Archives de catégorie : Editoriaux

Saint Joseph, maître de vie

Nous sommes toujours dans l’année saint Joseph, lancée par le pape François, du 8 décembre 2020 au 8 décembre 2021. Saint Joseph est arrivé providentiellement en pleine crise mondiale. En effet, il est un véritable maître de vie. Il est un guide sûr, un exemple qui peut nous inspirer dans notre propre vie dans le contexte actuel.

Saint Joseph a affronté les incertitudes, à petite comme à grande échelle :

  • recensement général décidé par l’empereur romain, le mettant lui et son épouse enceinte sur les routes de Palestine pour se rendre dans sa ville d’origine (Nazareth –> Bethléem : plus de 150 km)
  • naissance de l’enfant en terrain inconnu sans trouver où être accueilli
  • menace sur la vie de l’enfant, exil

Bref, les épreuves n’ont pas manqué. Mais Joseph a traversé tout cela avec la paix intérieure de ceux qui ont mis leur espérance en Dieu.

Le pape François nous donne quelques clés de la vie intérieure de saint Joseph, qui lui ont permis de vivre les événements extérieurs dans la confiance en Dieu. Voici quelques extraits :

« Joseph nous enseigne ainsi qu’avoir foi en Dieu comprend également le fait de croire qu’il peut agir à travers nos peurs, nos fragilités, notre faiblesse. Et il nous enseigne que, dans les tempêtes de la vie, nous ne devons pas craindre de laisser à Dieu le gouvernail de notre bateau. »

« Dans chaque circonstance de sa vie, Joseph a su prononcer son « fiat », tout comme Marie à l’Annonciation, et comme Jésus à Gethsémani. »

« Joseph n’est pas un homme passivement résigné. Il est fortement et courageusement engagé. L’accueil [de la réalité telle qu’elle est] est un moyen par lequel le don de force qui nous vient du Saint Esprit se manifeste dans notre vie. »

Vous pouvez prolonger votre méditation en lisant les 8 panneaux affichés dans l’église avec ces méditations sur saint Joseph, ou en lisant l’intégralité de la Lettre du pape Avec un cœur de père.

Vous pouvez aussi vous joindre au pèlerinage des 4 églises saint Joseph que nous ferons en paroisse le samedi 25 septembre après-midi, pour confier votre travail, famille, l’année qui commence, ou lui demander cette grâce de confiance et de paix.

P Benoit Leclerc

C’est la rentrée

De belles choses nous attendent, au cours de cette année avec le Seigneur. N’est-il pas toujours avec nous pour nous porter à vivre, de façon extraordinaire, absolument tout ce que nous avons à vivre ?

Nous détaillerons, lors de la messe de rentrée du 19 septembre, les nouveautés de cette année sur la paroisse. Mais déjà, réjouissons-nous de reprendre toutes nos activités et en particulier le travail. Il nous fatigue, nous use, nous peinons parfois à le réaliser. Si bien que nous vivons la rentrée avec des sentiments mêlés. Alors regardons plus loin : le bien que notre travail produit à notre famille, à notre entreprise ou à la société. Toutes ces réalités ont besoin de notre travail qui, dans sa spécificité a son utilité propre. Ces réalités ne sont pas données par Dieu, dans son acte créateur, mais nécessitent l’effort de l’homme pour exister. Elles requièrent même un effort d’autant plus important que l’on désire les voir atteindre un niveau supérieur. Cela en vaut assurément la peine. Nous remercions les générations précédentes qui, par leur travail, nous ont légué ce dont nous bénéficions aujourd’hui. De même, notre travail passe les générations et prépare un avenir meilleur pour les générations futures.

Observons Jésus Christ : « Mon Père est à l’oeuvre jusqu’à présent et moi aussi je suis à l’oeuvre » (Jean 5, 17). Pour faire advenir l’Eglise, l’assemblée des croyants, Jésus est à l’oeuvre : il travaille. La peine qu’il y a pris, dans sa Passion, comme acte d’amour pour nous, est ce qui a porté le plus de fruits. N’est-ce pas, de même, l’effort que requiert le travail, si nous le vivons par amour, qui porte le plus de fruits pour la construction de notre famille ou de la société. Puisque c’est l’amour qui unit nos familles aussi bien que la société toute entière.

