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Restons connectés

Pour se connecter sur internet, il faut le wifi (et un wifi qui capte !), ou bien la 4G, ou bien encore un câble. Pour se connecter à la radio, il faut une antenne. Pour se connecter aux satellites, on utilise des paraboles. Et pour se connecter à Dieu ? Nous avons aussi pour cela des « antennes », au nombre de trois : la foi, l’espérance et la charité. Alors pour nous connecter au mieux avec notre Créateur, faisons marcher nos 3 antennes !

  • La foi : par la prière ;
  • L’espérance : en faisant mémoire, en relisant notre histoire (reconnaître la présence de Dieu dans notre vie passée donne l’espérance pour l’avenir) ;
  • La charité : les occasions ne manquent pas !

Alors, restons connectés ! Et pour nourrir le contact entre nous, nous vous proposons un témoignage, celui de Marie-Claude, qui récolte beaucoup de fruits confi…nés ! (voir son témoignage).

Le saviez-vous : l’escargot, lui, a 4 antennes. Pour tester vos connaissances à son sujet, suivez le lien.

Supplication au Seigneur pour la guérison d’un monde blessé et souffrant

Le Pape François a présidé vendredi 27 mars au soir, depuis le Vatican, un temps de prière marqué par l’écoute de la Parole de Dieu, suivi d’une homélie, d’une adoration du Saint-Sacrement et d’une bénédiction Urbi et Orbi à destination des personnes affectées par la pandémie actuelle de coronavirus.

Extrait de l’article Vaticannews :

S’adressant directement au Seigneur dans une supplication dramatique, seul devant une Place Saint-Pierre vide, sous la pluie et la pénombre, le Pape a évoqué les péchés de l’humanité.

«Dans notre monde, que tu aimes plus que nous, nous sommes allés de l’avant à toute vitesse, en nous sentant forts et capables dans tous les domaines. Avides de gains, nous nous sommes laissé absorber par les choses et étourdir par la hâte. Nous ne nous sommes pas arrêtés face à tes rappels, nous ne nous sommes pas réveillés face à des guerres et à des injustices planétaires, nous n’avons pas écouté le cri des pauvres et de notre planète gravement malade. Nous avons continué notre route, imperturbables, en pensant rester toujours sains dans un monde malade. Maintenant, alors que nous sommes dans une mer agitée, nous t’implorons : “Réveille-toi Seigneur !”»

Lire tout l’article Vaticannews

Homélie du pape à cette occasion :

Parvis de la basilique Saint-Pierre
Vendredi 27 mars 2020

« Le soir venu » (Mc 4, 35). Ainsi commence l’Evangile que nous avons écouté. Depuis des semaines, la nuit semble tomber. D’épaisses ténèbres couvrent nos places, nos routes et nos villes ; elles se sont emparées de nos vies en remplissant tout d’un silence assourdissant et d’un vide désolant, qui paralyse tout sur son passage : cela se sent dans l’air, cela se ressent dans les gestes, les regards le disent. Nous nous retrouvons apeurés et perdus. Comme les disciples de l’Evangile, nous avons été pris au dépourvu par une tempête inattendue et furieuse. Nous nous nous rendons compte que nous nous trouvons dans la même barque, tous fragiles et désorientés, mais en même temps tous importants et nécessaires, tous appelés à ramer ensemble, tous ayant besoin de nous réconforter mutuellement. Dans cette barque… nous nous trouvons tous. Comme ces disciples qui parlent d’une seule voix et dans l’angoisse disent : « Nous sommes perdus » (v. 38), nous aussi, nous nous nous apercevons que nous ne pouvons pas aller de l’avant chacun tout seul, mais seulement ensemble.

