Neuvaine à saint Joseph

de la paroisse Saint-Joseph Artisan

Pour se préparer à la fête de notre saint patron et à la fête paroissiale, nous vous proposons une neuvaine à saint Joseph, lui qui a tant à nous apporter.
Le fascicule de cette neuvaine est aussi disponible dans l’église.

11 mars

Saint Joseph protecteur de l’Eglise et de la paroisse

« Allez à Joseph » (Genèse 41, 55)

« Le Joseph des temps anciens, fils du patriarche Jacob, était le type de saint Joseph, et le premier par sa gloire préfigurait la grandeur du futur gardien de la Sainte Famille » (Léon XIII, encyclique Quamquam pluries, n° 4).

Saint Joseph a protégé la paroisse déjà bien des fois, comme il est mentionné sur le socle de sa statue dans la cour.

En 1871, année où il fut déclaré protecteur de l’Eglise universelle, l’église Saint-Joseph Artisan récemment terminée (1866), est prise pour cible par l’artillerie des communards positionnée aux Buttes Chaumont, une unité de l’armée étant cantonnée ici, sur le terrain de la mission allemande. Quelques coups seulement atteindront l’église, miraculeusement protégée par Saint joseph.

Le 12 avril 1918, alors que les Allemands bombardent Paris par le célèbre canon à longue portée « grosse Bertha », un obus tombe au milieu de la cour sans exploser. Saint Joseph a de nouveau protégé son église.

Ainsi, la protection qu’offre saint Joseph à l’Eglise est bien réelle. Combien de personnes lui sont-elles reconnaissantes par ailleurs pour le soin qu’il aura pris de leur besoin de logement ou de travail ?

De par son mariage avec Marie et sa paternité sur Jésus « Joseph devient le gardien, l’administrateur et le défenseur juridique de la maison divine dont il était le chef. Et pendant toute sa vie, il a rempli ces charges et ces devoirs. Il s’est mis à protéger avec un amour puissant et une sollicitude quotidienne son épouse et le Divin Enfant ; régulièrement par son travail, il gagnait ce qui était nécessaire pour l’un et l’autre pour la nourriture et l’habillement ; il garda l’Enfant menacé de mort par la jalousie d’un monarque, et lui trouva un refuge ; dans les misères du voyage et dans les amertumes de l’exil, il a toujours été le compagnon, l’assistant et le défenseur de la Vierge et de Jésus. Or, la maison divine que Joseph dirigeait avec l’autorité d’un père, était le berceau de l’église naissante. Du fait même que la Très Sainte Vierge est la mère de Jésus-Christ est-elle la mère de tous les chrétiens qu’elle a portés sur le Mont Calvaire au milieu des affres suprêmes de la Rédemption ; Jésus-Christ est, en quelque sorte, le premier-né des chrétiens qui, par l’adoption et la Rédemption, sont ses frères. Et pour de telles raisons, le bienheureux patriarche considère la multitude de chrétiens qui composent l’Église comme spécialement confiée à sa bienveillance – cette famille illimitée répandue sur la terre, sur laquelle, parce qu’il est l’époux de Marie et le Père de Jésus-Christ, il détient, pour ainsi dire, une autorité paternelle. Il est donc naturel et digne qu’en tant que bienheureux Joseph s’occupant de tous les besoins de la famille à Nazareth et qu’il les entoure de sa protection, il se couvre maintenant du manteau de son patronage céleste et défende l’Église de Jésus-Christ » (pape Léon XIII, encyclique Quamquam pluries, n° 3).

▶ Prions aujourd’hui pour la paroisse. Que saint Joseph nous protège dans notre marche vers la réalisation du corps mystique du Christ qu’est l’Eglise et dont nous sommes une petite portion.

▶ Aujourd’hui, je dis du bien de l’Eglise ou des chrétiens à quelqu’un.

