Questions métaphysiques et disette spirituelle

Je demandais à une paroissienne ce que nous pouvions faire, comme prêtre, pour accompagner les personnes dans leur questionnement, en ce temps de confinement. Comment les aider à voir ce qui doit changer et à opérer ce changement ?

Elle me répondit que les circonstances le produisent par elles-mêmes. L’épidémie du coronavirus nous renvoie aux questions fondamentales de l’existence et le confinement nous offre un temps de réflexion. On ne peut pas faire mieux pour amener chacun à revisiter sa façon de vivre !

Cependant, une question se pose : avec quelle clé de lecture ?

Celui qui a déjà une éducation religieuse retrouvera les concepts qui lui permettront de répondre aux questions qui sont en fait des questions religieuses sur le sens de la vie et les valeurs qui en découlent.

Celui qui n’a aucune culture religieuse risque de percevoir surtout un grand vide, l’absurdité de la vie humaine dans sa superficialité et son matérialisme : angoissant !

En tant que chrétiens, nous avons un trésor que nous pouvons faire découvrir à ces personnes, mais il faut que nous nourrissions toujours notre foi. Le danger, pour nous, est que, forts de notre foi, étant en paix avec ces questions essentielles sur nous-mêmes, mais déconnectés maintenant de notre milieu nourricier que sont la messe et l’Eglise, le danger est que notre foi s’étiole.

C’est le Christ qui affirme : « Ma chair est vraiment une nourriture ». Nourriture spirituelle, bien sûr et donc nourriture de la foi. De même que l’Eglise est notre mère, spirituelle, évidemment. Mais confinés chez soi, ne pouvant plus aller à la messe, la tentation de la paresse spirituelle pourrait nous faire renoncer à nourrir notre foi.

Le problème est que lorsqu’on ne se nourrit plus, spirituellement, la faim spirituelle ne se fait pas sentir pour nous ramener à Dieu. Simplement Dieu se fait de plus en plus lointain. La foi diminue. On remplace Dieu par toutes sortes de choses, insensiblement.

La solution est dans un acte de volonté pour chercher et trouver Dieu là où l’on peut encore le trouver : la messe à la télévision ou sur Internet, la prière personnelle, la méditation de l’Ecriture sainte, etc. Nos habitudes religieuses ayant été chamboulées, il nous faut recréer le cadre spirituel dans lequel nous pourrons vivre notre foi et la nourrir. Soyons donc très à l’écoute des diverses propositions qui nous sont faites pour que, à la fin du confinement, alors que bien des personnes auront progressé spirituellement, nous n’ayons pas, nous-mêmes, régressé.

Père Jean-Pierre Durand

Neuvaine à Saint Joseph travailleur

Le 1er mai nous fêterons Saint Joseph travailleur.

Saint Joseph, en plus d’avoir été l’époux de la Vierge Marie, et le père adoptif de Jésus, a été un travailleur.

Il a connu la réalité de la vie professionnelle.

En ce temps d’incertitudes sur le plan professionnel, unissons-nous dans la prière auprès de lui pour lui confier ceux et celles que nous connaissons et qui rencontrent des difficultés..

Nous prierons chaque jour du 23 avril au 1er mai à cette intention à la messe quotidienne de la paroisse.

Nous prierons à la fin de la messe avec la prière ci-dessous. Vous pouvez vous unir à la neuvaine, soit en suivant la messe retransmise de la paroisse, soit en disant la prière de votre côté.

Saint Joseph, gardien de la Sainte Famille,

vous dont les mains furent assez douces pour entourer le corps de l’Enfant Dieu ;

le regard assez perçant pour déceler l’œuvre de Dieu ;

le cœur assez ingénieux pour mettre Jésus Christ à l’abri du méchant;

saint Joseph, entourez chacun des membres du Peuple de Dieu de la même tendresse.

Ecartez les dangers qui menacent la terre et tous ses habitants.

Elargissez le cœur de toutes les créatures de Dieu dans chaque pays du monde.

Que l’Esprit modèle notre personne.

Que Dieu Trinité soit présent en chacune de nos vies, comme une sève vivifiante.

Ainsi nous travaillerons, nous agirons comme vous l’avez fait,

pour que le Règne de Dieu vienne,

que sa volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Amen.

(télécharger la prière : Gardien de la sainte famille)

La lettre du 18 avril

INFORMATIONS ET ÉVÉNEMENTS

Au cours de cette nouvelle semaine de confinement, nous reprenons les mêmes éléments pour rester proche de vous, à votre service :

  • La Chaîne Internet de la Paroisse où nous diffusons en direct 3 offices par jour
  • Le parcours Ensemble Portés par le Christ où nous nous mettons à son écoute pour vivre ce temps si particulier
  • Pour approfondir et comprendre, les pages sur les Paroles d’Eglise sur ce temps d’épidémie et Approfondir sa foi en ce temps de confinement
  • Pour laisser vos commentaires et réactions, vous trouvez un espace sur la majorité des pages du site de la paroisse. Vous pouvez aussi nous écrire à paroissesjoart10@gmail.com ou bien nous téléphoner au 01 46 07 92 87
  • Un service d’écoute et prière

LA CHAÎNE INTERNET DE LA PAROISSE

LE DIRECT sur https://saintjosephartisan.fr/?p=4154

Nous vous proposons de nous retrouver tout au long de la semaine sainte pour les offices :

Tous les jours (sauf le lundi)

• Louange à 9h30
• Chapelet à 17h30 à Notre-Dame des Malades

   Messes

• Du mardi au vendredi à 18h30
• le samedi à 12h15
• Le dimanche à 11h

➡️ Les feuilles de chants à télécharger vous attendent sur cette page.