Il est facile de nous retrouver dans ce récit. Ce qui est difficile, c’est de comprendre le comportement de Jésus. Alors que les disciples sont naturellement inquiets et désespérés, il est à l’arrière, à l’endroit de la barque qui coulera en premier. Et que fait-il ? Malgré tout le bruit, il dort serein, confiant dans le Père – c’est la seule fois où, dans l’Evangile, nous voyons Jésus dormir –. Puis, quand il est réveillé, après avoir calmé le vent et les eaux, il s’adresse aux disciples sur un ton de reproche : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » (v. 40).

Cherchons à comprendre. En quoi consiste le manque de foi de la part des disciples, qui s’oppose à la confiance de Jésus ? Ils n’avaient pas cessé de croire en lui. En effet, ils l’invoquent. Mais voyons comment ils l’invoquent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? » (v. 38). Cela ne te fait rien : ils pensent que Jésus se désintéresse d’eux, qu’il ne se soucie pas d’eux. Entre nous, dans nos familles, l’une des choses qui fait le plus mal, c’est quand nous nous entendons dire : « Tu ne te soucies pas de moi ? ». C’est une phrase qui blesse et déclenche des tempêtes dans le cœur. Cela aura aussi touché Jésus, car lui, plus que personne, tient à nous. En effet, une fois invoqué, il sauve ses disciples découragés.

La tempête démasque notre vulnérabilité et révèle ces sécurités, fausses et superflues, avec lesquelles nous avons construit nos agendas, nos projets, nos habitudes et priorités. Elle nous démontre comment nous avons laissé endormi et abandonné ce qui alimente, soutient et donne force à notre vie ainsi qu’à notre communauté. La tempête révèle toutes les intentions d’ »emballer » et d’oublier ce qui a nourri l’âme de nos peuples, toutes ces tentatives d’anesthésier avec des habitudes apparemment « salvatrices », incapables de faire appel à nos racines et d’évoquer la mémoire de nos anciens, en nous privant ainsi de l’immunité nécessaire pour affronter l’adversité.

À la faveur de la tempête, est tombé le maquillage des stéréotypes avec lequel nous cachions nos « ego » toujours préoccupés de leur image ; et reste manifeste, encore une fois, cette appartenance commune (bénie), à laquelle nous ne pouvons pas nous soustraire : le fait d’être frères.

« Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? ». Seigneur, ce soir, ta Parole nous touche et nous concerne tous. Dans notre monde, que tu aimes plus que nous, nous sommes allés de l’avant à toute vitesse, en nous sentant forts et capables dans tous les domaines. Avides de gains, nous nous sommes laissé absorber par les choses et étourdir par la hâte. Nous ne nous sommes pas arrêtés face à tes rappels, nous ne nous sommes pas réveillés face à des guerres et à des injustices planétaires, nous n’avons pas écouté le cri des pauvres et de notre planète gravement malade. Nous avons continué notre route, imperturbables, en pensant rester toujours sains dans un monde malade. Maintenant, alors que nous sommes dans une mer agitée, nous t’implorons : « Réveille-toi Seigneur ! ».

« Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? ». Seigneur, tu nous adresses un appel, un appel à la foi qui ne consiste pas tant à croire que tu existes, mais à aller vers toi et à se fier à toi. Durant ce Carême, ton appel urgent résonne : « Convertissez-vous », « Revenez à moi de tout votre cœur » (Jl 2, 12). Tu nous invites à saisir ce temps d’épreuve comme un temps de choix. Ce n’est pas le temps de ton jugement, mais celui de notre jugement : le temps de choisir ce qui importe et ce qui passe, de séparer ce qui est nécessaire de ce qui ne l’est pas. C’est le temps de réorienter la route de la vie vers toi, Seigneur, et vers les autres. Et nous pouvons voir de nombreux compagnons de voyage exemplaires qui, dans cette peur, ont réagi en donnant leur vie. C’est la force agissante de l’Esprit déversée et transformée en courageux et généreux dévouements. C’est la vie de l’Esprit capable de racheter, de valoriser et de montrer comment nos vies sont tissées et soutenues par des personnes ordinaires, souvent oubliées, qui ne font pas la une des journaux et des revues ni n’apparaissent dans les grands défilés du dernier show mais qui, sans aucun doute, sont en train d’écrire aujourd’hui les évènements décisifs de notre histoire : médecins, infirmiers et infirmières, employés de supermarchés, agents d’entretien, fournisseurs de soin à domicile, transporteurs, forces de l’ordre, volontaires, prêtres, religieuses et tant et tant d’autres qui ont compris que personne ne se sauve tout seul. Face à la souffrance, où se mesure le vrai développement de nos peuples, nous découvrons et nous expérimentons la prière sacerdotale de Jésus : « Que tous soient un » (Jn 17, 21). Que de personnes font preuve chaque jour de patience et insuffle l’espérance, en veillant à ne pas créer la panique mais la coresponsabilité ! Que de pères, de mères, de grands-pères et de grands-mères, que d’enseignants montrent à nos enfants, par des gestes simples et quotidiens, comment affronter et traverser une crise en réadaptant les habitudes, en levant les regards et en stimulant la prière ! Que de personnes prient, offrent et intercèdent pour le bien de tous. La prière et le service discret : ce sont nos armes gagnantes !

« Pourquoi avez-vous peur ? N’avez-vous pas encore la foi ? ». Le début de la foi, c’est de savoir qu’on a besoin de salut. Nous ne sommes pas autosuffisants ; seuls, nous faisons naufrage : nous avons besoin du Seigneur, comme les anciens navigateurs, des étoiles. Invitons Jésus dans les barques de nos vies. Confions-lui nos peurs, pour qu’il puisse les vaincre. Comme les disciples, nous ferons l’expérience qu’avec lui à bord, on ne fait pas naufrage. Car voici la force de Dieu : orienter vers le bien tout ce qui nous arrive, même les choses tristes. Il apporte la sérénité dans nos tempêtes, car avec Dieu la vie ne meurt jamais.

Le Seigneur nous interpelle et, au milieu de notre tempête, il nous invite à réveiller puis à activer la solidarité et l’espérance capables de donner stabilité, soutien et sens en ces heures où tout semble faire naufrage. Le Seigneur se réveille pour réveiller et raviver notre foi pascale. Nous avons une ancre : par sa croix, nous avons été sauvés. Nous avons un gouvernail : par sa croix, nous avons été rachetés. Nous avons une espérance : par sa croix, nous avons été rénovés et embrassés afin que rien ni personne ne nous sépare de son amour rédempteur. Dans l’isolement où nous souffrons du manque d’affections et de rencontres, en faisant l’expérience du manque de beaucoup de choses, écoutons une fois encore l’annonce qui nous sauve : il est ressuscité et vit à nos côtés. Le Seigneur nous exhorte de sa croix à retrouver la vie qui nous attend, à regarder vers ceux qui nous sollicitent, à renforcer, reconnaître et stimuler la grâce qui nous habite. N’éteignons pas la flamme qui faiblit (cf. Is 42, 3) qui ne s’altère jamais, et laissons-la rallumer l’espérance.

Embrasser la croix, c’est trouver le courage d’embrasser toutes les contrariétés du temps présent, en abandonnant un moment notre soif de toute puissance et de possession, pour faire place à la créativité que seul l’Esprit est capable de susciter. C’est trouver le courage d’ouvrir des espaces où tous peuvent se sentir appelés, et permettre de nouvelles formes d’hospitalité et de fraternité ainsi que de solidarité. Par sa croix, nous avons été sauvés pour accueillir l’espérance et permettre que ce soit elle qui renforce et soutienne toutes les mesures et toutes les pistes possibles qui puissent aider à nous préserver et à sauvegarder. Étreindre le Seigneur pour embrasser l’espérance, voilà la force de la foi, qui libère de la peur et donne de l’espérance.

« Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » Chers frères et sœurs, de ce lieu, qui raconte la foi, solide comme le roc, de Pierre, je voudrais ce soir vous confier tous au Seigneur, par l’intercession de la Vierge, salut de son peuple, étoile de la mer dans la tempête. Que, de cette colonnade qui embrasse Rome et le monde, descende sur vous, comme une étreinte consolante, la bénédiction de Dieu. Seigneur, bénis le monde, donne la santé aux corps et le réconfort aux cœurs. Tu nous demandes de ne pas avoir peur. Mais notre foi est faible et nous sommes craintifs. Mais toi, Seigneur, ne nous laisse pas à la merci de la tempête. Redis encore : « N’ayez pas peur » (Mt 28, 5). Et nous, avec Pierre, « nous nous déchargeons sur toi de tous nos soucis, car tu prends soin de nous » (cf. 1P 5, 7).

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La lectio divina, lecture priante et amoureuse de la Parole de Dieu

En ce temps de « Carême renforcé », voici quelques outils pour mettre ce temps à profit pour écouter davantage la Parole de Dieu.

La Tradition vivante de l’Eglise est riche de manières de prier. En voici une, héritée des moines, qui convient bien par les temps qui courent (parmi d’autres) : la lectio divina.

Comment vivre la lectio divina dans son « monastère domestique » ?

Voici une proposition simple pour aider à sa mise en pratique. On peut la pratiquer seul, ou à plusieurs. Si on le fait à plusieurs, on peut alors partager à chacune des 3 lectures ce qui nous est venu.

0- Choisir un texte de la Bible. Par exemple l’Evangile du dimanche qui vient.
1- Invoquer l’Esprit Saint. C’est Lui qui a inspiré les auteurs de la Bible, et qui en inspire la bonne compréhension en rendant vivants les mots de l’Ecriture.
2- Première lecture du texte. A voix haute si on est plusieurs.
3- Lecture personnelle en silence (quelques minutes).
4- Noter un mot, une expression, un verset qui ont retenu notre attention. (partager aux autres, si on est plusieurs)
5- Deuxième lecture du texte.
6- Lecture personnelle en silence (quelques minutes).
7- Répondre à la question : « quelle est la Bonne Nouvelle que je découvre dans ce texte ? » Il s’agit d’une réponse personnelle (qui peut être différente pour chacun). Si on la partage, on l’exprime en « je », « pour moi… »
8- Troisième lecture du texte.
9- Prière personnelle pendant 5 min. Ce peut être une prière de confiance, demande, remerciement, pénitence, supplication, louange, …L’écoute de la Parole a conduit à ce dialogue intime avec le Seigneur, qui est le coeur de la prière.
10- Partage de sa prière, si on est plusieurs ; éventuellement une prière commune pour conclure.

Le Sacrement des malades

Le dimanche 13 février 2022, plusieurs personnes recevront le sacrement des malades au cours de la messe de 11h à St Joseph.

Présentation du sacrement des malades :

Durant sa vie sur terre, Jésus-Christ n’a cessé de montrer sa sollicitude envers les malades. Il s’approchait d’eux, les touchait, les guérissait, leur pardonnait leurs péchés, …

Aujourd’hui Jésus-Christ continue de se soucier d’eux, notamment à travers le beau sacrement des malades (ou onction des malades).

Qu’est-ce que le sacrement des malades ?

Le sacrement des malades était souvent autrefois appelé « extrême onction », parce qu’on le donnait aux mourants. Il ne concerne en fait pas que les mourants, mais tout baptisé souffrant d’une maladie grave, ou entrant dans une nouvelle étape de sa maladie. On peut ainsi le recevoir plusieurs fois dans sa vie.