 

12 mars

Saint Joseph, père de famille

« Jésus était, à ce que l’on pensait, fils de Joseph, fils d’Éli, fils de Matthate… fils d’Adam, fils de Dieu » (Luc 3, 23-38)

« La grandeur de saint Joseph consiste dans le fait qu’il a été l’époux de Marie et le père adoptif de Jésus. Comme tel, il « se mit au service de tout le dessin salvifique », comme l’affirme saint Jean Chrysostome. Saint Paul VI observe que sa paternité s’est exprimée concrètement dans le fait « d’avoir fait de sa vie un service, un sacrifice au mystère de l’incarnation et à la mission rédemptrice qui y est jointe ; d’avoir usé de l’autorité légale qui lui revenait sur la sainte Famille pour lui faire un don total de soi, de sa vie, de son travail ; d’avoir converti sa vocation humaine à l’amour domestique dans la surhumaine oblation de soi, de son cœur et de toute capacité d’amour mise au service du Messie germé dans sa maison ». En raison de son rôle dans l’histoire du salut, saint Joseph est un père qui a toujours été aimé par le peuple chrétien comme le démontre le fait que, dans le monde entier, de nombreuses églises lui ont été dédiées. Plusieurs Instituts religieux, Confréries et groupes ecclésiaux sont inspirés de sa spiritualité et portent son nom… De nombreux saints et saintes ont été ses dévots passionnés, parmi lesquels Thérèse d’Avila qui l’adopta comme avocat et intercesseur, se recommandant beaucoup à lui et recevant toutes les grâces qu’elle lui demandait ; encouragée par son expérience, la sainte persuadait les autres à lui être dévots. » (pape François, lettre apostolique Patris Corde, n° 1).

« Le bonheur de Joseph n’est pas dans la logique du sacrifice de soi, mais du don de soi. On ne perçoit jamais en cet homme de la frustration, mais seulement de la confiance. Son silence persistant ne contient pas de plaintes mais toujours des gestes concrets de confiance. Le monde a besoin de pères, il refuse les chefs, il refuse celui qui veut utiliser la possession de l’autre pour remplir son propre vide ; il refuse ceux qui confondent autorité avec autoritarisme, service avec servilité, confrontation avec oppression, charité avec assistanat, force avec destruction. Toute vraie vocation naît du don de soi qui est la maturation du simple sacrifice. Ce type de maturité est demandé même dans le sacerdoce et dans la vie consacrée. Là où une vocation matrimoniale, célibataire ou virginale n’arrive pas à la maturation du don de soi en s’arrêtant seulement à la logique du sacrifice, alors, au lieu de se faire signe de la beauté et de la joie de l’amour elle risque d’exprimer malheur, tristesse et frustration » (pape François, lettre apostolique Patris Corde, n° 7).

▶ Prions aujourd’hui pour les pères de famille. Que saint Joseph les aide à trouver leur bonheur dans la réalisation du bonheur de leur épouse et de leurs enfants.

▶ Aujourd’hui, je consacre un moment pour prendre en considération le bien des personnes dont j’ai la charge.

 

13 mars

Saint Joseph, parfait ami

Joseph porte le nom d’un patriarche, Joseph fils de Jacob. Ce dernier, rejeté par ses frères, a finalement vécu la réconciliation avec eux. « Je suis Joseph votre frère » leur dit-il, au moment où il se fait reconnaître, lui qui, exilé en Egypte, était devenu un étranger pour eux.

Depuis l’origine, la fraternité entre les hommes est mise à mal, et les hommes deviennent des étrangers les uns pour les autres. Pourtant, nous avons tous été créés dans le Christ, « premier-né d’une multitude de frères » (Rm 8, 29). Saint Joseph a côtoyé Celui qui seul peut guérir et renouveler la fraternité, par un lien plus profond que toutes les divisions :

« Il a plu à Dieu de faire habiter en lui [Jésus-Christ] toute la plénitude et de tout réconcilier par lui et pour lui, et sur la terre et dans les cieux, ayant établi la paix par le sang de sa croix » (Colossiens 1,19-20).

La paroisse Saint Joseph Artisan est témoin de la paix entre les peuples apportée par Jésus-Christ :

En 1871, quand l’Alsace et la Lorraine sont annexées par les Prussiens, des familles françaises s’exilent et arrivent à Paris. Etant de culture allemande, elles sont accueillies à l’école de la Mission Allemande qui se trouvait ici à l’époque (la paroisse était une mission germanophone : Saint Joseph des Allemands). Le frère Alpert, directeur de l’école, les accueille, malgré l’opposition virulente de certains frères allemands. Il souffrira même du départ de 2 frères.