LES REPLAY : Voir les précédents enregistrements sur https://www.twitch.tv/StJoArt

Quêtes

Comme vous le remarquez, nous ne recevons plus de don à la quête puisqu’il n’y a plus de célébration publique.

Malgré tout, les frais de la paroisse continuent à courir. C’est pourquoi nous vous proposons un autre moyen de donner ce que vous auriez donné à la quête :


La paroisse à votre service

En ce temps de confinement, vous trouvez sur la page La Paroisse à votre Service du site de la paroisse :

Service d’Écoute et de Prière Pendant ce temps d’épreuve du confinement, un service d’écoute par téléphone est mis en place au niveau de la paroisse. Pour se confier à quelqu’un, partager ce que l’on vit, se confier à la prière ou prier ensemble

L’homélie du jour Tous les dimanches, l’intégralité de l’homélie ; en semaine : un point de réflexion


Paroles d’Église sur ce temps d’épidémie

Nombreux sont nos pasteurs (pape, archevêque de Paris et autres évêques) à s’être exprimés sur la période que nous vivons.

Leurs réflexions sont essentielles pour nous diriger.

Nous en avons rassemblé quelques unes sur cette page :


Approfondir sa foi en temps de confinement

Sur cette page vous trouverez des liens vers différentes sites internet qui proposent des ressources qui peuvent être utiles ces temps-ci (et + si affinités)


Communauté de l’Emmanuel

Quelques initiatives pour vous aider à vivre votre foi dans cette période :

• Vivre la messe en direct sur la Péniche, à Paray le Monial ou à la Trinité des Monts
• Soutenir la prière : des applis ; temps de prière en vidéo ; méthodes de prière proposées ; prières pour la fin de l’épidémie
• Des idées pour se mobiliser et prendre soin de son prochain
Nourrir sa foi : enseignements ; cours en ligne ; pour les enfants
• Cathoflix pour les JEUNES
• Emmanuel Music : Play list ; album
• Partager vos initiatives

Dans le diocèse

• La chronique du jour de Mgr Michel Aupetit
• Covid-19 : Nous devons tous continuer à servir la charité
Entretiens de Michel Aupetit sur la messe
• Les interventions de Mgr Michel Aupetit

« La paix soit avec vous ! »

La route semble longue…On avait fait un bon bout de chemin déjà…et voilà que c’est reparti pour un tour ! Encore 1 mois minimum de confinement avons-nous appris il y a quelques jours. Et pour ce 2ème tour, cela colle moins bien avec ce que nous célébrons dans la liturgie. Autant pour le carême, on voyait un lien, autant pour le temps de Pâques et de la résurrection…c’est moins immédiat !

Et si on voyait les choses autrement ? A bien regarder, il nous est finalement donné, au cœur de cette période de confinement à rallonge, d’être renouvelés par la fête de Pâques qui arrive comme une oasis au milieu du désert. L’occasion d’une nouveauté, non pas à l’extérieur, mais à l’intérieur. Dans le cœur.

Pour cela, la fête de la Divine Miséricorde, le 2ème Dimanche de Pâques (ce 19 avril), tombe à pic. Cette fête a été instituée par Jean-Paul II le 30 avril 2000, jour où il canonisait sainte Faustine. Jésus s’était confié à elle (Il l’appelait sa « secrétaire »), et lui avait transmis sa requête de l’institution de cette fête. Il promit à propos de ce jour : « les entrailles de ma Miséricorde sont ouvertes et Je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s’approchent de la source de ma Miséricorde » (Petit Journal, n°699). Il lui transmit également : « Je donne aux hommes un vase, avec lequel ils doivent venir puiser la grâce à la source de la Miséricorde, ce vase, c’est cette image* avec l’inscription : ‘Jésus, j’ai confiance en Toi !’ » (PJ 37).

Ce jour-là, on lit l’Evangile où Jésus apparaît aux disciples confinés chez eux. Jésus vient à leur rencontre, et leur dit : « La paix soit avec vous ! ». Et soufflant sur eux : « Recevez l’Esprit Saint ». Accueillons ces paroles divines de consolation, qu’elles nous pénètrent et nous renouvellent.

