Témoignages
Parce que la foi grandit en étant partagée, chez celui qui témoigne comme chez celui qui entend.
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Quand la provende du ciel se présente face à vous
Mi-mai.
C’est l’heure. Il est temps de revenir sur ces énigmes spectaculaires qui se présentent, face à nous, quand le ciel et la terre sont rejoints fugacement. L’une d’entre elles vécue, éprouve ma vision de la réalité. Elle m’enjoint à dire ce qui ne peut se dire.
Comme décrit précédemment, un film, dont j’étais acteur, se déroula paradoxalement sous mes yeux. Ce jour-là, dans le contexte d’une perte brutale du goût gustatif et de l’odorat, associée à une hypersomnie déraisonnable, je vis mon esprit quitter mon corps, le corps partant vers la gauche et l’esprit vers la droite. La décorporation se fit dans le climat d’une grande douceur et même facilité. Je ne me souciais pas de mes proches et avais une confiance absolue dans la réalité de la scène. Aucun sentiment d’impuissance ou de regrets. Pas d’affect. Un abandon étrangement assumé, rien d’égoïste.
Par contre, bien que de nature très vivante en général, je me trouvais, là, dans un état plus-que-vivant. Cette expérience de sur-vie intense chamboule ma vision de la vie de tous les jours, comme si je pressentais que nous ne percevons qu’une part infime d’une réalité plus englobante.
En y repensant, ma vie aurait pu aller dans les deux sens. Même si j’ai appris ultérieurement que j’avais écrit un petit mot à ma femme (qu’elle n’a pas souhaité me montrer), je n’ai pensé à un quelconque moment que j’allais mourir.
Aurais-je vécu la fameuse expérience d’une EMI (expérience d’une autre réalité de la mort imminente) ou d’une atteinte neurologique transitoire (et peut-être même un accident ischémique transitoire ayant entraîné une souffrance en oxygène d’une ou plusieurs régions de mon cerveau, laquelle aurait provoqué une hallucination) ?
Quand le charnel manifeste le spirituel, quand les chemins du corps et de l’esprit se séparent, dans ce non-interprétable inappropriable, où élit domicile notre sentiment d’humanité ?
Discerner prend du temps. Les mots utilisés sont bien impropres à cette expérience. En portons-nous la responsabilité ? Ayant fait cette expérience, aurais-je une responsabilité par rapport aux autres ? Saint Paul fait savoir que les dons et leur usage concourent tous, malgré leur diversité, au bien de l’Église (1 Cor. XII, 8-10).
Un paroissien
J’ai cru… et je me suis relevée
J’ai beaucoup de chance ! Je tombe rarement malade … A peine une petite rhino chronique chaque hiver depuis des années ..
Nous sommes au début du mois de février et cette année, c’est différent ! Tout a commencé comme d’habitude ; des petites migraines, de la fièvre, la toux … Généralement ça ne dure pas plus de trois jours !
Cette fois, ma « petite rhino » s’éternisait, les maux de tête étaient violents et cette grosse fatigue ! J’ai compris que quelque chose n’allait pas la première fois que je suis allée faire mes courses en bas de la maison. J’avais le souffle très court et chaque geste devenait un douloureux effort ! Et surtout, j’étais « clouée » au lit depuis près de 15 jours sans pouvoir ni manger, ni rien faire d’autre à part dormir.
Je me suis alors souvenue du Coronavirus, on l’appelle le COVID-19 maintenant. Les médias en parlaient comme d’une petite « grippette » qui touchait essentiellement les personnes âgées…
J’avais aussi entendu dire que la seule manière de la soigner était de prendre du paracétamol et de se reposer. J’ai suivi le conseil mais ça ne passait toujours pas et je n’arrivais pas à joindre le médecin. L’appel au samu n’aboutissait pas et j’étais seule chez moi ne sachant pas vraiment quoi faire !
