Tous les articles par Benoît Leclerc

La lettre du 25 avril

INFORMATIONS ET ÉVÉNEMENTS

Au cours de cette nouvelle semaine de confinement, certains éléments mis en place pour rester proche de vous, à votre service, perdurent :

  • La Chaîne Internet de la Paroisse où nous diffusons en direct 3 offices par jour
  • Pour approfondir et comprendre, les pages sur les Paroles d’Eglise sur ce temps d’épidémie et Approfondir sa foi en ce temps de confinement
  • Pour laisser vos commentaires et réactions, vous trouvez un espace sur la majorité des pages du site de la paroisse. Vous pouvez aussi nous écrire à paroissesjoart10@gmail.com ou bien nous téléphoner au 01 46 07 92 87
  • Un service d’écoute et prière

Nouveautés :

  • Le parcours ‘Ensemble portés par le Christ’ a pris fin. A période nouvelle, propositions nouvelles.
  • Nous vous invitons désormais à vivre les prochaines semaines confinés comme les apôtres, Ensemble au Cénacle dans l’attente de l’Esprit Saint promis à la Pentecôte ! Plus d’infos ci-dessous…

LA CHAÎNE INTERNET DE LA PAROISSE

LE DIRECT sur https://saintjosephartisan.fr/?p=4154

Nous vous proposons de nous retrouver tout au long de la semaine sainte pour les offices :

Tous les jours (sauf le lundi)

• Louange à 9h30
• Chapelet à 17h30 à Notre-Dame des Malades

   Messes

• Du mardi au vendredi à 18h30
• le samedi à 12h15
• Le dimanche à 11h

➡️ Les feuilles de chants à télécharger vous attendent sur cette page.

LES REPLAY : Voir les précédents enregistrements sur https://www.twitch.tv/StJoArt


Quêtes

Comme vous le remarquez, nous ne recevons plus de don à la quête puisqu’il n’y a plus de célébration publique.

Malgré tout, les frais de la paroisse continuent à courir. C’est pourquoi nous vous proposons un autre moyen de donner ce que vous auriez donné à la quête :


Ensemble au Cénacle

Rejoignez le Cénacle-Whatsapp de la paroisse ! (évolution du groupe Whatsapp de Carême)

Après la Résurrection de Jésus, les disciples restèrent encore quelques temps confinés chez eux, avant d’aller parcourir le monde annoncer la Bonne Nouvelle.

Ils y restèrent tout d’abord par peur des autorités, qui ne rigolaient pas !

Mais ensuite ils restèrent confinés dans la Chambre Haute, ou Cénacle (cf. Ac 1,13-14), pour attendre l’Esprit Saint qui devait les renouveler à la Pentecôte. En effet, Jésus avait promis qu’Il leur serait envoyé :

 » vous allez recevoir une puissance, celle du Saint Esprit qui viendra sur vous ;
vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie,
et jusqu’aux extrémités de la terre.  » (Ac 1,8)

Vivons donc ce temps qui nous est donné comme les apôtres au Cénacle, avec Marie, dans l’attente de l’Esprit Saint.
Pour cela, vous pouvez rejoindre le Cénacle-Whatsapp de la paroisse.
– Le but : se préparer à recevoir l’Esprit Saint ensemble
– Les moyens : la prière, la fraternité, le partage, internet, …
Pour rejoindre le groupe, donnez-nous votre numéro de téléphone, par email (paroissesjoart10@gmail.com) ou au 01 46 07 92 87.


Témoignages

Parce que la foi grandit quand on la partage ! Et que cela permet de rester en lien. Voici le témoignage d’une paroissienne durant ce temps de confinement :

Drôle de période…Et pourtant…mon regard est tourné vers la lumière…Lire la suite

(et les autres témoignages sur le site de la paroisse)

Vous aussi vous avez quelque chose à partager ? Contactez-nous et envoyez-nous votre témoignage (paroissesjoart10@gmail.com)


Neuvaine à Saint Joseph travailleur

Nous prions, du 23 avril au 1er mai (mémoire de St Joseph travailleur), pour toutes les personnes éprouvées sur le plan professionnel.


FORTS DANS LA TRIBULATION

La communion de l’Eglise : soutien durant l’épreuve
Le livre numérique gratuit du Vatican
C’est pour exprimer la proximité et la tendresse de Dieu dans cette période de douleur, de souffrance, de solitude et de peur que le Dicastère pour la Communication du Saint-Siège a édité un livre, qui est disponible gratuitement sur internet.
«Comme le dit le titre lui-même, le livre est une tentative pour aider chacun en ce moment d’angoisse et de tribulation à être fort quand même, ce qui signifie avoir de l’espérance
Ce livret contient notamment des prières de la Tradition de l’Eglise, des parole du pape François dans ce temps d’épidémie (homélies, etc..), des moyens pour vivre la communion spirituelle et le pardon des péchés sans l’accès aux sacrements, etc …

La paroisse à votre service

En ce temps de confinement, vous trouvez sur la page La Paroisse à votre Service du site de la paroisse :

Service d’Écoute et de Prière Pendant ce temps d’épreuve du confinement, un service d’écoute par téléphone est mis en place au niveau de la paroisse. Pour se confier à quelqu’un, partager ce que l’on vit, prier ensemble…


Paroles d’Église sur ce temps d’épidémie

Nombreux sont nos pasteurs (pape, archevêque de Paris et autres évêques) à s’être exprimés sur la période que nous vivons.

Leurs réflexions sont essentielles pour nous diriger.

Nous en avons rassemblé quelques unes sur cette page :


Approfondir sa foi en temps de confinement

Sur cette page vous trouverez des liens vers différentes sites internet qui proposent des ressources qui peuvent être utiles ces temps-ci (et + si affinités)


Chronique sur le livre des Actes des Apôtres

Comment les premiers chrétiens ont vécu leur déconfinement, celui qui les a menés de la chambre haute jusqu’aux extrémités du monde ?

Chaque jour, une lecture historique et théologique à travers le regard de Luc pour apporter un éclairage sur l’époque que nous vivons est proposée par le Collège des Bernardins.


Communauté de l’Emmanuel

Quelques initiatives pour vous aider à vivre votre foi dans cette période :

• Vivre la messe en direct sur la Péniche, à Paray le Monial ou à la Trinité des Monts
• Soutenir la prière : des applis ; temps de prière en vidéo ; méthodes de prière proposées ; prières pour la fin de l’épidémie
• Des idées pour se mobiliser et prendre soin de son prochain
Nourrir sa foi : enseignements ; cours en ligne ; pour les enfants
• Cathoflix pour les JEUNES
• Emmanuel Music : Play list ; album
• Partager vos initiatives

Dans le diocèse

• La chronique du jour de Mgr Michel Aupetit
• Covid-19 : Nous devons tous continuer à servir la charité
Entretiens de Michel Aupetit sur la messe
• Les interventions de Mgr Michel Aupetit


Neuvaine à Saint Joseph travailleur

Le 1er mai nous fêterons Saint Joseph travailleur.