* Voici l’image :

Père Benoit

 

Ps : le groupe whatsapp ‘Carême avec St Joseph’ est lui aussi prolongé ! Nous sommes en train de le re-baptiser, ce sera quelque chose comme ‘Au Cénacle avec Joseph et Marie’. Vous pouvez encore rejoindre le groupe, qui permet de garder contact, confier des intentions de prière, échanger…(pour cela, envoyer un email à la paroisse avec votre n° de tél)

Résurrection en confinement

Christ est ressuscité, il est sorti du tombeau vivant et vainqueur ! C’est trop bien ! Chocolat pour tout le monde ! Alléluia !

Cette année le Triduum pascal a été légèrement différent que d’habitude. Pour la plupart d’entre nous, nous avons assisté aux célébrations depuis nos maisons. Nous avons dû lutter contre la distance, les mauvaises connexions d’internet et les micros qui ne marchent pas toujours comme prévu. Mais nous sommes également sortis vivants et vainqueurs ! C’est l’heure d’entrer dans la nouvelle vie avec le Christ. « Voici, je fais toutes choses nouvelles » (Ap 21, 5). Il est temps de vivre en enfants de lumière, faisant rayonner cette nouveauté partout !

Mais il y a là une question pour nous. Comment manifester un changement si radical dans nos vies, quand la vie quotidienne continue comme avant ? Comment manifester la liberté de la Résurrection en confinement ? Il semble que « la quarantaine » n’a pas compris son propre nom. Nous avons fait les quarante jours de Carême. Ça devrait être terminé…

Cette question est sérieuse, mais elle n’est pas nouvelle. Jésus a passé sa vie terrestre à lutter contre ceux qui voulaient un messianisme terrestre. Il devait résister à ceux qui voulaient prendre les armes contre l’oppresseur romain. Jésus est un roi puissant, mais il n’utilise pas sa puissance comme les hommes. Depuis la Résurrection du Christ, sa lumière ne remplace pas la vie quotidienne, elle l’illumine. C’est précisément dans notre vie « habituelle », « normale », que nous avons à faire rayonner le Christ. Comment est-ce que je peux témoigner de la Résurrection du Christ dans ma vie confinée aujourd’hui ? Quelles sont les occasions que Jésus me donne pour vivre de sa vie à Paris en 2020 ?

Père Kit Rodger


Le parcours ENSEMBLE PORTÉS PAR LE CHRIST

Retrouvez-nous tous les mardis, jeudis et samedis sur Internet

➡️ Le formulaire d’inscription se trouve tout en-bas de cette page ⬇️

« Tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu » (Romains 8, 28)

Avec le Christ, nous savons que toute épreuve est l’occasion d’un passage.

Nous vous proposons d’entrer dans la confiance, le sens de l’épreuve que nous vivons, comment la vivre en famille, préserver l’amour dans le couple, retrouver la paix… pour que cette épreuve soit fructueuse pour chacun.

Avec pour intervenants les prêtres et quelques fidèles de la paroisse de façon à surmonter ensemble cette épreuve du confinement.

Parce qu’ensemble nous formons une famille réunie autour du Christ qui est notre force. Lui qui a déjà porté nos souffrances pour nous faire participer à sa résurrection.

➡️ Une vidéo, la parole de Dieu et une action vous seront proposées trois fois par semaine les mardis, jeudis et samedis.
Bonus : Voici le lien vers la page des témoignages sur ce temps de confinement. Lien vers les témoignages

La lettre du 12 avril

L’octave de Pâque

Durant 8 jours, l’église fête la Résurrection du Christ. C’est un événement si important qu’il nécessite bien huit jours de méditation. Du dimanche 12 au dimanche 19 avril.
Ces huit jours sont appelés l’octave de Pâque.

Tous les jours, nous retransmettrons sur La chaîne Internet de la paroisse la louange et la messe (voir les horaires ci-dessous).

Nous retransmettons aussi, depuis le début du confinement, le chapelet tous les jours à 17h30, pour prier Notre-Dame des Malades pour ceux qui sont malades et en particulier du coronavirus.


LA CHAÎNE INTERNET DE LA PAROISSE

LE DIRECT

sur https://saintjosephartisan.fr/?p=4154

    Nous diffusons les offices suivants :

   Tous les jours

Louange à 9h30
Chapelet à 17h30 à Notre-Dame des Malades

   Messes

• Du lundi au vendredi à 18h30
• le samedi à 12h15
• Le dimanche à 11h

LES REPLAY

Voir les précédents enregistrements sur :

 https://www.twitch.tv/StJoArt


Quêtes

Comme vous le remarquez, nous ne recevons plus de don à la quête puisqu’il n’y a plus de célébration publique.