▶ Seigneur, fais de ta maison une maison de prière pour tous les peuples. Donne-nous de vivre à la paroisse une fraternité véritable dans le Christ. Conduis à la réconciliation les fratries divisées. Nous te prions pour l’amitié et la fraternité entre les peuples, dans notre quartier, comme dans le monde entier. Protège-nous de la guerre, donne-nous la paix acquise par ton sang.

▶ J’adresse la parole à une personne que je ne connais pas ou bien J’apprends à dire « bonjour » dans une autre langue (et si possible je le met en pratique).

 

14 mars

Saint Joseph travailleur

« N’est-ce pas le fils du charpentier ? »  (Matthieu 13, 55)

Saint Joseph était un artisan (tekton en grec). Sans doute un charpentier, en tout cas un travailleur de ses mains. Il a connu la réalité humble et noble du travail quotidien. Il a gagné son pain à la sueur de son front. Par son travail, il a apporté sa pierre au bien commun de sa ville de Nazareth et des alentours. Son travail a également été pour lui un lieu d’épanouissement, de créativité, d’expression, de relations sociales.

Comme le rappelle le pape François, le travail ne se résume cependant pas aux activités salariées. Pensons à tous les parents au foyer dévoués à l’éducation de leurs enfants, toutes les personnes engagées de manière bénévole dans le milieu associatif, etc…Chacun à sa manière contribue à la construction de la « civilisation de l’amour ».

Le travail des hommes et des femmes qui mènent leurs activités de manière à bien servir la société, est « un prolongement de l’œuvre du Créateur, un service de leurs frères, un apport personnel à la réalisation du plan providentiel dans l’histoire » (Vatican II).

▶ Seigneur, nous te confions tous les hommes et les femmes qui travaillent dans notre quartier (commerçants, professionnels de la santé, coiffeurs, livreurs, artisans, pompiers, restaurateurs, professeurs…). Nous te prions aussi pour ceux qui cherchent un travail, ou qui souffrent dans leur travail. Donne à chacun la possibilité de se donner et de se réaliser en mettant ses compétences au service des autres.

▶ Je fais de mon mieux le travail d’aujourd’hui par amour pour Dieu et pour les autres.

 

15 mars

Saint Joseph, patron de la bonne mort

« Joseph te fermera les yeux » (Genèse 46,4)

Saint Joseph est traditionnellement invoqué comme patron de la « bonne mort ». Pourtant, nous ne savons rien de sa mort à lui.

Mais nous savons que sa vie a été un itinéraire d’abandon au projet de Dieu. Or, tous nos actes d’abandon à la volonté de Dieu, nous préparent à nous abandonner avec confiance dans ses mains au moment du grand passage. C’est cela une « bonne mort ». On peut imaginer Joseph dans cette attitude au moment de sa mort.

Cet abandon confiant, Joseph l’a appris à travers de multiples « petites morts » durant sa vie : mort à son projet d’épouser Marie ; mort à sa décision de ne plus l’épouser ; mort à sa vie paisible à Nazareth pour aller à Bethléem ; mort à la possibilité de rester dans son propre pays à cause de la menace d’Hérode, etc…En acceptant de mourir à ses projets, Joseph a fait le choix de Dieu, pour entrer pleinement dans la Vie.

Lui qui a côtoyé Celui qui est « la Résurrection et la vie », peut nous aider à nous abandonner avec confiance entre les mains de Dieu, maintenant et à l’heure de notre mort.

▶ Seigneur, nous te prions pour tous ceux qui sont proches de la mort. Nous te prions pour tous les malades et tous ceux qui sont dans l’épreuve, dans les hôpitaux du quartier ou à domicile. Que Saint Joseph leur montre le chemin de l’abandon confiant entre tes mains. Nous te prions également pour tous les défunts de nos familles, de la paroisse, du quartier.

▶ Prier un « Je vous salue Marie » pour tous ceux qui meurent aujourd’hui.

 

16 mars

Saint Joseph éducateur des jeunes

« Puis il descendit avec eux pour aller à Nazareth ; il leur était soumis… Jésus progressait en sagesse et en taille, et en faveur auprès de Dieu et auprès des hommes » (Luc 2,51-52)

Saint Joseph est l’homme à qui Dieu le Père a confié l’éducation de son propre Fils. Quelle mission magnifique…mais quelle responsabilité aussi ! Joseph a sans doute pu être impressionné ; qui en effet aurait pu dire qu’il est à la hauteur ? Mais Joseph a fait le choix de la confiance en Dieu. Il a cru que ce que Dieu demande, Dieu rend capable de l’accomplir.