Saint Joseph, en plus d’avoir été l’époux de la Vierge Marie, et le père adoptif de Jésus, a été un travailleur.

Il a connu la réalité de la vie professionnelle.

En ce temps d’incertitudes sur le plan professionnel, unissons-nous dans la prière auprès de lui pour lui confier ceux et celles que nous connaissons et qui rencontrent des difficultés..

Nous prierons chaque jour du 23 avril au 1er mai à cette intention à la messe quotidienne de la paroisse.

Nous prierons à la fin de la messe avec la prière ci-dessous. Vous pouvez vous unir à la neuvaine, soit en suivant la messe retransmise de la paroisse, soit en disant la prière de votre côté.

Saint Joseph, gardien de la Sainte Famille,

vous dont les mains furent assez douces pour entourer le corps de l’Enfant Dieu ;

le regard assez perçant pour déceler l’œuvre de Dieu ;

le cœur assez ingénieux pour mettre Jésus Christ à l’abri du méchant;

saint Joseph, entourez chacun des membres du Peuple de Dieu de la même tendresse.

Ecartez les dangers qui menacent la terre et tous ses habitants.

Elargissez le cœur de toutes les créatures de Dieu dans chaque pays du monde.

Que l’Esprit modèle notre personne.

Que Dieu Trinité soit présent en chacune de nos vies, comme une sève vivifiante.

Ainsi nous travaillerons, nous agirons comme vous l’avez fait,

pour que le Règne de Dieu vienne,

que sa volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Amen.

(télécharger la prière : Gardien de la sainte famille)

« La paix soit avec vous ! »

La route semble longue…On avait fait un bon bout de chemin déjà…et voilà que c’est reparti pour un tour ! Encore 1 mois minimum de confinement avons-nous appris il y a quelques jours. Et pour ce 2ème tour, cela colle moins bien avec ce que nous célébrons dans la liturgie. Autant pour le carême, on voyait un lien, autant pour le temps de Pâques et de la résurrection…c’est moins immédiat !

Et si on voyait les choses autrement ? A bien regarder, il nous est finalement donné, au cœur de cette période de confinement à rallonge, d’être renouvelés par la fête de Pâques qui arrive comme une oasis au milieu du désert. L’occasion d’une nouveauté, non pas à l’extérieur, mais à l’intérieur. Dans le cœur.

Pour cela, la fête de la Divine Miséricorde, le 2ème Dimanche de Pâques (ce 19 avril), tombe à pic. Cette fête a été instituée par Jean-Paul II le 30 avril 2000, jour où il canonisait sainte Faustine. Jésus s’était confié à elle (Il l’appelait sa « secrétaire »), et lui avait transmis sa requête de l’institution de cette fête. Il promit à propos de ce jour : « les entrailles de ma Miséricorde sont ouvertes et Je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s’approchent de la source de ma Miséricorde » (Petit Journal, n°699). Il lui transmit également : « Je donne aux hommes un vase, avec lequel ils doivent venir puiser la grâce à la source de la Miséricorde, ce vase, c’est cette image* avec l’inscription : ‘Jésus, j’ai confiance en Toi !’ » (PJ 37).

Ce jour-là, on lit l’Evangile où Jésus apparaît aux disciples confinés chez eux. Jésus vient à leur rencontre, et leur dit : « La paix soit avec vous ! ». Et soufflant sur eux : « Recevez l’Esprit Saint ». Accueillons ces paroles divines de consolation, qu’elles nous pénètrent et nous renouvellent.

* Voici l’image :

Père Benoit

 

Ps : le groupe whatsapp ‘Carême avec St Joseph’ est lui aussi prolongé ! Nous sommes en train de le re-baptiser, ce sera quelque chose comme ‘Au Cénacle avec Joseph et Marie’. Vous pouvez encore rejoindre le groupe, qui permet de garder contact, confier des intentions de prière, échanger…(pour cela, envoyer un email à la paroisse avec votre n° de tél)

Ce confinement est un temps de grâce

Témoignages

Parce que la foi grandit en étant partagée, chez celui qui témoigne comme chez celui qui entend.

Vous aussi vous avez quelque chose à partager ? Envoyez-le nous (paroissesjoart10@gmail.com)


Quand la provende du ciel se présente face à vous

Mi-mai.

C’est l’heure. Il est temps de revenir sur ces énigmes spectaculaires qui se présentent, face à nous, quand le ciel et la terre sont rejoints fugacement. L’une d’entre elles vécue, éprouve ma vision de la réalité. Elle m’enjoint à dire ce qui ne peut se dire.

Comme décrit précédemment, un film, dont j’étais acteur, se déroula paradoxalement sous mes yeux. Ce jour-là, dans le contexte d’une perte brutale du goût gustatif et de l’odorat, associée à une hypersomnie déraisonnable, je vis mon esprit quitter mon corps, le corps partant vers la gauche et l’esprit vers la droite. La décorporation se fit dans le climat d’une grande douceur et même facilité. Je ne me souciais pas de mes proches et avais une confiance absolue dans la réalité de la scène. Aucun sentiment d’impuissance ou de regrets. Pas d’affect. Un abandon étrangement assumé, rien d’égoïste.

Par contre, bien que de nature très vivante en général, je me trouvais, là, dans un état plus-que-vivant. Cette expérience de sur-vie intense chamboule ma vision de la vie de tous les jours, comme si je pressentais que nous ne percevons qu’une part infime d’une réalité plus englobante.

En y repensant, ma vie aurait pu aller dans les deux sens. Même si j’ai appris ultérieurement que j’avais écrit un petit mot à ma femme (qu’elle n’a pas souhaité me montrer), je n’ai pensé à un quelconque moment que j’allais mourir.

Aurais-je vécu la fameuse expérience d’une EMI (expérience d’une autre réalité de la mort imminente) ou d’une atteinte neurologique transitoire (et peut-être même un accident ischémique transitoire ayant entraîné une souffrance en oxygène d’une ou plusieurs régions de mon cerveau, laquelle aurait provoqué une hallucination) ?

Quand le charnel manifeste le spirituel, quand les chemins du corps et de l’esprit se séparent, dans ce non-interprétable inappropriable, où élit domicile notre sentiment d’humanité ?