Malgré tout, les frais de la paroisse continuent à courir. C’est pourquoi nous vous proposons un autre moyen de donner ce que vous auriez donné à la quête :


La paroisse à votre service

En ce temps de confinement, vous trouvez aussi sur le site de la paroisse sur la page La Paroisse à votre Service :

Ensemble Portés par le Christ : tous les mardis, jeudis et samedis sur le site de la paroisse, un enseignement, une parole de Dieu et une action (sur inscription en bas de cette page ⬇️)

Service d’Écoute et de Prière Pendant ce temps d’épreuve du confinement, un service d’écoute par téléphone est mis en place au niveau de la paroisse. Pour se confier à quelqu’un, partager ce que l’on vit, se confier à la prière ou prier ensemble

L’homélie du jour Tous les dimanches, l’intégralité de l’homélie ; en semaine : un point de réflexion


Paroles d’Église sur ce temps d’épidémie

Nombreux sont nos pasteurs (pape, archevêque de Paris et autres évêques) à s’être exprimés sur la période que nous vivons.

Leurs réflexions sont essentielles pour nous diriger.

Nous en avons rassemblé quelques unes sur cette page :


Approfondir sa foi en temps de confinement

Sur cette page vous trouverez des liens vers différentes sites internet qui proposent des ressources qui peuvent être utiles ces temps-ci (et + si affinités)


Communauté de l’Emmanuel

Quelques initiatives pour vous aider à vivre votre foi dans cette période :

• Vivre la messe en direct sur la Pèniche, à Paray le Monial ou à la Trinité des Monts
• Soutenir la prière : des applis ; temps de prière en vidéo ; méthodes de prière proposées ; prières pour la fin de l’épidémie
• Des idées pour se mobiliser et prendre soin de son prochain
• Nourrir sa foi : enseignements ; cours en ligne ; pour les enfants
• Cathoflix pour les JEUNES
• Emmanuel Music : Play list ; album
• Partager nos initiatives

Dans le diocèse

Bénédiction de la ville de Paris, le jeudi saint
• Covid-19 : Nous devons tous continuer à servir la charité
Entretiens de Michel Aupetit sur la messe
• Les interventions de Mgr Michel Aupetit
• Mgr Vingt-Trois : La vulnérabilité est la première leçon de cette crise



Ce confinement est un temps de grâce

Témoignages

Parce que la foi grandit en étant partagée, chez celui qui témoigne comme chez celui qui entend.

Vous aussi vous avez quelque chose à partager ? Envoyez-le nous (paroissesjoart10@gmail.com)


Quand la provende du ciel se présente face à vous

Mi-mai.

C’est l’heure. Il est temps de revenir sur ces énigmes spectaculaires qui se présentent, face à nous, quand le ciel et la terre sont rejoints fugacement. L’une d’entre elles vécue, éprouve ma vision de la réalité. Elle m’enjoint à dire ce qui ne peut se dire.

Comme décrit précédemment, un film, dont j’étais acteur, se déroula paradoxalement sous mes yeux. Ce jour-là, dans le contexte d’une perte brutale du goût gustatif et de l’odorat, associée à une hypersomnie déraisonnable, je vis mon esprit quitter mon corps, le corps partant vers la gauche et l’esprit vers la droite. La décorporation se fit dans le climat d’une grande douceur et même facilité. Je ne me souciais pas de mes proches et avais une confiance absolue dans la réalité de la scène. Aucun sentiment d’impuissance ou de regrets. Pas d’affect. Un abandon étrangement assumé, rien d’égoïste.

Par contre, bien que de nature très vivante en général, je me trouvais, là, dans un état plus-que-vivant. Cette expérience de sur-vie intense chamboule ma vision de la vie de tous les jours, comme si je pressentais que nous ne percevons qu’une part infime d’une réalité plus englobante.

En y repensant, ma vie aurait pu aller dans les deux sens. Même si j’ai appris ultérieurement que j’avais écrit un petit mot à ma femme (qu’elle n’a pas souhaité me montrer), je n’ai pensé à un quelconque moment que j’allais mourir.

Aurais-je vécu la fameuse expérience d’une EMI (expérience d’une autre réalité de la mort imminente) ou d’une atteinte neurologique transitoire (et peut-être même un accident ischémique transitoire ayant entraîné une souffrance en oxygène d’une ou plusieurs régions de mon cerveau, laquelle aurait provoqué une hallucination) ?

Quand le charnel manifeste le spirituel, quand les chemins du corps et de l’esprit se séparent, dans ce non-interprétable inappropriable, où élit domicile notre sentiment d’humanité ?

Discerner prend du temps. Les mots utilisés sont bien impropres à cette expérience. En portons-nous la responsabilité ? Ayant fait cette expérience, aurais-je une responsabilité par rapport aux autres ? Saint Paul fait savoir que les dons et leur usage concourent tous, malgré leur diversité, au bien de l’Église (1 Cor. XII, 8-10).

Un paroissien


J’ai cru… et je me suis relevée

J’ai beaucoup de chance ! Je tombe rarement malade … A peine une petite rhino chronique chaque hiver depuis des années ..

Nousommes au début du mois de février et cette année, c’est différent ! Tout a commencé comme d’habitude ; des petitemigraines, de la fièvre, la toux … Généralement ça ne dure pas plus de trois jours ! 
 