Père Jean-Pierre Durand

Être à la messe en « présentiel »

Franchissant le seuil de l’église Saint-Joseph Artisan, comme de toute église, et y pénétrant, l’espace sacré parle de Dieu. Sa hauteur, ses lignes verticales, sa largeur et sa longueur, comme une image du Dieu infini. Et pourtant ce silence, ce recueillement, cette lumière qui donne vie aux vitraux et éclairent la pénombre. Dieu est là, tout proche. Des odeurs diffuses de la cire des bancs en même temps que d’un lointain encens rappèlent qu’une communauté oeuvre et se rassemble ici. Je suis chez moi. Un écran, quel qu’il soit, ne pourra jamais le rendre. Bien sûr, l’oeil électronique de la caméra donne une vue sur ce qui se passe là-bas. Mais si je n’y suis pas, je reste désespérément ici, chez moi, isolé de l’action et de la communauté qui s’est réunie. Ma présence à un événement réduit au champ de la caméra. Comment le bruissement d’une assemblée de 200 personnes me serait-elle rendue par les micros du choeur ?  La communion réalisée par la Parole et le Corps du Christ m’a-t-elle inclus ici, dans ma salle à manger ? Oui, vraiment, il faut que je fasse l’effort de retourner à la messe en « présentiel ».  Si l’épreuve de la pandémie du Covid-19 a fait trouver aux pasteurs de nouveaux moyens pour rester en lien avec leurs fidèles durant les confinements, ce n’était qu’un pis aller. Désormais le Seigneur attend  l’effort de nous déplacer pour être un membre du Corps du Christ réuni à ses autres membres non pas virtuellement, mais de façon bien réelle. La relation à Jésus passe par les autres. Finalement, il y a besoin de très peu de moyens techniques pour rencontrer Dieu.

Bon été et bonnes vacances à chacun.

Père Jean-Pierre Durand

Dieu a imposé une limite au mal

Dans la nature, de nombreux signes nous sont donnés sur les réalités spirituelles. Par exemple, dans l’Evangile Jésus compare le Royaume de Dieu à une graine très petite, mais contenant en puissance un grand arbre, capable d’abriter sous ses branches les oiseaux du ciel. Ou encore à un semeur qui jette sa semence, et celle-ci germe, et grandit, qu’il dorme ou qu’il se lève (Evangile de dimanche 13 juin – Mc 6,26-34). Comme Saint Paul le précise : « Moi, j’ai planté, Apollos a arrosé, mais c’est Dieu qui faisait croître. Ainsi celui qui plante n’est rien, celui qui arrose n’est rien : Dieu seul compte, lui qui fait croître. » (1Co 3,6-7)

Ce dimanche (20 juin), nous entendons Dieu rappeler à Job que c’est Lui qui a imposé sa limite à la mer, et lui a dit : « ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots » (Jb 38,11). Quelle est la réalité spirituelle liée à la mer et à ses flots orgueilleux ? Dans la Bible, la mer et les flots signifient la mort, et le mal qui frappe l’homme dans son pèlerinage ici-bas. Ainsi, si la mer a bien une limite, puisqu’il y a des terres émergées, la mort et le mal ont bien aussi une limite. Quelle est-elle ? Saint Jean-Paul II, qui a connu les horreurs de la 2nde Guerre Mondiale, mais aussi à la même époque l’expérience de la Divine Miséricorde rapportée par sainte Faustine, en est arrivé à dire : « La limite imposée au mal, dont l’homme est l’auteur et la victime, est en définitive la Divine Miséricorde » (Mémoire et identité). Cette Miséricorde Divine nous est manifestée et communiquée par la mort et la résurrection de Jésus-Christ. C’est lui qui peut dire à la mer : « Silence, tais-toi ! » (Mc 4,39), et elle se tait.