Discerner prend du temps. Les mots utilisés sont bien impropres à cette expérience. En portons-nous la responsabilité ? Ayant fait cette expérience, aurais-je une responsabilité par rapport aux autres ? Saint Paul fait savoir que les dons et leur usage concourent tous, malgré leur diversité, au bien de l’Église (1 Cor. XII, 8-10).

Un paroissien


J’ai cru… et je me suis relevée

J’ai beaucoup de chance ! Je tombe rarement malade … A peine une petite rhino chronique chaque hiver depuis des années ..

Nousommes au début du mois de février et cette année, c’est différent ! Tout a commencé comme d’habitude ; des petitemigraines, de la fièvre, la toux … Généralement ça ne dure pas plus de trois jours ! 
 
Cette fois, ma « petite rhino » s’éternisait, les maux de tête étaient violents et cette grosse fatigue ! J’ai comprique quelque chose n’allait pas la première foique je suis allée faire mes courses en bas de la maison. J’avais le souffle trècourt et chaque geste devenait un douloureux effort ! Et surtout, j’étais « clouée » au lit depuis près de 15 joursans pouvoir ni manger, ni rien faire d’autre à part dormir.
 
Je me suis alorsouvenue du Coronavirus, on l’appelle le COVID-19 maintenant. Les médias en parlaient comme d’une petite « grippette » qui touchait essentiellement les personnes âgées…
J’avais aussi entendu dire que la seule manière de la soigner était de prendre du paracétamol et de se reposer. J’ai suivi le conseil mais ça ne passait toujours pas et je n’arrivais pas à joindre le médecin. L’appel au samu n’aboutissait paet j’étaiseule chez moi ne sachant pas vraiment quoi faire ! 
 
Un matin, j’en ai eu assez ! je me souviens avoir pensé « Mon Dieu, il est hors de question que j’attrape ce truc ! Cette maladie n’a pas le droit d’être là, elle doit dégager !! Toi tu me veux en bonne santé !« 
Alors je suis entrée en « guerre » contre cette maladie. Je me suis armée de ma boite de paracétamol… Et de mon chapelet !! 
J’étais comme énervée d’avoir un « squatteur » qui m’empêchait de fonctionner normalement. Alors dans mes prières, je lui ordonnais de partir! Je récitais mon chapelet et je me rappelais des paroles du Seigneur. Aucune angoisse. Au contraire, j’étais furieuse que ce « truc », cet ennemi, veuille s’en prendre à moi alorque mon Dieu m’avait donné cette parole : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, je te garderai aussi de l’heure de l’épreuve qui va venir sur la terre habitée tout entière, pour éprouver ceux qui habitent sur la terre » (Apocalypse 3, 10). Et je l’ai cru. 
Je me suis relevée deux jours plus tard. Comme si de rien était… Merci mon Dieu ! 
 
Nathalie K

Je voyais nettement mon corps partir

C’était la fin mars ou au début du mois d’avril. La précision n’est plus d’actualité, l’urgence est dépassée.

J’ai été très gravement malade durant disons trois semaines. Subitement. Tout commença par un chat intempestif dans la gorge. Pourquoi pas ! Une toux s’ensuivit. Elle s’installa. Les remèdes alternatifs furent priés de résoudre le problème (pastilles à sucer, essences naturelles à respirer). Voilà ce dont je me souviens. Que je maigrisse très rapidement de 7 kgs, perde ma voix au point de devoir écrire pour communiquer avec ma femme, abhorre toute odeur, n’éprouve plus de sensations gustatives, je fus incapable d’en tirer la moindre conséquence. Et je dormais quasiment 20 heures par jour. La température corporelle ? Modérée, hormis une poussée à 37°8. Le pire était à venir : à un moment donné, couché, je voyais nettement mon corps partir disons du côté gauche et mon esprit du côté droit. Sereinement, calmement. Aucune angoisse ne s’emparait de moi. Mon esprit acceptait cette dissociation inquiétante. Cet au-revoir ou adieu, que sais-je ? Ma femme l’ignorait, je ne m’exprimais plus. Toutefois, elle avait été surprise que je lui ai écrit un petit mot (quand ? je l’ignore) pour lui nommer les « personnes à prévenir » et quelques autres consignes. Toutefois, quand je fus pris violemment d’une toux qui dépassait l’entendement et que je lui disais que mon diaphragme bougeait telle une peau de tambour qui résonnait, elle prit en mains la situation. Appela les services d’urgence, en vain. Appela une camarade pneumologue qui résidait près de chez nous. Celle-ci vit l’urgence d’intervenir avec une trousse de réanimation. Je ne l’ai pas vue arriver. Plus tard je me vis avec un masque de respirateur. Un traitement médicamenteux s’ensuivit. L’hôpital fut évité. Re-vivant, hors de toute séquelle, je le suis ! Seul, plusieurs auraient fleuri une tombe.

« L’homme, c’est de la nuit, du vide, du moment. Du lierre qui se tord sur de l’escarpement. Qu’est-il ? il ne le sait. Il est un, il est double. Lui-même est une preuve en même temps qu’un trouble » (Victor Hugo, Dieu).

Nos chers prêtres ont prié pour moi. Sans doute aussi nos chères Religieuses. Silencieusement. Personne ne fut en guerre.

La question du discernement, relativement à mon expérience, je souhaite l’exprimer dans un prochain texte, n’ayant pas tout dit. Car expérience mystique il y eut. Il y a aujourd’hui encore.

Re-vivant ? Re-vivifié ! A plus tard, donc !

Un paroissien


Je me sens… aimée de notre Père Céleste

Bien consciente que c’est une période très difficile pour tous , je me sens toutefois sous la protection Divine et aimée de notre Père Céleste.

Mon confinement est pour moi comme dans  le passage du Deutéronome 32.11  : » Dieu est Pareil à l’aigle qui éveille sa couvée, Voltige sur ses petits, Déploie ses ailes, les prend, Les porte sur ses plumes. »

Et je le confirme aujourd’hui, car en effet a ce jour, Dieu a mis dans ma vie des personnes capables de nourrir ma foi, me ramener à l’essentiel , sans que je présage que cette épidémie viendrait un jour.

Pour autant Dieu me préserve également du visage de la mort, car  je ne suis pas confrontée aux situations graves de cette épidémie telles que peuvent rencontrer les soignants, pompiers , agents de polices et toutes les personnes qui continuent de travailler ..Si l’aigle voltige sur ces petits c’est bien pour qu’ils aient confiance et soient sereins, qu’il ne soient pas attirés par le danger ou d’autres maux qui pourraient les emporter.