Cette fois, ma « petite rhino » s’éternisait, les maux de tête étaient violents et cette grosse fatigue ! J’ai comprique quelque chose n’allait pas la première foique je suis allée faire mes courses en bas de la maison. J’avais le souffle trècourt et chaque geste devenait un douloureux effort ! Et surtout, j’étais « clouée » au lit depuis près de 15 joursans pouvoir ni manger, ni rien faire d’autre à part dormir.
 
Je me suis alorsouvenue du Coronavirus, on l’appelle le COVID-19 maintenant. Les médias en parlaient comme d’une petite « grippette » qui touchait essentiellement les personnes âgées…
J’avais aussi entendu dire que la seule manière de la soigner était de prendre du paracétamol et de se reposer. J’ai suivi le conseil mais ça ne passait toujours pas et je n’arrivais pas à joindre le médecin. L’appel au samu n’aboutissait paet j’étaiseule chez moi ne sachant pas vraiment quoi faire ! 
 
Un matin, j’en ai eu assez ! je me souviens avoir pensé « Mon Dieu, il est hors de question que j’attrape ce truc ! Cette maladie n’a pas le droit d’être là, elle doit dégager !! Toi tu me veux en bonne santé !« 
Alors je suis entrée en « guerre » contre cette maladie. Je me suis armée de ma boite de paracétamol… Et de mon chapelet !! 
J’étais comme énervée d’avoir un « squatteur » qui m’empêchait de fonctionner normalement. Alors dans mes prières, je lui ordonnais de partir! Je récitais mon chapelet et je me rappelais des paroles du Seigneur. Aucune angoisse. Au contraire, j’étais furieuse que ce « truc », cet ennemi, veuille s’en prendre à moi alorque mon Dieu m’avait donné cette parole : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, je te garderai aussi de l’heure de l’épreuve qui va venir sur la terre habitée tout entière, pour éprouver ceux qui habitent sur la terre » (Apocalypse 3, 10). Et je l’ai cru. 
Je me suis relevée deux jours plus tard. Comme si de rien était… Merci mon Dieu ! 
 
Nathalie K

Je voyais nettement mon corps partir

C’était la fin mars ou au début du mois d’avril. La précision n’est plus d’actualité, l’urgence est dépassée.

J’ai été très gravement malade durant disons trois semaines. Subitement. Tout commença par un chat intempestif dans la gorge. Pourquoi pas ! Une toux s’ensuivit. Elle s’installa. Les remèdes alternatifs furent priés de résoudre le problème (pastilles à sucer, essences naturelles à respirer). Voilà ce dont je me souviens. Que je maigrisse très rapidement de 7 kgs, perde ma voix au point de devoir écrire pour communiquer avec ma femme, abhorre toute odeur, n’éprouve plus de sensations gustatives, je fus incapable d’en tirer la moindre conséquence. Et je dormais quasiment 20 heures par jour. La température corporelle ? Modérée, hormis une poussée à 37°8. Le pire était à venir : à un moment donné, couché, je voyais nettement mon corps partir disons du côté gauche et mon esprit du côté droit. Sereinement, calmement. Aucune angoisse ne s’emparait de moi. Mon esprit acceptait cette dissociation inquiétante. Cet au-revoir ou adieu, que sais-je ? Ma femme l’ignorait, je ne m’exprimais plus. Toutefois, elle avait été surprise que je lui ai écrit un petit mot (quand ? je l’ignore) pour lui nommer les « personnes à prévenir » et quelques autres consignes. Toutefois, quand je fus pris violemment d’une toux qui dépassait l’entendement et que je lui disais que mon diaphragme bougeait telle une peau de tambour qui résonnait, elle prit en mains la situation. Appela les services d’urgence, en vain. Appela une camarade pneumologue qui résidait près de chez nous. Celle-ci vit l’urgence d’intervenir avec une trousse de réanimation. Je ne l’ai pas vue arriver. Plus tard je me vis avec un masque de respirateur. Un traitement médicamenteux s’ensuivit. L’hôpital fut évité. Re-vivant, hors de toute séquelle, je le suis ! Seul, plusieurs auraient fleuri une tombe.

« L’homme, c’est de la nuit, du vide, du moment. Du lierre qui se tord sur de l’escarpement. Qu’est-il ? il ne le sait. Il est un, il est double. Lui-même est une preuve en même temps qu’un trouble » (Victor Hugo, Dieu).

Nos chers prêtres ont prié pour moi. Sans doute aussi nos chères Religieuses. Silencieusement. Personne ne fut en guerre.

La question du discernement, relativement à mon expérience, je souhaite l’exprimer dans un prochain texte, n’ayant pas tout dit. Car expérience mystique il y eut. Il y a aujourd’hui encore.

Re-vivant ? Re-vivifié ! A plus tard, donc !

Un paroissien


Je me sens… aimée de notre Père Céleste

Bien consciente que c’est une période très difficile pour tous , je me sens toutefois sous la protection Divine et aimée de notre Père Céleste.