Un matin, j’en ai eu assez ! je me souviens avoir pensé « Mon Dieu, il est hors de question que j’attrape ce truc ! Cette maladie n’a pas le droit d’être là, elle doit dégager !! Toi tu me veux en bonne santé !«
Alors je suis entrée en « guerre » contre cette maladie. Je me suis armée de ma boite de paracétamol… Et de mon chapelet !!
J’étais comme énervée d’avoir un « squatteur » qui m’empêchait de fonctionner normalement. Alors dans mes prières, je lui ordonnais de partir! Je récitais mon chapelet et je me rappelais des paroles du Seigneur. Aucune angoisse. Au contraire, j’étais furieuse que ce « truc », cet ennemi, veuille s’en prendre à moi alors que mon Dieu m’avait donné cette parole : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, je te garderai aussi de l’heure de l’épreuve qui va venir sur la terre habitée tout entière, pour éprouver ceux qui habitent sur la terre » (Apocalypse 3, 10). Et je l’ai cru.
Je me suis relevée deux jours plus tard. Comme si de rien était… Merci mon Dieu !
Nathalie K
Je voyais nettement mon corps partir
C’était la fin mars ou au début du mois d’avril. La précision n’est plus d’actualité, l’urgence est dépassée.
J’ai été très gravement malade durant disons trois semaines. Subitement. Tout commença par un chat intempestif dans la gorge. Pourquoi pas ! Une toux s’ensuivit. Elle s’installa. Les remèdes alternatifs furent priés de résoudre le problème (pastilles à sucer, essences naturelles à respirer). Voilà ce dont je me souviens. Que je maigrisse très rapidement de 7 kgs, perde ma voix au point de devoir écrire pour communiquer avec ma femme, abhorre toute odeur, n’éprouve plus de sensations gustatives, je fus incapable d’en tirer la moindre conséquence. Et je dormais quasiment 20 heures par jour. La température corporelle ? Modérée, hormis une poussée à 37°8. Le pire était à venir : à un moment donné, couché, je voyais nettement mon corps partir disons du côté gauche et mon esprit du côté droit. Sereinement, calmement. Aucune angoisse ne s’emparait de moi. Mon esprit acceptait cette dissociation inquiétante. Cet au-revoir ou adieu, que sais-je ? Ma femme l’ignorait, je ne m’exprimais plus. Toutefois, elle avait été surprise que je lui ai écrit un petit mot (quand ? je l’ignore) pour lui nommer les « personnes à prévenir » et quelques autres consignes. Toutefois, quand je fus pris violemment d’une toux qui dépassait l’entendement et que je lui disais que mon diaphragme bougeait telle une peau de tambour qui résonnait, elle prit en mains la situation. Appela les services d’urgence, en vain. Appela une camarade pneumologue qui résidait près de chez nous. Celle-ci vit l’urgence d’intervenir avec une trousse de réanimation. Je ne l’ai pas vue arriver. Plus tard je me vis avec un masque de respirateur. Un traitement médicamenteux s’ensuivit. L’hôpital fut évité. Re-vivant, hors de toute séquelle, je le suis ! Seul, plusieurs auraient fleuri une tombe.
« L’homme, c’est de la nuit, du vide, du moment. Du lierre qui se tord sur de l’escarpement. Qu’est-il ? il ne le sait. Il est un, il est double. Lui-même est une preuve en même temps qu’un trouble » (Victor Hugo, Dieu).
Nos chers prêtres ont prié pour moi. Sans doute aussi nos chères Religieuses. Silencieusement. Personne ne fut en guerre.
La question du discernement, relativement à mon expérience, je souhaite l’exprimer dans un prochain texte, n’ayant pas tout dit. Car expérience mystique il y eut. Il y a aujourd’hui encore.
Re-vivant ? Re-vivifié ! A plus tard, donc !
Un paroissien
Je me sens… aimée de notre Père Céleste
Bien consciente que c’est une période très difficile pour tous , je me sens toutefois sous la protection Divine et aimée de notre Père Céleste.