Le temps que je ne pensais pas avoir pour faire comprendre à ma fille, pour dire à ma fille que je l’aime, les moments où j’étais préoccupée par mes projets, c’est aujourd’hui du temps que je peux pleinement consacrer à Dieu, en lui remettant mes intentions, mes craintes, mes joies, mes aspirations, mes désirs, c’est aussi le temps où je peux, je pense, répondre à ce que Jésus demande à chaque baptisé : c’est à dire de lui faire confiance et de le laisser agir dans nos vies afin de se laisser inclure dans ce projet d’AMOUR que le Père a pour ses enfants.

Jeannette, 1er mai 2020


Guéri du coronavirus

Le 19 mars, jour de la fête de saint Joseph époux de Marie, les symptômes du coronavirus commencèrent à se manifester et allèrent croissant : fièvre, fatigue, toux, goût et odorat altéré… J’appelai le SAMU qui me dit de prendre du paracétamol et de rester confiné, je pouvais être contagieux. Mais sans confirmer s’il s’agissait du coronavirus et sans faire de test de dépistage.

Avec la fatigue, je dus réduire mes activités et même la prière. Je dépendais de mes frères pour qu’on m’apporte à manger. Je passais le plus clair de mon temps couché. Pour préserver le moral, je décidai de ne pas regarder les informations qui égrenaient sans fin le nombre de morts et les difficultés à lutter contre cette maladie.

Comme à chaque fois qu’il m’arrive quelque chose, je décidai aussi de l’offrir au Seigneur pour les paroissiens, afin qu’il les bénisse. J’espère et je sais, dans la foi, que le Seigneur le fait. En tous cas, comme à chaque fois, ce qui est extraordinaire est la façon qu’a le Seigneur de venir porter avec moi ma (petite) croix. En effet, je remarquais que je gardais vraiment le moral. J’envisageais même la mort sans peine. Il faut dire que je n’eus pas de complication respiratoire.

Au bout de deux semaines, les symptômes disparurent et la forme revint (avec quelques kilos en moins, ce qui ne fait pas de mal).

Je rends grâce à Dieu pour toutes les personnes qui ont prié pour nous et pour le Seigneur qui était vraiment là dans cette maladie.

Père Jean-Pierre Durand, 57 ans


Mon confinement : une mise à l’épreuve qui nous enrichit

Je suis confinée avec mes deux enfants. Je remercie chaque jour le Seigneur de partager ce temps avec eux. Mais, de nature impatiente et hyperactive, je vis ce confinement comme une épreuve.  Comme Jésus c’est une traversée du désert. Les tentations me guettent : les craintes, les doutes, les questions, la peur mais  j’apprends à me laisser guider par Dieu. J’apprends à vivre au jour le jour sans trop me poser de questions comme mes enfants car ils se sont rapidement adaptés. J’apprends beaucoup d’eux. Je redeviens une enfant qui fait confiance en son Père. C’est un temps pour apprendre à mieux me connaître. J’ai appris à attendre, à faire confiance au Seigneur. Il est important de mettre à profit cette pause. Je joue tous les jours à des jeux de société avec mes enfants, à cuisiner avec eux. C’est aussi un temps enrichissant pour moi car je m’instruis en apprenant l’hébreu et en reprenant mes anciens cours de guitare. En sortant de ce confinement, nous serons transformés comme la chrysalide.

Audrey, 28 avril

En bonus, une chrysalide :

Chrysalide


Drôle de période… Et pourtant… mon regard est tourné vers la lumière

Drôle de période. Drôle de temps. Et pourtant. Au milieu de l’épidémie, de la crise, de l’angoisse, de la menace, de la tristesse parfois et de la peur, mon regard est tourné vers la lumière. Vers le beau.

Le Confinement. Drôle de mot qui résonne comme un appel d’urgence… Une urgence à vivre, à aimer, à ralentir, à prendre soin. De soi, des autres. Une invitation à se tourner vers l’essentiel.

Je vis seule dans mon appartement. Je n’ai pas toujours aimé la solitude. Elle me faisait peur. Alors je m’enivrais de bruit. De beaucoup de bruits. Et un jour Dieu est entré dans ma vie. Et il a tout chamboulé…

Plusieurs semaines que je re-découvre la beauté du silence. Je me sens comme enveloppée, protégée … Mise à part dans un dialogue profond et intime avec le Seigneur. Et c’est beau. Mon appartement, ma maison, est devenue ma « petite église », mon espace sacré, mon Cénacle… Sa présence est partout … Et je sais que je ne suis pas seule. Avec moi, il y a Jésus, La Vierge, Marie-Madeleine, … Et puis il y a cette icône du Sacré Coeur de Jésus posée sur ma cheminée (merci Père Benoît). Ses bras sont tendus vers moi. Ses mains sont ouvertes. Son regard est doux.. Alors chaque fois que je me trouve dans mon salon j’y jette un coup d’œil et je rends grâce d’être autant aimée et chérie. D’avoir l’immense privilège de Sa présence chez moi. Alors je l’écoute. Et je rends grâce. Merci Seigneur de m’avoir choisie ! Merci pour tant d’amour. Merci pour ta Paix.

Nathalie K.

24 avril


Bien qu’il y ait des privations, ce fût un temps de grâces

Ce carême a été pour moi un temps de silence. De prière. Soutenu par la louange !
DESERT. « Chanter Dieu – temps de carême – avec les moines de la Pierre-qui Vire »
Par KTO j’ai pu suivre toutes les cérémonies de la semaine sainte – grâce à Dieu.
Toutes les communications téléphoniques me confirment : « bien qu’il y ait des privations, ce fût un temps de grâces ». Sans oublier les détresses du monde.
Confiance – confiance. Jésus est ressuscité.
Merci de son Amour pour nous.
Sans oublier les souffrances de sa Mère au pied de la croix.

Une paroissienne

19 avril


Ce confinement devient vivifiant et ressourçant

La première chose qui nous stupéfait est le fait que notre vie ait été mise pendant un moment sur pause.

Nous vivons un moment suspendu, une parenthèse presque irréelle. Cela nous donne le temps de réfléchir sur nous-même, sur nos activités. D’une vie qui passe comme un tourbillon et où la maison n’est qu’un couloir par lequel on passe pour entrer et sortir, la maison redevient un lieu de paix, de réflexion, d’échanges. On prend le temps de s’écouter et d’écouter. D’une vie autocentrée et pleine de certitudes, le point de vue des personnes de notre entourage devient essentiel, source de réconfort. Nous avions oublié que nous pouvions vraiment compter sur notre entourage. Ce que nous prenions pour acquis semble nous échapper, ce que nous avions oublié redevient prioritaire. Ce confinement devient vivifiant et ressourçant.