Mon confinement est pour moi comme dans  le passage du Deutéronome 32.11  : » Dieu est Pareil à l’aigle qui éveille sa couvée, Voltige sur ses petits, Déploie ses ailes, les prend, Les porte sur ses plumes. »

Et je le confirme aujourd’hui, car en effet a ce jour, Dieu a mis dans ma vie des personnes capables de nourrir ma foi, me ramener à l’essentiel , sans que je présage que cette épidémie viendrait un jour.

Pour autant Dieu me préserve également du visage de la mort, car  je ne suis pas confrontée aux situations graves de cette épidémie telles que peuvent rencontrer les soignants, pompiers , agents de polices et toutes les personnes qui continuent de travailler ..Si l’aigle voltige sur ces petits c’est bien pour qu’ils aient confiance et soient sereins, qu’il ne soient pas attirés par le danger ou d’autres maux qui pourraient les emporter.

Le temps que je ne pensais pas avoir pour faire comprendre à ma fille, pour dire à ma fille que je l’aime, les moments où j’étais préoccupée par mes projets, c’est aujourd’hui du temps que je peux pleinement consacrer à Dieu, en lui remettant mes intentions, mes craintes, mes joies, mes aspirations, mes désirs, c’est aussi le temps où je peux, je pense, répondre à ce que Jésus demande à chaque baptisé : c’est à dire de lui faire confiance et de le laisser agir dans nos vies afin de se laisser inclure dans ce projet d’AMOUR que le Père a pour ses enfants.

Jeannette, 1er mai 2020


Guéri du coronavirus

Le 19 mars, jour de la fête de saint Joseph époux de Marie, les symptômes du coronavirus commencèrent à se manifester et allèrent croissant : fièvre, fatigue, toux, goût et odorat altéré… J’appelai le SAMU qui me dit de prendre du paracétamol et de rester confiné, je pouvais être contagieux. Mais sans confirmer s’il s’agissait du coronavirus et sans faire de test de dépistage.

Avec la fatigue, je dus réduire mes activités et même la prière. Je dépendais de mes frères pour qu’on m’apporte à manger. Je passais le plus clair de mon temps couché. Pour préserver le moral, je décidai de ne pas regarder les informations qui égrenaient sans fin le nombre de morts et les difficultés à lutter contre cette maladie.

Comme à chaque fois qu’il m’arrive quelque chose, je décidai aussi de l’offrir au Seigneur pour les paroissiens, afin qu’il les bénisse. J’espère et je sais, dans la foi, que le Seigneur le fait. En tous cas, comme à chaque fois, ce qui est extraordinaire est la façon qu’a le Seigneur de venir porter avec moi ma (petite) croix. En effet, je remarquais que je gardais vraiment le moral. J’envisageais même la mort sans peine. Il faut dire que je n’eus pas de complication respiratoire.

Au bout de deux semaines, les symptômes disparurent et la forme revint (avec quelques kilos en moins, ce qui ne fait pas de mal).

Je rends grâce à Dieu pour toutes les personnes qui ont prié pour nous et pour le Seigneur qui était vraiment là dans cette maladie.

Père Jean-Pierre Durand, 57 ans


Mon confinement : une mise à l’épreuve qui nous enrichit

Je suis confinée avec mes deux enfants. Je remercie chaque jour le Seigneur de partager ce temps avec eux. Mais, de nature impatiente et hyperactive, je vis ce confinement comme une épreuve.  Comme Jésus c’est une traversée du désert. Les tentations me guettent : les craintes, les doutes, les questions, la peur mais  j’apprends à me laisser guider par Dieu. J’apprends à vivre au jour le jour sans trop me poser de questions comme mes enfants car ils se sont rapidement adaptés. J’apprends beaucoup d’eux. Je redeviens une enfant qui fait confiance en son Père. C’est un temps pour apprendre à mieux me connaître. J’ai appris à attendre, à faire confiance au Seigneur. Il est important de mettre à profit cette pause. Je joue tous les jours à des jeux de société avec mes enfants, à cuisiner avec eux. C’est aussi un temps enrichissant pour moi car je m’instruis en apprenant l’hébreu et en reprenant mes anciens cours de guitare. En sortant de ce confinement, nous serons transformés comme la chrysalide.

Audrey, 28 avril

En bonus, une chrysalide :

Chrysalide


Drôle de période… Et pourtant… mon regard est tourné vers la lumière

Drôle de période. Drôle de temps. Et pourtant. Au milieu de l’épidémie, de la crise, de l’angoisse, de la menace, de la tristesse parfois et de la peur, mon regard est tourné vers la lumière. Vers le beau.

Le Confinement. Drôle de mot qui résonne comme un appel d’urgence… Une urgence à vivre, à aimer, à ralentir, à prendre soin. De soi, des autres. Une invitation à se tourner vers l’essentiel.