Voici ce qu’en dit le Concile Vatican II (cité dans le Catéchisme de l’Eglise catholique) :

 » Par l’Onction sacrée des malades et la prière des prêtres, c’est l’Église toute entière qui recommande les malades au Seigneur souffrant et glorifié, pour qu’il les soulage et les sauve ; bien mieux, elle les exhorte, en s’associant librement à la passion et à la mort du Christ à apporter leur part pour le bien du peuple de Dieu  »

Ce sacrement est une application de la recommandation de l’apôtre Jacques :

 » L’un de vous est-il malade ? Qu’il fasse appeler les anciens de l’Eglise et qu’ils prient après avoir fait sur lui une onction d’huile au nom du Seigneur. La prière de la foi sauvera le patient; le Seigneur le relèvera et, s’il a des péchés à son actif, il lui sera pardonné.  » (Jc 5,14-15)

Quels sont les effets de ce sacrement ?
un don particulier de l’Esprit Saint pour vivre la maladie : réconfort, paix, confiance en Dieu, force dans les tentations (la maladie est un combat), guérison du corps et/ou de l’âme (d’où le lien avec le sacrement de réconciliation), …
une plus grande union à Jésus-Christ. La maladie rapproche du Christ, car il nous a sauvés par sa Passion. Le sacrement des malades permet de vivre l’épreuve plus uni à Lui, qui s’offre pour le salut du monde.
une communion avec toute l’Eglise : le malade participe à la sanctification de toute l’Eglise.
une préparation au dernier passage : si le malade est en fin de vie (terrestre), le sacrement le prépare à vivre le grand passage de notre vie, vers la Maison du Père.

Témoignages :

Le 4 mars 2020, Nicaise et sa fille Anaïs ont reçu le sacrement des malades.

« J’ai demandé le sacrement des malades parce que je ressentais des douleurs dans mon corps, surtout le dos, depuis plus d’un an. Avec le prêtre, nous en avons parlé ensemble, à partir de la Parole de Dieu. Notamment quand Jésus guérit un aveugle et lui dit : « Prends ton grabat et marche ! » (Evangile de Marc 2,9). A la suite du sacrement, j’ai ressenti une bouffée de chaleur dans la tête et tout mon corps. Une chaleur intense, et depuis je n’ai plus de douleurs. Merci Seigneur. »

Nicaise (50 ans)

« Avant j’avais des problèmes de dos, c’est pour ça qu’en ce moment je fais des séances de kiné. Ma mère m’a ramenée à l’église St Joseph pour faire l’onction des malades. J’y suis allée et je m’y suis trop bien amusée. On m’a posé de l’huile bénite sur les mains et sur le front. Dès qu’on m’a mis l’huile sur la peau, j’ai ressenti une émotion. Comme si on me clouait sur la croix. Ca m’a fait tellement mal, j’avais l’impression qu’on m’enlevait toutes mes douleurs. Toutes mes blessures. J’ai eu une explosion d’émotion ; un électrochoc ; incroyable. Une sensation agréable mais en même temps désagréable. Je ne sais même pas comment m’exprimer. Quand on m’a posé l’huile, j’aurais jamais pensé que ça se passerait comme ça. Amazing ! »

Anaïs (11 ans)

Saint Joseph – Fête paroissiale

A l’invitation de notre évêque Monseigneur Aupetit, récitons en communion les uns avec les autres la prière à St Joseph, ce jeudi 19 mars 2020. Voir la prière


Dimanche 22 mars : la fête paroissiale virtuelle

  1. La louange à 10h15 ce dimanche 22 mars. Joignez-vous à la louange faite par des membres de la communauté de l’Emmanuel avec le lien :

https://www.gotomeet.me/Louangelive/careme2020

Surtout : coupez votre micro durant les chants.

On peut s’y connecter dès 10h pour les réglages.

N.B. : la louange avec ce même lien est à 10h15 le samedi et le dimanche et à 9h en semaine. Ce lien ne sera valide qu’une semaine après quoi un autre sera disponible.


2. La messe : retransmise sur le site de la paroisse : La chaîne Internet de la paroisse


3. Pour la fête paroissiale, nous vous proposons de partager une vidéo : un sketch, un chant, un talent, un moment important pour vous, que vous aurez enregistré.