Mon confinement est pour moi comme dans le passage du Deutéronome 32.11 : » Dieu est Pareil à l’aigle qui éveille sa couvée, Voltige sur ses petits, Déploie ses ailes, les prend, Les porte sur ses plumes. »
Et je le confirme aujourd’hui, car en effet a ce jour, Dieu a mis dans ma vie des personnes capables de nourrir ma foi, me ramener à l’essentiel , sans que je présage que cette épidémie viendrait un jour.
Pour autant Dieu me préserve également du visage de la mort, car je ne suis pas confrontée aux situations graves de cette épidémie telles que peuvent rencontrer les soignants, pompiers , agents de polices et toutes les personnes qui continuent de travailler ..Si l’aigle voltige sur ces petits c’est bien pour qu’ils aient confiance et soient sereins, qu’il ne soient pas attirés par le danger ou d’autres maux qui pourraient les emporter.
Le temps que je ne pensais pas avoir pour faire comprendre à ma fille, pour dire à ma fille que je l’aime, les moments où j’étais préoccupée par mes projets, c’est aujourd’hui du temps que je peux pleinement consacrer à Dieu, en lui remettant mes intentions, mes craintes, mes joies, mes aspirations, mes désirs, c’est aussi le temps où je peux, je pense, répondre à ce que Jésus demande à chaque baptisé : c’est à dire de lui faire confiance et de le laisser agir dans nos vies afin de se laisser inclure dans ce projet d’AMOUR que le Père a pour ses enfants.
Jeannette, 1er mai 2020
Guéri du coronavirus
Le 19 mars, jour de la fête de saint Joseph époux de Marie, les symptômes du coronavirus commencèrent à se manifester et allèrent croissant : fièvre, fatigue, toux, goût et odorat altéré… J’appelai le SAMU qui me dit de prendre du paracétamol et de rester confiné, je pouvais être contagieux. Mais sans confirmer s’il s’agissait du coronavirus et sans faire de test de dépistage.
Avec la fatigue, je dus réduire mes activités et même la prière. Je dépendais de mes frères pour qu’on m’apporte à manger. Je passais le plus clair de mon temps couché. Pour préserver le moral, je décidai de ne pas regarder les informations qui égrenaient sans fin le nombre de morts et les difficultés à lutter contre cette maladie.
Comme à chaque fois qu’il m’arrive quelque chose, je décidai aussi de l’offrir au Seigneur pour les paroissiens, afin qu’il les bénisse. J’espère et je sais, dans la foi, que le Seigneur le fait. En tous cas, comme à chaque fois, ce qui est extraordinaire est la façon qu’a le Seigneur de venir porter avec moi ma (petite) croix. En effet, je remarquais que je gardais vraiment le moral. J’envisageais même la mort sans peine. Il faut dire que je n’eus pas de complication respiratoire.
Au bout de deux semaines, les symptômes disparurent et la forme revint (avec quelques kilos en moins, ce qui ne fait pas de mal).
Je rends grâce à Dieu pour toutes les personnes qui ont prié pour nous et pour le Seigneur qui était vraiment là dans cette maladie.
Père Jean-Pierre Durand, 57 ans
Mon confinement : une mise à l’épreuve qui nous enrichit
Je suis confinée avec mes deux enfants. Je remercie chaque jour le Seigneur de partager ce temps avec eux. Mais, de nature impatiente et hyperactive, je vis ce confinement comme une épreuve. Comme Jésus c’est une traversée du désert. Les tentations me guettent : les craintes, les doutes, les questions, la peur mais j’apprends à me laisser guider par Dieu. J’apprends à vivre au jour le jour sans trop me poser de questions comme mes enfants car ils se sont rapidement adaptés. J’apprends beaucoup d’eux. Je redeviens une enfant qui fait confiance en son Père. C’est un temps pour apprendre à mieux me connaître. J’ai appris à attendre, à faire confiance au Seigneur. Il est important de mettre à profit cette pause. Je joue tous les jours à des jeux de société avec mes enfants, à cuisiner avec eux. C’est aussi un temps enrichissant pour moi car je m’instruis en apprenant l’hébreu et en reprenant mes anciens cours de guitare. En sortant de ce confinement, nous serons transformés comme la chrysalide.