Je vis seule dans mon appartement. Je n’ai pas toujours aimé la solitude. Elle me faisait peur. Alors je m’enivrais de bruit. De beaucoup de bruits. Et un jour Dieu est entré dans ma vie. Et il a tout chamboulé…

Plusieurs semaines que je re-découvre la beauté du silence. Je me sens comme enveloppée, protégée … Mise à part dans un dialogue profond et intime avec le Seigneur. Et c’est beau. Mon appartement, ma maison, est devenue ma « petite église », mon espace sacré, mon Cénacle… Sa présence est partout … Et je sais que je ne suis pas seule. Avec moi, il y a Jésus, La Vierge, Marie-Madeleine, … Et puis il y a cette icône du Sacré Coeur de Jésus posée sur ma cheminée (merci Père Benoît). Ses bras sont tendus vers moi. Ses mains sont ouvertes. Son regard est doux.. Alors chaque fois que je me trouve dans mon salon j’y jette un coup d’œil et je rends grâce d’être autant aimée et chérie. D’avoir l’immense privilège de Sa présence chez moi. Alors je l’écoute. Et je rends grâce. Merci Seigneur de m’avoir choisie ! Merci pour tant d’amour. Merci pour ta Paix.

Nathalie K.

24 avril


Bien qu’il y ait des privations, ce fût un temps de grâces

Ce carême a été pour moi un temps de silence. De prière. Soutenu par la louange !
DESERT. « Chanter Dieu – temps de carême – avec les moines de la Pierre-qui Vire »
Par KTO j’ai pu suivre toutes les cérémonies de la semaine sainte – grâce à Dieu.
Toutes les communications téléphoniques me confirment : « bien qu’il y ait des privations, ce fût un temps de grâces ». Sans oublier les détresses du monde.
Confiance – confiance. Jésus est ressuscité.
Merci de son Amour pour nous.
Sans oublier les souffrances de sa Mère au pied de la croix.

Une paroissienne

19 avril


Ce confinement devient vivifiant et ressourçant

La première chose qui nous stupéfait est le fait que notre vie ait été mise pendant un moment sur pause.

Nous vivons un moment suspendu, une parenthèse presque irréelle. Cela nous donne le temps de réfléchir sur nous-même, sur nos activités. D’une vie qui passe comme un tourbillon et où la maison n’est qu’un couloir par lequel on passe pour entrer et sortir, la maison redevient un lieu de paix, de réflexion, d’échanges. On prend le temps de s’écouter et d’écouter. D’une vie autocentrée et pleine de certitudes, le point de vue des personnes de notre entourage devient essentiel, source de réconfort. Nous avions oublié que nous pouvions vraiment compter sur notre entourage. Ce que nous prenions pour acquis semble nous échapper, ce que nous avions oublié redevient prioritaire. Ce confinement devient vivifiant et ressourçant.

Nous vivons un grand moment de communion avec les autres puisque nous expérimentons la même chose. Nous avons le temps de réfléchir, de penser à chacun des membres de notre famille, de nos amis, de notre communauté paroissiale. Comment vont nos curés qui ont été touchés par le virus ?   Comment vont les sœurs ? Comment vont ceux avec qui nous avons l’habitude d’échanger la paix du Christ. Et le personnel soignant ? L’inquiétude pointe suivie du réconfort quand nous apprenons que les nouvelles sont bonnes. Jésus est au milieu de nous, il souffre pour nous et nous sauve, comme disait Père Kit ce dimanche.

Quand le confinement sera levé, est-ce que tout recommencera comme avant ? Qu’aurons-nous appris de cette parenthèse ?  Jésus sera toujours au milieu de nous.

Julien

30 mars


J’ai le sentiment que ce confinement est à la fois une épreuve mais aussi une chance

Ça y est nous sommes en quarantaine, obligés de rester chez nous !

Nous sommes confinés tous les quatre dans notre appartement, privés de sortie et de distraction extérieure, mais aussi de nos proches, amis et collègues. Au début, c’était difficile mais au fur et à mesure que les jours passent nous réinventons notre quotidien, nous revenons à des choses essentielles et simples : partager des moments de joie, des jeux de société ou autres, des rigolades, échanger sur des sujets, ranger et organiser notre intérieur. Mais aussi prendre soin de nous et des autres qui sont parfois seul en prenant le temps de les appeler.

En ce temps de Carême, ce confinement est une opportunité de rester connecté à notre créateur et de passer à la vitesse 5G. Nous nous rassemblons en famille dans des moments de prière, revoyons nos cours de catéchuménat et lisons le magnificat ainsi que des passages de la bible. On échange, on partage, on débat, on s’enrichit sur le sujet.

Par ailleurs, Je m’interroge … en plein cœur de ce fléau, il y a t’il quelque chose de grand qui se passe?
En discutant avec des proches ou moins  proches, j’ai le sentiment que ce confinement est à la fois une épreuve mais aussi une chance, un temps de grâce pour fortifier notre foi, y revenir pour certains ou la découvrir pour d’autres, faire grandir notre amour envers les uns et les autres.

A nous de saisir cette chance en s’appropriant ce temps de grâce.

Caroline

4 avril


Mon aujourd’hui est autre comme « surréaliste »

Ce confinement est un temps de grâce qui m’est donné pour rejoindre Jésus au désert.