Nous vivons un grand moment de communion avec les autres puisque nous expérimentons la même chose. Nous avons le temps de réfléchir, de penser à chacun des membres de notre famille, de nos amis, de notre communauté paroissiale. Comment vont nos curés qui ont été touchés par le virus ?   Comment vont les sœurs ? Comment vont ceux avec qui nous avons l’habitude d’échanger la paix du Christ. Et le personnel soignant ? L’inquiétude pointe suivie du réconfort quand nous apprenons que les nouvelles sont bonnes. Jésus est au milieu de nous, il souffre pour nous et nous sauve, comme disait Père Kit ce dimanche.

Quand le confinement sera levé, est-ce que tout recommencera comme avant ? Qu’aurons-nous appris de cette parenthèse ?  Jésus sera toujours au milieu de nous.

Julien

30 mars


J’ai le sentiment que ce confinement est à la fois une épreuve mais aussi une chance

Ça y est nous sommes en quarantaine, obligés de rester chez nous !

Nous sommes confinés tous les quatre dans notre appartement, privés de sortie et de distraction extérieure, mais aussi de nos proches, amis et collègues. Au début, c’était difficile mais au fur et à mesure que les jours passent nous réinventons notre quotidien, nous revenons à des choses essentielles et simples : partager des moments de joie, des jeux de société ou autres, des rigolades, échanger sur des sujets, ranger et organiser notre intérieur. Mais aussi prendre soin de nous et des autres qui sont parfois seul en prenant le temps de les appeler.

En ce temps de Carême, ce confinement est une opportunité de rester connecté à notre créateur et de passer à la vitesse 5G. Nous nous rassemblons en famille dans des moments de prière, revoyons nos cours de catéchuménat et lisons le magnificat ainsi que des passages de la bible. On échange, on partage, on débat, on s’enrichit sur le sujet.

Par ailleurs, Je m’interroge … en plein cœur de ce fléau, il y a t’il quelque chose de grand qui se passe?
En discutant avec des proches ou moins  proches, j’ai le sentiment que ce confinement est à la fois une épreuve mais aussi une chance, un temps de grâce pour fortifier notre foi, y revenir pour certains ou la découvrir pour d’autres, faire grandir notre amour envers les uns et les autres.

A nous de saisir cette chance en s’appropriant ce temps de grâce.

Caroline

4 avril


Mon aujourd’hui est autre comme « surréaliste »

Ce confinement est un temps de grâce qui m’est donné pour rejoindre Jésus au désert.

Quel beau cadeau !  En effet, en plein carême je n’ai même pas le choix de voir ailleurs, la tentation de sortir, me distraire. Rien.  Aucun choix que de rester « confinée » chez moi à la maison et dans ma maison intérieure, mon cœur.

En moi, un cœur à cœur avec Jésus qui me mène vers le puits profond où je trouve l’eau vive qui me désaltère, me donne la vie et l’envie de sortir vers les autres, ma famille, mes familiers, moins familiers, mon prochain, mon lointain : mails, téléphones, prières, réunions spirituelles…m’ouvrir et partager Jésus avec eux…

Chez moi, dans la maison, entreprendre de ranger, de me désencombrer… Constat : je m’aperçois qu’en rangeant ma maison, je range ma vie. Intérieurement, extérieurement, quelle énergie me donne ce confinement ! Je renais… Cela me rappelle quelqu’un  qui a vu Jésus ce 4e dimanche de carême, dimanche de la joie.

Je trouve une joie immense dans cette relecture quotidienne. Plus je rentre en moi, plus je me rends compte combien j’ai été aimée dans ma vie. Bien sûr il y a eu des moments difficiles, mêmes très dures mais quoiqu’il en soit j’ai avancé et aujourd’hui je regarde avec sympathie la jeune femme que j’ai été et j’avance sûrement et sereinement vers un chemin où me mène mon Dieu. Je ne connais pas ce chemin, seul Lui la connaît… je me laisse conduire…

Mon aujourd’hui est autre comme « surréaliste » avec la messe quotidienne du matin avec le pape François et l’adoration qui s’ensuit. Puis mes journées se remplissent d’elles-mêmes… curieusement, quand le soir tombe, je suis fatiguée et tombe de sommeil. Mes journées sont donc bien remplies !

Hier, en plus de la joie d’entendre toutes les catéchumènes que j’ai accompagnées et qui vont toutes bien, j’ai eu la fierté d’apprendre que le 1er médecin décédé du coronavirus est d’origine malgache. Il est revenu en pleine forme de Madagascar, heureux de « rendre service »… son épouse est elle aussi médecin.

Marie-Claude

27 mars

Paroles d’Eglise sur ce temps d’épidémie

  • Témoignage de Marie-Odile, infirmière chrétienne en soins palliatifs

Voir la vidéo

  • Lettre du cardinal Robert Sarah « sur le culte catholique en ces temps d’épreuves » (8 mai 2020)

Lire la lettre

  • Réactions des évêques à l’annonce par le 1er ministre de la reprise des cultes le 2 juin au plus tôt :

 » Nous devons revêtir la tenue de serviteur « , Edito de Mgr Benoist de Sinety du 30 avril 2020 :

– « Aller à la messe, ce n’est pas aller au cinéma, ce n’est pas une distraction, c’est quelque chose de vital ». Chronique de Mgr Michel Aupetit du 29 avril sur Radio Notre-Dame :

– La réaction de Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre et membre du conseil permanent de la conférence des évêques de France.

 

 

  • « Dieu nous a-t-il envoyé le coronavirus ? »

Article de Mgr Philippe MARSSET, évêque auxiliaire de Paris. Lire l’article

  • « Les aumôniers doivent pouvoir se rendre au chevet des malades ! »

Tribune de Mgr Benoist de Sinety, vicaire général, publiée le 29 mars 2020 sur FigaroVox. Lire la tribune

Extraits :

« La vulnérabilité est la première leçon de cette crise »

 » (…)nous sommes en train de vivre un Carême de réalité et non plus un Carême d’intention  »

 » il nous faut rechercher comment ce qui arrive peut être un chemin et un appel  »

  • Message des évêques de France pour le 25 mars (Annonciation, solennité de la Vierge Marie)   Lire le message

 

Approfondir la foi en temps de confinement

Sur cette page vous trouverez des liens vers différents sites internet qui proposent des ressources qui peuvent être utiles ces temps-ci (et + si affinités)

 

  • Pour un contact quotidien avec la Parole de Dieu (gratuit) :

– AELF : site de l’Association Épiscopale Liturgique
pour les pays Francophones

les textes de la messe –> Suivez le lien

la liturgie des heures –> Suivez le lien

– L’application Découvrir Dieu : En vous inscrivant à ce service de prière vous recevrez chaque jour l’évangile du jour, un commentaire pour vous aider à méditer la parole de Dieu et un chant pour vous accompagner dans la prière. –> Suivez le lien

  • Chronique sur les Actes des Apôtres :

Comment les premiers chrétiens ont vécu leur déconfinement, celui qui les a menés de la chambre haute jusqu’aux extrémités du monde ? Chaque jour, une lecture historique et théologique à travers le regard de Luc pour apporter un éclairage sur l’époque que nous vivons est proposée par le Collège des Bernardins.