Nous pourrons l’uploader sur YouTube, spécifiant la visibilité de votre vidéo sur Privé, dont nous partagerons le lien aux abonnés de la newsletter de la paroisse. Ainsi elle ne sera pas visible par tout le monde pour respecter le côté privé de votre prestation et nous l’effacerons de YouTube au bout de deux semaines. Ou bien vous pouvez l’uploader vous-même sur YouTube et nous transmettre le lien que nous publierons dans la newsletter suivante.

Voici déjà notre sketch pour les prêtres, l’organiste et le responsable d’antenne du Rocher (tourné avant le confinement).

« Rituel » pour prier à la maison le dimanche 15 mars 2020

L’impossibilité d’assister aux messes dominicales est une occasion pour prier à la maison, en famille, avec des voisins…

Voici une proposition pour prier en communion spirituelle avec la messe qui sera célébrée « en privé » par les prêtres ce dimanche 15 mars 2020 à 11h.

Voir le « Rituel » familial : Rituel pour prier en famille le dimanche 15 mars 2020

Voir l’homélie : Homelie du dimanche 15 mars 2020

Ecouter l’homélie (+ Evangile)

Un Carême pour chercher JESUS

Les passages d’Evangile des 2 prochains dimanche (8 et 15 mars) nous invitent à tourner le regard vers JESUS. Le 1er nous fait entendre la voix du Père lui-même, qui rend témoignage à son Fils : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie : écoutez-le ! »

Dans le 2ème c’est une femme qui rend témoignage à Jésus : « C’est vraiment lui le Sauveur du monde. »

Le Carême nous prépare à Pâques en nous tournant le regard vers JESUS. C’est Lui que nous devons chercher dans tous nos efforts de Carême.

Quand tu jeûnes, jeûne pour chercher JESUS. Jeûne pour être purifié de tes péchés qui t’éloignent de Lui ; jeûne pour creuser ta faim de Lui : « Mon cœur et ma chair sont un cri vers le Dieu vivant ! » (Ps 83,3).

Quand tu fais l’aumône, tout acte de charité envers les pauvres et les petits, fais-le pour JESUS. Il a dit que « chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25,40).

Quand tu pries, cherche JESUS. Dans ce temps de désert Il veut parler à ton cœur, comme un fiancé parle à sa fiancée : « je vais la séduire, je vais l’entraîner jusqu’au désert, et je lui parlerai cœur à cœur » (Os 2,16). Fais silence et écoute Sa voix… Lis sa Parole, pour mieux le connaître et l’aimer. Quand tu vas à la messe, vas-y pour que JESUS vienne vivre en toi.

« Cherchez et vous trouverez » (Mt 7,7)

Alors, cherche JESUS !

« Ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra » (Mt 6,6)

Bon Carême !

Père Benoît LECLERC

Quand « roi mage » rime avec « témoignage »

Avant de repartir dans leurs pays, nos trois amis les rois mages ont voulu nous laisser un mot, qu’ils ont confié à St Joseph à notre intention :

« Chers amis, nous avons dû partir précipitamment, et c’est pourquoi nous vous laissons ce mot par l’intermédiaire de Joseph.

Nous tenions à vous témoigner combien notre visite à la crèche de Bethléem nous avait profondément marqués. Nous savions que l’Etoile nous conduisait vers le Roi des Juifs, mais nous ne nous attendions pas à une telle Majesté et une telle Splendeur.

Vraiment, nos cadeaux, que nous avions pourtant prévu pour quelqu’un d’important, paraissaient bien peu devant la Gloire qui s’est offerte à nos yeux. Vous rendez-vous compte ! Ce petit nourrisson n’était autre que le Roi de l’univers, le Dieu qui a créé la terre et les Cieux !

Quand nous avons vu l’Enfant et sa Mère, une douce onction intérieure nous a tous les trois pressés de nous prosterner. Malgré la pauvreté du décor, nous étions certains que l’Enfant était Celui que nous cherchions ! Et quelle joie a envahi nos cœurs !

