Et si je me confessais ?

L’année où j’ai été ordonné prêtre, et où j’expliquais que bientôt je pourrais confesser, j’avais été frappé qu’en un mois, on me fasse trois fois la remarque : « mais la confession, ça existe encore ?!? »

Oui, la confession, ça existe encore !

La « confession » fait partie des 7 sacrements que l’Eglise reconnaît comme voulus par Jésus-Christ, comme moyens ordinaires de recevoir sa grâce. Souvent appelé « sacrement de pénitence », on dit davantage aujourd’hui « sacrement de la réconciliation », ou « confession ».

La confession, comme l’Eucharistie, est un sacrement pour la route : on peut le recevoir régulièrement. Il y a d’ailleurs un lien entre les deux : la confession dispose à mieux recevoir l’Eucharistie, à en recevoir plus de fruit spirituel.

Comment se confesser ?

Pour savoir comment se confesser, on pourrait apprendre des enfants. Parfois ils viennent en courant vers le prêtre ! Et ils ont bien raison. Bien sûr qu’on peut appréhender ce moment d’aveu. Mais ce qui est au centre, ce qui est le plus important dans la confession, c’est la joie de Dieu le Père, qui pardonne de tout son Cœur à son enfant, et lui redonne sa dignité. Et la joie de l’enfant qui repart le cœur léger et en joie ! Quel soulagement d’être déchargé de ses fautes !

Des feuillets sont disponibles dans l’église pour aider à préparer sa confession.

Rappelons simplement ici deux choses :
– le secret de la confession est absolu
– il n’y a aucun jugement dans la confession. Seulement le pardon
– et une troisième chose : le prêtre lui-même est un pécheur, et se confesse aussi.

Une dernière remarque : il est aussi possible de faire une confession générale. C’est-à-dire de toute sa vie.

Père Benoît

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