Suivre le lien

  • Pour la catéchèse / l’éveil à la foi des enfants et des jeunes :

– Sur le site du Diocèse de Paris –> Suivez le lien

– Les éditions Mame proposent :

des coloriages et activités à la maison –> Suivez le lien

célébrer le dimanche en famille à la maison –> Suivez le lien

catéchèse et éveil à la foi à l amaison –> Suivez le lien

– Les Editions de l’Emmanuel mettent à disposition des catéchèses (vidéos, coloriages, bricolages, …) –> Suivez le lien

  • Les catéchèses de Mgr Michel AUPETIT sur la messe :

En ces temps douloureux où les messes sont suspendues, Mgr Michel Aupetit propose de réfléchir sur ce que signifie l’eucharistie pour les chrétiens, comment et en quoi elle est “source et sommet de la vie chrétienne”.

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La lettre du 4 avril / Pour vivre la semaine sainte

Témoignage

J’ai le sentiment que ce confinement est à la fois une épreuve mais aussi une chance

Ça y est nous sommes en quarantaine, obligés de rester chez nous !

Nous sommes confinés tous les quatre dans notre appartement, privés de sortie et de distraction extérieure, mais aussi de nos proches, amis et collègues. Au début, c’était difficile mais au fur et à mesure que les jours passent nous réinventons notre quotidien, nous revenons à des choses essentielles et simples : partager des moments de joie, des jeux de société ou autres, des rigolades, échanger sur des sujets, ranger et organiser notre intérieur. Mais aussi prendre soin de nous et des autres qui sont parfois seul en prenant le temps de les appeler…            Lire la suite

Caroline

INFORMATIONS ET ÉVÉNEMENTS

La Semaine Sainte

✅ Tous les offices ci-dessous seront retransmis sur la Chaîne Internet de la Paroisse  car il n’y aura aucune célébration publique.

Confessions : sur rendez-vous uniquement. N’hésitez pas à appeler la paroisse au 01 46 07 92 87.

Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur, 5 avril.
Louange à 9h30
– La messe sera retransmise à 11h.
➡️ Les seuls rameaux bénis seront ceux qui seront utilisés par les célébrants. Lorsque les autorités sanitaires le permettront, à la fin de l’épidémie, nous pourrons bénir et distribuer les rameaux.

– Rituel familial pour le dimanche des Rameaux : Rituel familial pour les Rameaux

– Chapelet à 17h30

Lundi et mardi saints, louange à 9h30, chapelet à 17h30 et messes à 18h30.

Mercredi saint
Louange à 9h30 et chapelet à 17h30.
Messe Chrismale. À 18h30, l’archevêque présidera la messe chrismale à St Germain l’Auxerrois, retransmise par KTO.

Jeudi Saint
– L’office des ténèbres à 7h45
– L’archevêque bénira la Ville avec le Saint-Sacrement le midi depuis la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre (voir KTO).
Chapelet à 17h30
– La Sainte Cène à 19h30

Vendredi Saint
– L’office des ténèbres à 7h45
– Le chemin de Croix à 15h
Chapelet à 17h30
– L’office de la Passion à 19h30• Samedi Saint 
– L’office des ténèbres à 9h
Chapelet à 17h30
– Vigile pascale à 21h30• Dimanche de Pâques 12 avril
Louange à 9h30
Messe à 11h
Chapelet à 17h30

LA CHAÎNE INTERNET DE LA PAROISSE

LE DIRECT sur https://saintjosephartisan.fr/?p=4154

Nous vous proposons de nous retrouver tout au long de la semaine sainte pour les offices : voir le programme ci-dessus.

➡️ Les feuilles de chants à télécharger vous attendent sur cette page.

LES REPLAY : Voir les précédents enregistrements sur https://www.twitch.tv/StJoArt


La paroisse à votre service

En ce temps de confinement, vous trouvez aussi sur le site de la paroisse sur la page La Paroisse à votre Service :

Ensemble Portés par le Christ : tous les mardis, jeudis et samedis sur le site de la paroisse, un enseignement, une parole de Dieu et une action (sur inscription)

Service d’Écoute et de Prière Pendant ce temps d’épreuve du confinement, un service d’écoute par téléphone est mis en place au niveau de la paroisse. Pour se confier à quelqu’un, partager ce que l’on vit, se confier à la prière ou prier ensemble

L’homélie du jour Tous les dimanches, l’intégralité de l’homélie ; en semaine : un point de réflexion


Paroles d’Église sur ce temps d’épidémie

Nombreux sont nos pasteurs (pape, archevêque de Paris et autres évêques) à s’être exprimés sur la période que nous vivons.

Leurs réflexions sont essentielles pour nous diriger.

Nous en avons rassemblé quelques unes sur cette page :


Approfondir sa foi en temps de confinement

Sur cette page vous trouverez des liens vers différentes sites internet qui proposent des ressources qui peuvent être utiles ces temps-ci (et + si affinités)


Quête pour les lieux saints

Cette année, en l’absence de célébrations publiques, la quête ne pourra se dérouler le vendredi saint.

Les Francisains proposent une semaine prière sur les Lieux Saints pour rendre proches la Terre Sainte à ceux qui prieront depuis chez eux.

Fr. Roger Marchal, Commissaire de Terre Sainte pour la France, la Belgique et le Luxembourg, a annoncé le report de la Quête impérée du Vendredi Saint au dimanche 13 septembre 2020, veille de l’Exaltation de la Sainte-Croix.


Quêtes

Comme vous le remarquez, nous ne recevons plus de don à la quête puisqu’il n’y a plus de célébration publique.