Audrey, 28 avril
En bonus, une chrysalide :
Drôle de période… Et pourtant… mon regard est tourné vers la lumière
Drôle de période. Drôle de temps. Et pourtant. Au milieu de l’épidémie, de la crise, de l’angoisse, de la menace, de la tristesse parfois et de la peur, mon regard est tourné vers la lumière. Vers le beau.
Le Confinement. Drôle de mot qui résonne comme un appel d’urgence… Une urgence à vivre, à aimer, à ralentir, à prendre soin. De soi, des autres. Une invitation à se tourner vers l’essentiel.
Je vis seule dans mon appartement. Je n’ai pas toujours aimé la solitude. Elle me faisait peur. Alors je m’enivrais de bruit. De beaucoup de bruits. Et un jour Dieu est entré dans ma vie. Et il a tout chamboulé…
Plusieurs semaines que je re-découvre la beauté du silence. Je me sens comme enveloppée, protégée … Mise à part dans un dialogue profond et intime avec le Seigneur. Et c’est beau. Mon appartement, ma maison, est devenue ma « petite église », mon espace sacré, mon Cénacle… Sa présence est partout … Et je sais que je ne suis pas seule. Avec moi, il y a Jésus, La Vierge, Marie-Madeleine, … Et puis il y a cette icône du Sacré Coeur de Jésus posée sur ma cheminée (merci Père Benoît). Ses bras sont tendus vers moi. Ses mains sont ouvertes. Son regard est doux.. Alors chaque fois que je me trouve dans mon salon j’y jette un coup d’œil et je rends grâce d’être autant aimée et chérie. D’avoir l’immense privilège de Sa présence chez moi. Alors je l’écoute. Et je rends grâce. Merci Seigneur de m’avoir choisie ! Merci pour tant d’amour. Merci pour ta Paix.
Nathalie K.
24 avril
Bien qu’il y ait des privations, ce fût un temps de grâces
Ce carême a été pour moi un temps de silence. De prière. Soutenu par la louange !
DESERT. « Chanter Dieu – temps de carême – avec les moines de la Pierre-qui Vire »
Par KTO j’ai pu suivre toutes les cérémonies de la semaine sainte – grâce à Dieu.
Toutes les communications téléphoniques me confirment : « bien qu’il y ait des privations, ce fût un temps de grâces ». Sans oublier les détresses du monde.
Confiance – confiance. Jésus est ressuscité.
Merci de son Amour pour nous.
Sans oublier les souffrances de sa Mère au pied de la croix.
Une paroissienne
19 avril
Ce confinement devient vivifiant et ressourçant
La première chose qui nous stupéfait est le fait que notre vie ait été mise pendant un moment sur pause.
Nous vivons un moment suspendu, une parenthèse presque irréelle. Cela nous donne le temps de réfléchir sur nous-même, sur nos activités. D’une vie qui passe comme un tourbillon et où la maison n’est qu’un couloir par lequel on passe pour entrer et sortir, la maison redevient un lieu de paix, de réflexion, d’échanges. On prend le temps de s’écouter et d’écouter. D’une vie autocentrée et pleine de certitudes, le point de vue des personnes de notre entourage devient essentiel, source de réconfort. Nous avions oublié que nous pouvions vraiment compter sur notre entourage. Ce que nous prenions pour acquis semble nous échapper, ce que nous avions oublié redevient prioritaire. Ce confinement devient vivifiant et ressourçant.
Nous vivons un grand moment de communion avec les autres puisque nous expérimentons la même chose. Nous avons le temps de réfléchir, de penser à chacun des membres de notre famille, de nos amis, de notre communauté paroissiale. Comment vont nos curés qui ont été touchés par le virus ? Comment vont les sœurs ? Comment vont ceux avec qui nous avons l’habitude d’échanger la paix du Christ. Et le personnel soignant ? L’inquiétude pointe suivie du réconfort quand nous apprenons que les nouvelles sont bonnes. Jésus est au milieu de nous, il souffre pour nous et nous sauve, comme disait Père Kit ce dimanche.