A chaque messe, c’est à cette source divine que nous puisons, pour devenir à notre tour des relais de la Miséricorde Divine et des remparts contre le mal dans notre vie quotidienne.

Père Benoit Leclerc

À quoi sert le début de la messe ?

Chant d’entrée et salutation : deux éléments de la messe mal placés. Se trouvant au tout début de la messe, 20% seulement des fidèles en bénéficient. Pourtant, ils ont un rôle de première importance.

Le chant d’entrée. « Le but de ce chant est de favoriser l’union des fidèles rassemblés, d’introduire leur esprit dans le mystère du temps liturgique ou de la fête » (PGMR*, 47). Avec la partie musicale jouée avant la messe, il permet aussi de créer un sas entre l’activité qui occupait auparavant et la célébration du mystère de Dieu. Sans ce premier temps, en arrivant l’esprit ailleurs au milieu de la liturgie de la Parole et la prière de l’Eglise, il va falloir un certain temps pour « entrer » dans la messe. D’autre part, on ne jouit pas de l’union des fidèles créée par le fait de chanter ensemble et s’intégrer dans cette communauté qui prie sera plus difficile. Et enfin l’introduction au temps liturgique ou à la fête qui éclaire le sens des lectures ne sera rendue qu’à l’homélie.

La salutation à l’autel et au peuple rassemblé. Alors que les fidèles chantent encore le chant d’entrée, le prêtre vénère l’autel, parfois avec l’encens. Il plonge ainsi l’assemblée dans le monde symbolique de la liturgie qui l’ouvre à l’invisible. L’autel, qui représente le Christ, le rocher, devant qui on s’inclinera tout au long de la célébration. L’encens qui représente sa consécration, le sacré,  mais aussi notre adoration et nos prières qui montent vers Dieu. « Ensuite, en saluant la communauté rassemblée, il lui signifie la présence du Seigneur. Cette salutation et la réponse du peuple manifestent le mystère de l´Église rassemblée » (PGMR*, 50) au nom de la Trinité. 

Et si, en cette fête du Saint Sacrement, je faisais l’effort de venir à l’heure à la messe ?

Père Jean-Pierre Durand

* PGMR : Présentation Générale du Missel Romain

Veni Creator Spiritus

Il nous semble apercevoir à l’horizon les premiers signes de la fin de la pandémie, comme jadis Noé et les siens ont aperçu depuis l’arche les premières terres émergées, à la fin du déluge. Car comme dit le pape François, cette pandémie est « notre moment de Noé » (Un temps pour changer). Autrement dit, une occasion à saisir pour notre monde de repartir sur de nouvelles bases.

A la fin du déluge, les passagers de l’arche ont aperçu une colombe, qui dans la Bible évoque aussi le Saint Esprit, l’Esprit de Dieu qui dès le commencement « planait sur les eaux ». L’Esprit Saint, qui est Dieu lui-même, est Créateur et re-créateur. Ce n’est pas un hasard s’il plane sur les eaux à la fin du déluge. Le monde nouveau ne se fera pas sans lui.

Et justement, voici dimanche la fête de la Pentecôte, où nous célébrons la descente du Saint-Esprit sur les disciples de Jésus. C’est lui qui enflamme leur cœur et les pousse à transmettre le feu de l’Amour de Dieu au monde. Voilà comment commence le monde nouveau : dans les cœurs.

Ce jour-là se réalise la prophétie de Joël (3,1), qui disait :

« Je répandrai mon esprit sur tout être de chair,

vos fils et vos filles prophétiseront,

vos anciens seront instruits par des songes,

et vos jeunes gens par des visions »

Le pape François commente : de la rencontre entre les jeunes et les vieux peut jaillir l’étincelle prophétique nécessaire au changement.

Laissons-nous entraîner par l’Esprit Saint qui décloisonne les générations. Le monde en a besoin !