Quel beau cadeau !  En effet, en plein carême je n’ai même pas le choix de voir ailleurs, la tentation de sortir, me distraire. Rien.  Aucun choix que de rester « confinée » chez moi à la maison et dans ma maison intérieure, mon cœur.

En moi, un cœur à cœur avec Jésus qui me mène vers le puits profond où je trouve l’eau vive qui me désaltère, me donne la vie et l’envie de sortir vers les autres, ma famille, mes familiers, moins familiers, mon prochain, mon lointain : mails, téléphones, prières, réunions spirituelles…m’ouvrir et partager Jésus avec eux…

Chez moi, dans la maison, entreprendre de ranger, de me désencombrer… Constat : je m’aperçois qu’en rangeant ma maison, je range ma vie. Intérieurement, extérieurement, quelle énergie me donne ce confinement ! Je renais… Cela me rappelle quelqu’un  qui a vu Jésus ce 4e dimanche de carême, dimanche de la joie.

Je trouve une joie immense dans cette relecture quotidienne. Plus je rentre en moi, plus je me rends compte combien j’ai été aimée dans ma vie. Bien sûr il y a eu des moments difficiles, mêmes très dures mais quoiqu’il en soit j’ai avancé et aujourd’hui je regarde avec sympathie la jeune femme que j’ai été et j’avance sûrement et sereinement vers un chemin où me mène mon Dieu. Je ne connais pas ce chemin, seul Lui la connaît… je me laisse conduire…

Mon aujourd’hui est autre comme « surréaliste » avec la messe quotidienne du matin avec le pape François et l’adoration qui s’ensuit. Puis mes journées se remplissent d’elles-mêmes… curieusement, quand le soir tombe, je suis fatiguée et tombe de sommeil. Mes journées sont donc bien remplies !

Hier, en plus de la joie d’entendre toutes les catéchumènes que j’ai accompagnées et qui vont toutes bien, j’ai eu la fierté d’apprendre que le 1er médecin décédé du coronavirus est d’origine malgache. Il est revenu en pleine forme de Madagascar, heureux de « rendre service »… son épouse est elle aussi médecin.

Marie-Claude

27 mars

Paroles d’Eglise sur ce temps d’épidémie

  • Témoignage de Marie-Odile, infirmière chrétienne en soins palliatifs

Voir la vidéo

  • Lettre du cardinal Robert Sarah « sur le culte catholique en ces temps d’épreuves » (8 mai 2020)

Lire la lettre

  • Réactions des évêques à l’annonce par le 1er ministre de la reprise des cultes le 2 juin au plus tôt :

 » Nous devons revêtir la tenue de serviteur « , Edito de Mgr Benoist de Sinety du 30 avril 2020 :

– « Aller à la messe, ce n’est pas aller au cinéma, ce n’est pas une distraction, c’est quelque chose de vital ». Chronique de Mgr Michel Aupetit du 29 avril sur Radio Notre-Dame :

– La réaction de Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre et membre du conseil permanent de la conférence des évêques de France.

 

 

  • « Dieu nous a-t-il envoyé le coronavirus ? »

Article de Mgr Philippe MARSSET, évêque auxiliaire de Paris. Lire l’article

  • « Les aumôniers doivent pouvoir se rendre au chevet des malades ! »

Tribune de Mgr Benoist de Sinety, vicaire général, publiée le 29 mars 2020 sur FigaroVox. Lire la tribune

Extraits :

« La vulnérabilité est la première leçon de cette crise »

 » (…)nous sommes en train de vivre un Carême de réalité et non plus un Carême d’intention  »

 » il nous faut rechercher comment ce qui arrive peut être un chemin et un appel  »

  • Message des évêques de France pour le 25 mars (Annonciation, solennité de la Vierge Marie)   Lire le message

 

L’homélie du jour ; écoute-prière

Vous trouverez ici différents service que la paroisse met à votre disposition :  le service d’écoute et de prière et l’homélie du jour.

Bonus : Voici le lien vers la page des témoignages sur ce temps de confinement. Lien vers les témoignages

SERVICE D’ECOUTE ET DE PRIERE

Pendant ce temps d’épreuve du confinement, un service d’écoute par téléphone est mis en place au niveau de la paroisse.

Pour se confier à quelqu’un, partager ce que l’on vit, se confier à la prière ou prier ensemble. Appelez Maria-Isabel au 06 27 03 56 94.

Il y a également un service d’écoute mis en place par le Diocèse de Paris. Un numéro d’écoute dans ce temps de détresse : soignants, familles, malades…Vos questions éthiques ou spirituelles. Appelez le 01 78 91 91 78. Voir le lien

 » Un frère appuyé sur un autre frère est une citadelle imprenable  » (Prv 18,19)

 » Je vous le déclare encore, si deux d’entre vous, sur la terre, se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, cela leur sera accordé par mon Père qui est aux cieux. Car, là où deux ou trois se trouvent réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux.  » (Mt 18,19-20)


L’HOMELIE DU JOUR

19 avril

L’homélie du 19 avril


9 avril, jeudi saint

Lire l’homélie


214, rue La Fayette – Paris 10e