Les kilomètres parcourus nous paraissent maintenant bien peu devant le Trésor que nous avons trouvé. Cet Enfant, Jésus, le Messie attendu par les Juifs, a changé quelque chose en nous. Une chose est sûre, nous ne pourrons pas garder cela pour nous.

Alors, chers amis de St Joseph, avec Balthazar et Gaspard, nous vous souhaitons une année 2020 riche de la présence de Jésus-Christ. Approchez-vous de Lui et de sa Mère, donnez-vous à Lui, et Il vous donnera la Vie ! »

Père Benoit-Melchior

(Merci à Marielle pour les photomontages)

Fioretti de la mission

Cela fait plusieurs jours que la grande semaine missionnaire à St Joseph artisan est lancée. Beaucoup de belles rencontres et événements ont déjà été vécus. Voici quelques témoignages recueillis :

« Virginie, une personne non baptisée mais en recherche de Dieu a été rencontrée en évangélisation de rue mardi dernier. En binôme, nous l’avons interpellé pour savoir si elle voulait parler avec des catholiques. Elle a répondu qu’elle détestait les catholiques et ses dogmes même si son père était de culture catholique. Elle nous a expliqué qu’elle croyait en l’Islam après avoir été un temps chez les protestants et qu’elle ne reviendrait plus jamais chez les chrétiens. Elle trouvait que le Coran était rempli de miracles et bien mieux écrit que la Bible. Elle a insulté la Bible avec virulence de manière surprenante, révélant un vrai combat intérieur. Au bout d’un long moment d’écoute, nous avons compris qu’elle était en recherche authentique de Dieu depuis l’enfance mais qu’elle était très isolée sur cette question, qu’elle désirait prier depuis de nombreuses années sans pouvoir y arriver. Nous lui avons proposé de prier pour elle, ce qu’elle a accepté. Elle s’est mise à pleurer, avouant que c’était la Providence qui avait fait que nous la rencontrions. Elle nous a beaucoup remerciés en partant, très émue de cette rencontre. Nous avons eu le sentiment d’avoir assisté en direct à une conversion » (Sophie et Père Jocelyn).

« Dans l’un des magasins qui a accepté une crèche (faite par les enfants de l’école St Laurent, à mettre en vitrine), c’est la vendeuse musulmane qui a appelé sa collègue chrétienne pour savoir si le patron juif avait donné son accord ! » (Julien)

« Après avoir frappé à plusieurs portes sans succès, on est arrivé dans une maison au fond d’une allée, un monsieur nous a ouvert la porte. Il nous a tout de suite invité à rentrer chez lui. Il a appelé sa femme, il nous a présenté à elle. Nous avons dit que nous venions de la paroisse St Joseph artisan. Ils ont dit qu’ils n’étaient pas baptisés mais qu’ils aimaient beaucoup l’église et la paroisse avec sa cour paisible, qu’ils étaient déjà venus aux journées d’amitié. Ils ont proposé de donner à la paroisse une boite de décoration de Noël. La dame nous a invités à nous asseoir à prendre un café. La conversation a été profonde. Chacun de nous avons pu témoigner pourquoi il croyait en Dieu. Un des enfants, de 14 ans, était là. Face aux gilets jaunes, ils ont reconnu que le manque le plus profond de notre pays, c’était Dieu. On leur a proposé de prier pour eux. Ils ont accepté ne sachant plus vraiment les paroles du Notre Père. Ils ont demandé que nous priions pour leur voisin atteint d’un cancer et leur propre famille. Une parole de Dieu a été tirée au hasard par eux parmi des papiers. Cette parole les a vraiment touchées. Ce fut magnifique d’être vraiment bien accueilli par cette famille. Ils ont pris un programme des activités de la paroisse » (Nicolas et un jeune de l’année St Joseph qui discerne sa vocation).

Gloire à Toi Seigneur pour ton œuvre dans les cœurs !