De belles choses nous attendent, au cours de cette année avec le Seigneur. N’est-il pas toujours avec nous pour nous porter à vivre, de façon extraordinaire, absolument tout ce que nous avons à vivre ?
Nous détaillerons, lors de la messe de rentrée du 19 septembre, les nouveautés de cette année sur la paroisse. Mais déjà, réjouissons-nous de reprendre toutes nos activités et en particulier le travail. Il nous fatigue, nous use, nous peinons parfois à le réaliser. Si bien que nous vivons la rentrée avec des sentiments mêlés. Alors regardons plus loin : le bien que notre travail produit à notre famille, à notre entreprise ou à la société. Toutes ces réalités ont besoin de notre travail qui, dans sa spécificité a son utilité propre. Ces réalités ne sont pas données par Dieu, dans son acte créateur, mais nécessitent l’effort de l’homme pour exister. Elles requièrent même un effort d’autant plus important que l’on désire les voir atteindre un niveau supérieur. Cela en vaut assurément la peine. Nous remercions les générations précédentes qui, par leur travail, nous ont légué ce dont nous bénéficions aujourd’hui. De même, notre travail passe les générations et prépare un avenir meilleur pour les générations futures.
Observons Jésus Christ : « Mon Père est à l’oeuvre jusqu’à présent et moi aussi je suis à l’oeuvre » (Jean 5, 17). Pour faire advenir l’Eglise, l’assemblée des croyants, Jésus est à l’oeuvre : il travaille. La peine qu’il y a pris, dans sa Passion, comme acte d’amour pour nous, est ce qui a porté le plus de fruits. N’est-ce pas, de même, l’effort que requiert le travail, si nous le vivons par amour, qui porte le plus de fruits pour la construction de notre famille ou de la société. Puisque c’est l’amour qui unit nos familles aussi bien que la société toute entière.
Père Jean-Pierre Durand