Avec Marie, Joseph a donc veillé à l’éducation du jeune Jésus. Il a pris soin de sa croissance humaine et spirituelle. Obéissant lui-même à Dieu, il a pu exercer sur lui sans complexe une autorité de père et d’éducateur, une autorité qui fait grandir l’autre en maturité et en liberté.

Comme Joseph, nous pouvons être impressionnés devant la responsabilité d’élever nos enfants ou les jeunes qui nous sont confiés. Mais comme lui, faisons le choix de la confiance.

▶ Seigneur, nous te prions pour les jeunes de la paroisse : ceux de l’éveil à la foi, du catéchisme, de l’aumônerie… Nous te prions pour tous les jeunes des établissements scolaires du quartier : crèches, écoles, collèges, lycées. Par l’intercession de Saint Joseph, nous te les confions ainsi que tous ceux qui travaillent à leur éducation tant humaine que spirituelle : parents, professeurs, éducateurs, aumôniers…

▶ Je remercie Dieu pour tous ceux qui ont contribué à mon éducation.

 

17 mars

Saint Joseph défenseur de la chasteté

« N’appelez personne votre Père sur la terre : car vous n’en avez qu’un, le Père céleste » (Mt 23, 9)

Le lys, symbole de chasteté, est l’ornement des représentations de saint Joseph.

« Être père signifie introduire l’enfant à l’expérience de la vie, à la réalité. Ne pas le retenir, ne pas l’emprisonner, ne pas le posséder, mais le rendre capable de choix, de liberté, de départs. C’est peut-être pourquoi, à côté du nom de père, la tradition a qualifié Joseph de “très chaste”. Ce n’est pas une indication simplement affective, mais c’est la synthèse d’une attitude qui exprime le contraire de la possession. La chasteté est le fait de se libérer de la possession dans tous les domaines de la vie. C’est seulement quand un amour est chaste qu’il est vraiment amour. L’amour qui veut posséder devient toujours à la fin dangereux, il emprisonne, étouffe, rend malheureux. Dieu lui-même a aimé l’homme d’un amour chaste, en le laissant libre même de se tromper et de se retourner contre lui. La logique de l’amour est toujours une logique de liberté, et Joseph a su aimer de manière extraordinairement libre. Il ne s’est jamais mis au centre. Il a su se décentrer, mettre au centre de sa vie Marie et Jésus… La paternité qui renonce à la tentation de vivre la vie des enfants ouvre toujours tout grand des espaces à l’inédit. Chaque enfant porte toujours avec soi un mystère, un inédit qui peut être révélé seulement avec l’aide d’un père qui respecte sa liberté. Un père qui est conscient de compléter son action éducative et de vivre pleinement la paternité seulement quand il s’est rendu “inutile”, quand il voit que l’enfant est autonome et marche tout seul sur les sentiers de la vie, quand il se met dans la situation de Joseph qui a toujours su que cet Enfant n’était pas le sien mais avait été simplement confié à ses soins. Au fond, c’est ce que laisse entendre Jésus quand il dit : « N’appelez personne votre Père sur la terre : car vous n’en avez qu’un, le Père céleste » (Mt 23, 9) » (pape François, lettre apostolique Patris Corde, n° 7).

▶ Prions aujourd’hui pour que nous grandissions dans la vertu de chasteté afin que notre amour soit plus authentiquement tourné vers l’autre.

▶ Aujourd’hui, je m’efforce à la pureté dans mes relations avec les autres.

 

18 mars

Saint Joseph, terreur des démons

« Lui seul est mon rocher, mon salut, ma citadelle : je reste inébranlable » (Ps 61,3).