Malgré tout, les frais de la paroisse continuent à courir. C’est pourquoi nous vous proposons un autre moyen de donner ce que vous auriez donné à la quête :


Communauté de l’Emmanuel

Quelques initiatives pour vous aider à vivre votre foi dans cette période :

• Vivre la messe en direct sur la Pèniche, à Paray le Monial ou à la Trinité des Monts
• Soutenir la prière : des applis ; temps de prière en vidéo ; méthodes de prière proposées ; prières pour la fin de l’épidémie
• Des idées pour se mobiliser et prendre soin de son prochain
• Nourrir sa foi : enseignements ; cours en ligne ; pour les enfants
• Cathoflix pour les JEUNES
• Emmanuel Music : Play list ; album
• Partager nos initiatives

Dans le diocèse

• Les conférences de carême : L’Eglise de Saint François
• Covid-19 : Nous devons tous continuer à servir la charité
Entretiens de Michel Aupetit sur la messe
• Les interventions de Mgr Michel Aupetit


Restons connectés

Pour se connecter sur internet, il faut le wifi (et un wifi qui capte !), ou bien la 4G, ou bien encore un câble. Pour se connecter à la radio, il faut une antenne. Pour se connecter aux satellites, on utilise des paraboles. Et pour se connecter à Dieu ? Nous avons aussi pour cela des « antennes », au nombre de trois : la foi, l’espérance et la charité. Alors pour nous connecter au mieux avec notre Créateur, faisons marcher nos 3 antennes !

  • La foi : par la prière ;
  • L’espérance : en faisant mémoire, en relisant notre histoire (reconnaître la présence de Dieu dans notre vie passée donne l’espérance pour l’avenir) ;
  • La charité : les occasions ne manquent pas !

Alors, restons connectés ! Et pour nourrir le contact entre nous, nous vous proposons un témoignage, celui de Marie-Claude, qui récolte beaucoup de fruits confi…nés ! (voir son témoignage).

Le saviez-vous : l’escargot, lui, a 4 antennes. Pour tester vos connaissances à son sujet, suivez le lien.

Supplication au Seigneur pour la guérison d’un monde blessé et souffrant

Le Pape François a présidé vendredi 27 mars au soir, depuis le Vatican, un temps de prière marqué par l’écoute de la Parole de Dieu, suivi d’une homélie, d’une adoration du Saint-Sacrement et d’une bénédiction Urbi et Orbi à destination des personnes affectées par la pandémie actuelle de coronavirus.

Extrait de l’article Vaticannews :

S’adressant directement au Seigneur dans une supplication dramatique, seul devant une Place Saint-Pierre vide, sous la pluie et la pénombre, le Pape a évoqué les péchés de l’humanité.

«Dans notre monde, que tu aimes plus que nous, nous sommes allés de l’avant à toute vitesse, en nous sentant forts et capables dans tous les domaines. Avides de gains, nous nous sommes laissé absorber par les choses et étourdir par la hâte. Nous ne nous sommes pas arrêtés face à tes rappels, nous ne nous sommes pas réveillés face à des guerres et à des injustices planétaires, nous n’avons pas écouté le cri des pauvres et de notre planète gravement malade. Nous avons continué notre route, imperturbables, en pensant rester toujours sains dans un monde malade. Maintenant, alors que nous sommes dans une mer agitée, nous t’implorons : “Réveille-toi Seigneur !”»

Lire tout l’article Vaticannews

Homélie du pape à cette occasion :

Parvis de la basilique Saint-Pierre
Vendredi 27 mars 2020

« Le soir venu » (Mc 4, 35). Ainsi commence l’Evangile que nous avons écouté. Depuis des semaines, la nuit semble tomber. D’épaisses ténèbres couvrent nos places, nos routes et nos villes ; elles se sont emparées de nos vies en remplissant tout d’un silence assourdissant et d’un vide désolant, qui paralyse tout sur son passage : cela se sent dans l’air, cela se ressent dans les gestes, les regards le disent. Nous nous retrouvons apeurés et perdus. Comme les disciples de l’Evangile, nous avons été pris au dépourvu par une tempête inattendue et furieuse. Nous nous nous rendons compte que nous nous trouvons dans la même barque, tous fragiles et désorientés, mais en même temps tous importants et nécessaires, tous appelés à ramer ensemble, tous ayant besoin de nous réconforter mutuellement. Dans cette barque… nous nous trouvons tous. Comme ces disciples qui parlent d’une seule voix et dans l’angoisse disent : « Nous sommes perdus » (v. 38), nous aussi, nous nous nous apercevons que nous ne pouvons pas aller de l’avant chacun tout seul, mais seulement ensemble.

Il est facile de nous retrouver dans ce récit. Ce qui est difficile, c’est de comprendre le comportement de Jésus. Alors que les disciples sont naturellement inquiets et désespérés, il est à l’arrière, à l’endroit de la barque qui coulera en premier. Et que fait-il ? Malgré tout le bruit, il dort serein, confiant dans le Père – c’est la seule fois où, dans l’Evangile, nous voyons Jésus dormir –. Puis, quand il est réveillé, après avoir calmé le vent et les eaux, il s’adresse aux disciples sur un ton de reproche : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » (v. 40).

Cherchons à comprendre. En quoi consiste le manque de foi de la part des disciples, qui s’oppose à la confiance de Jésus ? Ils n’avaient pas cessé de croire en lui. En effet, ils l’invoquent. Mais voyons comment ils l’invoquent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? » (v. 38). Cela ne te fait rien : ils pensent que Jésus se désintéresse d’eux, qu’il ne se soucie pas d’eux. Entre nous, dans nos familles, l’une des choses qui fait le plus mal, c’est quand nous nous entendons dire : « Tu ne te soucies pas de moi ? ». C’est une phrase qui blesse et déclenche des tempêtes dans le cœur. Cela aura aussi touché Jésus, car lui, plus que personne, tient à nous. En effet, une fois invoqué, il sauve ses disciples découragés.

La tempête démasque notre vulnérabilité et révèle ces sécurités, fausses et superflues, avec lesquelles nous avons construit nos agendas, nos projets, nos habitudes et priorités. Elle nous démontre comment nous avons laissé endormi et abandonné ce qui alimente, soutient et donne force à notre vie ainsi qu’à notre communauté. La tempête révèle toutes les intentions d’ »emballer » et d’oublier ce qui a nourri l’âme de nos peuples, toutes ces tentatives d’anesthésier avec des habitudes apparemment « salvatrices », incapables de faire appel à nos racines et d’évoquer la mémoire de nos anciens, en nous privant ainsi de l’immunité nécessaire pour affronter l’adversité.