Quand le confinement sera levé, est-ce que tout recommencera comme avant ? Qu’aurons-nous appris de cette parenthèse ? Jésus sera toujours au milieu de nous.
Julien
30 mars
J’ai le sentiment que ce confinement est à la fois une épreuve mais aussi une chance
Ça y est nous sommes en quarantaine, obligés de rester chez nous !
Nous sommes confinés tous les quatre dans notre appartement, privés de sortie et de distraction extérieure, mais aussi de nos proches, amis et collègues. Au début, c’était difficile mais au fur et à mesure que les jours passent nous réinventons notre quotidien, nous revenons à des choses essentielles et simples : partager des moments de joie, des jeux de société ou autres, des rigolades, échanger sur des sujets, ranger et organiser notre intérieur. Mais aussi prendre soin de nous et des autres qui sont parfois seul en prenant le temps de les appeler.
En ce temps de Carême, ce confinement est une opportunité de rester connecté à notre créateur et de passer à la vitesse 5G. Nous nous rassemblons en famille dans des moments de prière, revoyons nos cours de catéchuménat et lisons le magnificat ainsi que des passages de la bible. On échange, on partage, on débat, on s’enrichit sur le sujet.
Par ailleurs, Je m’interroge … en plein cœur de ce fléau, il y a t’il quelque chose de grand qui se passe?
En discutant avec des proches ou moins proches, j’ai le sentiment que ce confinement est à la fois une épreuve mais aussi une chance, un temps de grâce pour fortifier notre foi, y revenir pour certains ou la découvrir pour d’autres, faire grandir notre amour envers les uns et les autres.
A nous de saisir cette chance en s’appropriant ce temps de grâce.
Caroline
4 avril
Mon aujourd’hui est autre comme « surréaliste »
Ce confinement est un temps de grâce qui m’est donné pour rejoindre Jésus au désert.
Quel beau cadeau ! En effet, en plein carême je n’ai même pas le choix de voir ailleurs, la tentation de sortir, me distraire. Rien. Aucun choix que de rester « confinée » chez moi à la maison et dans ma maison intérieure, mon cœur.
En moi, un cœur à cœur avec Jésus qui me mène vers le puits profond où je trouve l’eau vive qui me désaltère, me donne la vie et l’envie de sortir vers les autres, ma famille, mes familiers, moins familiers, mon prochain, mon lointain : mails, téléphones, prières, réunions spirituelles…m’ouvrir et partager Jésus avec eux…
Chez moi, dans la maison, entreprendre de ranger, de me désencombrer… Constat : je m’aperçois qu’en rangeant ma maison, je range ma vie. Intérieurement, extérieurement, quelle énergie me donne ce confinement ! Je renais… Cela me rappelle quelqu’un qui a vu Jésus ce 4e dimanche de carême, dimanche de la joie.
Je trouve une joie immense dans cette relecture quotidienne. Plus je rentre en moi, plus je me rends compte combien j’ai été aimée dans ma vie. Bien sûr il y a eu des moments difficiles, mêmes très dures mais quoiqu’il en soit j’ai avancé et aujourd’hui je regarde avec sympathie la jeune femme que j’ai été et j’avance sûrement et sereinement vers un chemin où me mène mon Dieu. Je ne connais pas ce chemin, seul Lui la connaît… je me laisse conduire…
Mon aujourd’hui est autre comme « surréaliste » avec la messe quotidienne du matin avec le pape François et l’adoration qui s’ensuit. Puis mes journées se remplissent d’elles-mêmes… curieusement, quand le soir tombe, je suis fatiguée et tombe de sommeil. Mes journées sont donc bien remplies !
Hier, en plus de la joie d’entendre toutes les catéchumènes que j’ai accompagnées et qui vont toutes bien, j’ai eu la fierté d’apprendre que le 1er médecin décédé du coronavirus est d’origine malgache. Il est revenu en pleine forme de Madagascar, heureux de « rendre service »… son épouse est elle aussi médecin.
Marie-Claude
27 mars