Saint Joseph est invoqué dans les litanies comme « terreur des démons ». Il fut le gardien du Sauveur devant qui les puissances infernales se brisèrent lorsqu’elles inspirèrent aux rois d’Israël de tuer le Messie. Parce qu’il se voulait le serviteur du dessein de Dieu, à l’opposé du diable qui ne veut pas servir, par la simple obéissance à la Parole de Dieu de partir en Egypte puis de s’installer à Nazareth, saint Joseph fit échapper la sainte famille aux persécuteurs qui n’eurent tout simplement pas prise sur elle. Ainsi saint Joseph oppose-t-il un cœur pur aux attaques du Malin. On ne lui connaît pas d’exorcisme retentissant. Mais la pureté de son cœur est le rempart qu’il oppose à l’Adversaire, paisiblement installé sur le roc de la Parole de Dieu, charpenté dans une foi sans faille, il est le gardien devant qui tremblent les puissances infernales. Aussi les missionnaires et les exorcistes témoignent de la puissance de l’intercession de saint Joseph dans la lutte contre Satan, et même un ancien sataniste tel que le bienheureux Bartolo Longo (1841-1926) qui conseillait à chacun d’aller vers saint Joseph pour trouver la force de combattre les tentations de toutes sortes. Léon XIII tenait beaucoup à ce que les fidèles accompagnent leur chapelet d’une prière à saint Joseph car, disait-il, saint Joseph aide les chrétiens à renvoyer le diable en enfer « surtout lorsque la licence de tout oser pour la ruine de la religion chrétienne semble laissée à la puissance des ténèbres » (Léon XIII, encyclique Quamquam pluries, n° 1). Les démons le savent et ils font tout pour le faire oublier dans le combat contre les ténèbres (cf. le site Aleteia, La prière de Léon XIII à saint Joseph pour chasser le démon).

▶ Prions aujourd’hui pour que nous ayons suffisamment de foi pour servir le Seigneur dans l’obéissance à sa Parole.

▶ Aujourd’hui, je vais me confesser.

 

19 mars

Saint Joseph époux de la vierge Marie

« Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse » (Mt 1, 20)

Saint Joseph fut un véritable époux pour la Vierge Marie. C’est en tant que son époux que l’ange du Seigneur lui dit de prendre chez lui sa femme.  « Il ne savait pas quelle attitude adopter devant cette ‘étonnante’ maternité de Marie. Il cherchait évidemment une réponse à la question qui l’inquiétait, mais surtout il cherchait une issue à cette situation difficile pour lui. Alors qu’il « avait formé ce projet, voici que l’Ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit Saint et elle enfantera un fils auquel tu donneras le nom de Jésus, car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » » (Mt 1, 20-21). Le messager divin introduit Joseph dans le mystère de la maternité de Marie. Celle qui est son « épouse » selon la loi, tout en restant vierge, est devenue mère par le fait de l’Esprit Saint. Et quand le Fils que Marie porte en son sein viendra au monde, il devra recevoir le nom de Jésus… Le messager s’adresse à Joseph en tant qu’ « époux de Marie », celui qui, le moment venu, devra donner ce nom au Fils qui naîtra de la Vierge de Nazareth qui l’a épousé. Il s’adresse donc à Joseph en lui confiant les devoirs d’un Père terrestre à l’égard du Fils de Marie. « A son réveil, Joseph fit ce que l’Ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse » (Mt 1, 24). Il la prit avec tout le mystère de sa maternité, il la prit avec le Fils qui devait venir au monde par le fait de l’Esprit Saint » (pape François, exhortation apostolique Patris corde, n° 1)

▶ Prions aujourd’hui pour les époux afin qu’ils approfondissent le mystère qui unit leur époux au Seigneur.

▶ Aujourd’hui je me mets davantage à l’écoute de mon époux.

2 réflexions sur « Neuvaine à saint Joseph »

  1. Je fais ma prière pour Joseph ma neuvaine le soir à 22.30 tous les soirs j aimerais savoir si c est bien ou si c est non puis la refaire dans le courant de la journée
    Merci pour votre réponse

    1. Il n’y a pas d’heure particulière pour prier la neuvaine et donc pourquoi pas le soir à 22h30. Cela peut être le moment où dans la journée on trouve un temps de calme pour se recueillir. Je comprends aussi le besoin de le refaire en journée si l’on ressent la nécessité de faire une prière plus insistante à saint Joseph. Il n’y a pas de règle et il faut se laisser guider par ce que l’Esprit Saint nous inspire.
      Père Jean-Pierre Durand

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