À la faveur de la tempête, est tombé le maquillage des stéréotypes avec lequel nous cachions nos « ego » toujours préoccupés de leur image ; et reste manifeste, encore une fois, cette appartenance commune (bénie), à laquelle nous ne pouvons pas nous soustraire : le fait d’être frères.

« Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? ». Seigneur, ce soir, ta Parole nous touche et nous concerne tous. Dans notre monde, que tu aimes plus que nous, nous sommes allés de l’avant à toute vitesse, en nous sentant forts et capables dans tous les domaines. Avides de gains, nous nous sommes laissé absorber par les choses et étourdir par la hâte. Nous ne nous sommes pas arrêtés face à tes rappels, nous ne nous sommes pas réveillés face à des guerres et à des injustices planétaires, nous n’avons pas écouté le cri des pauvres et de notre planète gravement malade. Nous avons continué notre route, imperturbables, en pensant rester toujours sains dans un monde malade. Maintenant, alors que nous sommes dans une mer agitée, nous t’implorons : « Réveille-toi Seigneur ! ».

« Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? ». Seigneur, tu nous adresses un appel, un appel à la foi qui ne consiste pas tant à croire que tu existes, mais à aller vers toi et à se fier à toi. Durant ce Carême, ton appel urgent résonne : « Convertissez-vous », « Revenez à moi de tout votre cœur » (Jl 2, 12). Tu nous invites à saisir ce temps d’épreuve comme un temps de choix. Ce n’est pas le temps de ton jugement, mais celui de notre jugement : le temps de choisir ce qui importe et ce qui passe, de séparer ce qui est nécessaire de ce qui ne l’est pas. C’est le temps de réorienter la route de la vie vers toi, Seigneur, et vers les autres. Et nous pouvons voir de nombreux compagnons de voyage exemplaires qui, dans cette peur, ont réagi en donnant leur vie. C’est la force agissante de l’Esprit déversée et transformée en courageux et généreux dévouements. C’est la vie de l’Esprit capable de racheter, de valoriser et de montrer comment nos vies sont tissées et soutenues par des personnes ordinaires, souvent oubliées, qui ne font pas la une des journaux et des revues ni n’apparaissent dans les grands défilés du dernier show mais qui, sans aucun doute, sont en train d’écrire aujourd’hui les évènements décisifs de notre histoire : médecins, infirmiers et infirmières, employés de supermarchés, agents d’entretien, fournisseurs de soin à domicile, transporteurs, forces de l’ordre, volontaires, prêtres, religieuses et tant et tant d’autres qui ont compris que personne ne se sauve tout seul. Face à la souffrance, où se mesure le vrai développement de nos peuples, nous découvrons et nous expérimentons la prière sacerdotale de Jésus : « Que tous soient un » (Jn 17, 21). Que de personnes font preuve chaque jour de patience et insuffle l’espérance, en veillant à ne pas créer la panique mais la coresponsabilité ! Que de pères, de mères, de grands-pères et de grands-mères, que d’enseignants montrent à nos enfants, par des gestes simples et quotidiens, comment affronter et traverser une crise en réadaptant les habitudes, en levant les regards et en stimulant la prière ! Que de personnes prient, offrent et intercèdent pour le bien de tous. La prière et le service discret : ce sont nos armes gagnantes !

« Pourquoi avez-vous peur ? N’avez-vous pas encore la foi ? ». Le début de la foi, c’est de savoir qu’on a besoin de salut. Nous ne sommes pas autosuffisants ; seuls, nous faisons naufrage : nous avons besoin du Seigneur, comme les anciens navigateurs, des étoiles. Invitons Jésus dans les barques de nos vies. Confions-lui nos peurs, pour qu’il puisse les vaincre. Comme les disciples, nous ferons l’expérience qu’avec lui à bord, on ne fait pas naufrage. Car voici la force de Dieu : orienter vers le bien tout ce qui nous arrive, même les choses tristes. Il apporte la sérénité dans nos tempêtes, car avec Dieu la vie ne meurt jamais.

Le Seigneur nous interpelle et, au milieu de notre tempête, il nous invite à réveiller puis à activer la solidarité et l’espérance capables de donner stabilité, soutien et sens en ces heures où tout semble faire naufrage. Le Seigneur se réveille pour réveiller et raviver notre foi pascale. Nous avons une ancre : par sa croix, nous avons été sauvés. Nous avons un gouvernail : par sa croix, nous avons été rachetés. Nous avons une espérance : par sa croix, nous avons été rénovés et embrassés afin que rien ni personne ne nous sépare de son amour rédempteur. Dans l’isolement où nous souffrons du manque d’affections et de rencontres, en faisant l’expérience du manque de beaucoup de choses, écoutons une fois encore l’annonce qui nous sauve : il est ressuscité et vit à nos côtés. Le Seigneur nous exhorte de sa croix à retrouver la vie qui nous attend, à regarder vers ceux qui nous sollicitent, à renforcer, reconnaître et stimuler la grâce qui nous habite. N’éteignons pas la flamme qui faiblit (cf. Is 42, 3) qui ne s’altère jamais, et laissons-la rallumer l’espérance.

Embrasser la croix, c’est trouver le courage d’embrasser toutes les contrariétés du temps présent, en abandonnant un moment notre soif de toute puissance et de possession, pour faire place à la créativité que seul l’Esprit est capable de susciter. C’est trouver le courage d’ouvrir des espaces où tous peuvent se sentir appelés, et permettre de nouvelles formes d’hospitalité et de fraternité ainsi que de solidarité. Par sa croix, nous avons été sauvés pour accueillir l’espérance et permettre que ce soit elle qui renforce et soutienne toutes les mesures et toutes les pistes possibles qui puissent aider à nous préserver et à sauvegarder. Étreindre le Seigneur pour embrasser l’espérance, voilà la force de la foi, qui libère de la peur et donne de l’espérance.

« Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » Chers frères et sœurs, de ce lieu, qui raconte la foi, solide comme le roc, de Pierre, je voudrais ce soir vous confier tous au Seigneur, par l’intercession de la Vierge, salut de son peuple, étoile de la mer dans la tempête. Que, de cette colonnade qui embrasse Rome et le monde, descende sur vous, comme une étreinte consolante, la bénédiction de Dieu. Seigneur, bénis le monde, donne la santé aux corps et le réconfort aux cœurs. Tu nous demandes de ne pas avoir peur. Mais notre foi est faible et nous sommes craintifs. Mais toi, Seigneur, ne nous laisse pas à la merci de la tempête. Redis encore : « N’ayez pas peur » (Mt 28, 5). Et nous, avec Pierre, « nous nous déchargeons sur toi de tous nos soucis, car tu prends soin de nous » (cf. 1P 5, 7).

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