nous ?

Saint Ignace de Loyola résout le problème par cette belle maxime : « Agis comme si tout dépendait de toi, en sachant qu’en réalité tout dépend de Dieu ».

En effet, les deux sont vrais. Et Jésus reproche aux disciples apeurés par la tempête leur manque de foi. Il leur a dit d’aller sur l’autre rive, donc s’ils font leur part, Dieu fera la sienne pour réaliser sa parole, et ils y parviendront effectivement. Même s’il semble dormir. Mais combien souvent, sans prendre le temps de discerner la volonté de Dieu, nous nous engageons sur des voies où Dieu ne nous a pas envoyés ? Or Dieu ne promet pas de faire aboutir nos projets personnels, mais bien sa parole, même si on se confie en lui.

Père Jean-Pierre

« Ne ralentissez pas votre élan ! »

Pour le weekend de la Pentecôte (18-20 mai) nous sommes partis au Frat’ de Jambville avec 8 jeunes de 4e/3e de la paroisse. 11000 collégiens de toute l’Ile de France étaient rassemblés durant 3 jours sur le thème : « Ne ralentissez pas votre élan » (Bible, Lettre aux Romains, chap. 12, v.11). Dans la vie spirituelle comme dans le sport, il s’agit de garder l’élan et de ne pas ralentir ou pire s’arrêter !

Les ingrédients étaient donc rassemblés pour nourrir la foi des jeunes, et entretenir le bel élan de vie qui les caractérise souvent :

Des temps de louange à 11000 sous le grand chapiteau, avec le groupe Glorious qui aidait les cœurs à se tourner vers Dieu. Une expérience de foi marquante pour des jeunes en général minoritaires comme chrétiens dans leurs établissements.

Des témoignages : ceux de 10 jeunes qui ont été baptisés et certains confirmés durant le WE. Chacun montrait que sa décision était le résultat d’une histoire personnelle avec Dieu. Le témoignage également d’un couple qui avait choisi comme ‘’devise’’ de mariage « l’espérance ne déçoit pas » (Lettre aux Romains, chap. 5, v.5). et qui avaient choisi d’adopter un enfant atteint de trisomie.

L’audacieuse mais très réussie veillée d’adoration eucharistique et de procession en silence dans la nuit. Un beau moment de rencontre avec le Christ.

Il faudrait aussi parler de la messe de Pentecôte, des chorégraphies, des jeux, des partages en petits groupes d’aumôneries différentes, des nombreuses confessions, des rencontres multiples et la mixité sociale, des nuits sous la tente…

Signalons aussi qu’à la question : « tous les inconforts de ce WE valaient-ils le coup ? », la réponse fût : « OUI ! ». Et la joie sur les visages le confirmait, elle qui est une des signatures de l’Esprit Saint.

Père Benoît

Le Feu de l’Esprit

Par définition, l’Esprit Saint ne laisse pas tranquilles ceux qui l’accueillent. Après avoir lu le livre des Actes des Apôtres durant le temps pascal, nous avons pu observer combien l’infatigable Esprit Saint entraîne son Eglise dans le dynamisme de la foi, de l’espérance et de l’amour. Un feu les brûle, un moteur leur est donné pour que l’Eglise avance. La joie revient sans cesse sous la plume de saint Luc, plus forte que les obstacles à surmonter. L’Esprit Saint entraîne l’Eglise primitive dans le sillage de la victoire du Christ ressuscité tout autant que dans sa Passion. Mais ce qui domine est la vie : le Christ est vivant et ses disciples vivent de Lui. La Pentecôte est le tournant de leur existence où leur vie a changé. Les croyants tout neufs de notre paroisse, baptisés ou confirmés récemment, ceux qui ont « rencontrés le Christ » ou reçus une « effusion de l’Esprit » récente par un biais ou un autre, témoignent toujours de cette grâce extraordinaire de la puissance de renouvellement du Saint Esprit. Ce qui amène tous les autres aux injonctions de Paul à Timothée : « Ravive le don gratuit de Dieu » (2Tm 1, 6), « ne néglige pas le don de la grâce en toi » (1Tm 4, 14).

L’Esprit Saint, LE don de Dieu, si précieux et pourtant si discret et parfois méconnu, que Dieu nous garde de le négliger ou de le contrister. Dieu ne nous donnera jamais rien de plus grand que de se donner lui-même à nous, pour vivre avec nous et en nous. En vivant de Lui, nous avons tout et si nous avions tout sauf Lui, nous perdrions finalement tout. Quoi que nous fassions, faisons-le avec Lui, par Lui, pour qu’Il nous place dans le Christ et ainsi dans le Père.

Quant à vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin d’enseignement. Cette onction vous enseigne toutes choses, elle qui est vérité et non pas mensonge ; et, selon ce qu’elle vous a enseigné, vous demeurez en lui (1 Jean 2, 27).

Père Jean-Pierre

« DIEU EST AMOUR »

Trois mots. Ça tient en trois mots. Mais dans ces trois mots, quelle révélation, quelle révolution ! Il y a beaucoup de passages dans la Bible où l’on dit ce que Dieu a FAIT : il a créé l’univers, il a appelé Abraham, il a ouvert la Mer Rouge pour que les hébreux la traversent, il a nourri son peuple au désert, il a parlé par les prophètes, … jusqu’à : il a envoyé son Fils dans le monde, il a envoyé l’Esprit Saint…

Il y a aussi des passages où l’on dit ce que Dieu est, en donnant des adjectifs : Dieu est patient, Dieu est lent à la colère et plein d’amour, Dieu est tout-puissant, Dieu est plein de bonté, Dieu est miséricordieux, Dieu est juste, Dieu est saint, Dieu est proche…

Mais il y a peu de passages où l’on dit ce que Dieu EST, en lui-même. Ce qu’il est dans son essence, ce qu’est son être. En fait, il y en a deux principaux :
« Je suis Celui-qui-est » (Exode 3,14)
De là, on comprend qu’il est l’être même, et celui qui donne à tout être, d’exister. Rien n’existerait si Dieu ne lui donnait d’exister. Même celui qui rejette Dieu. « Par lui tout s’est fait, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui » (Evangile de Jean, chap. 1,3).

Et il y a aussi ces trois mots, que nous entendrons à la messe ces deux prochains dimanches :
« Dieu est amour » (1ère lettre de Jean, versets 8 et 16).
De là, on comprend que Dieu ne peut agir que par amour. Il ne sait pas, il ne peut pas faire autre chose. Absolument tout ce qui vient de lui est de l’amour. Et de là on déduit aussi, qu’il est la source de tout amour. Et donc que là où il y a de l’amour, Dieu est là.

P. Benoit