Vocation : pourquoi, comment ?

Le pape François a donné comme intention de prière pour le mois de février les vocations sacerdotales et religieuses. En écho, la première lecture et l’évangile, nous donnent deux récits de vocation, celle d’Isaïe, en 740 avant Jésus et celle de Simon-Pierre, dans le contexte d’une pêche miraculeuse.

Mais parler de « vocation », ne risque-t-il pas de donner l’impression que Dieu est caractérisé par une volonté suprême qui viendrait imposer aux hommes d’accomplir des décisions arbitraires ? Dans certains récits de vocation, comme l’appel de Matthieu, on peut avoir l’impression que le disciple est subjugué par Jésus et qu’il se met à sa suite sans trop réfléchir.

Simon-Pierre, dans l’évangile, comme Isaïe, dans l’Ancien Testament, nous montre qu’il n’en est rien. Celui qui est appelé par Dieu garde sa liberté et doit s’engager personnellement dans la réponse à cet appel. C’est ainsi qu’Isaïe répond à la voix de Dieu : « me voici, envoie-moi ! ». Pierre décide de se mettre à la suite de Jésus, non seulement parce qu’il a entendu son appel, mais aussi parce qu’il a pris le temps d’écouter son enseignement et de voir les signes qu’il accomplissait.

En priant donc, ce mois-ci, pour les vocations sacerdotales et religieuses, nous pouvons être particulièrement attentifs aux appels de Dieu pour nous engager, librement et pleinement, dans la réponse à cet appel.

P. Alain +

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