P. Benoit LECLERC

Le feu de l’Esprit

Avec l’approche de la fête de la Pentecôte, nous méditons dans l’évangile de saint Jean sur les mystères concernant l’achèvement de notre salut : sainteté, vérité, unité, charité. Autant de facettes d’une réalité nouvelle au coeur de l’homme : son union à Dieu. Celle-ci se réalise par la venue de l’Esprit Saint et si elle est décrite par saint Luc comme une véritable théophanie, le jour de la Pentecôte, elle se réalise ordinairement de façon si intime et profonde qu’elle en est presque imperceptible. Et pourtant notre vie en est changée. Un moteur, une énergie nouvelle, nous entraîne vers ces quatre directions dont nous parle saint Jean. La sainteté comme une consécration, notre mise à part du monde ; la vérité car Jésus se forme petit à petit en nous ; l’unité dans le Christ qui récapitule tous les hommes en lui-même ; la charité comme vie divine qui sourd en notre âme. En comprenant ce que l’Esprit réalise en nous, il nous revient de coopérer à son oeuvre plutôt que de l’entraver. Alors il grandit en nous et se réalise la parole du Christ : « À celui qui a, on lui donnera, et il aura davantage » (Mt 13, 12). C’est pourquoi Jésus nous laisse un commandement : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jn 13, 34). Un seul commandement. Aimer de cet amour de don de soi, de ce feu qui le brûlait qui est charité, amour divin, l’être divin lui-même en qui nous devons être transformé. Personne n’aime les commandements, mais celui-ci est vital car il engage non seulement la réussite de notre vie ici-bas mais aussi de notre vie future. La charité est la réalité ultime, la seule qui ne passera pas, dit Saint Paul (1Co 13, 8).

Père Jean-Pierre Durand

Aimer et faire confiance à Dieu

Il paraît que la vitamine D est excellente pour le système immunitaire, donc pour la santé physique. Et pour la santé spirituelle ? Quelle vitamine, quel moyen peut la fortifier ?

En voici un : méditer sur la mort. Mais méditer sur la mort, n’est-ce pas un peu…morbide ? C’est sûr, si on ne pense qu’à ça, cela peut plutôt avoir des effets négatifs. Cela dit, regarder la réalité de notre condition mortelle en face, présente plusieurs avantages. En voici deux.

Tout d’abord, cela nous révèle la valeur du temps. La Bible le dit : « Apprends-nous la vraie mesure de nos jours : que nos cœurs pénètrent la sagesse » (Ps 89,12). On peut le comprendre ainsi : réaliser que le temps dont nous disposons est limité, nous fait entrer dans la vraie sagesse de la vie. Cela nous fait prendre conscience de la valeur de chaque jour, de chaque instant qui nous est donné. Et cela nous pousse à l’utiliser au mieux. A nous donner pour ce qui compte, ce qui durera. En un mot : cela nous pousse à aimer.

Ensuite, méditer sur notre condition mortelle, cela nous ouvre à accueillir la Bonne Nouvelle de la Résurrection. Nous sommes justement dans le temps pascal, ces 50 jours entre Pâques et la Pentecôte, où le Christ ressuscité s’est manifesté à ses disciples, il y a 2000 ans. Jésus de Nazareth, fils de la Vierge Marie et fils adoptif de Joseph le charpentier, est ressuscité d’entre les morts. Et du Ciel où il se tient à présent, il éclaire nos vies en nous montrant notre destinée. N’a-t-il pas prié ainsi : « Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, eux aussi soit avec moi » (Jean 17,24). Cela nous invite à croire les paroles de Jésus et avoir confiance en Dieu.

Père Benoit Leclerc

Christ est ressuscité !

Oserons-nous la joie en cette fête de Pâques 2021 ?

Alors qu’une pandémie dont nous ne voyons pas le bout nous confronte aux multiples difficultés d’un nouveau confinement, nous fêtons le Christ ressuscité. Cet événement peut sembler a priori assez éloigné de nos préoccupations du moment. Et pourtant, si la difficulté principale que nous avons à supporter le confinement (en dehors des problèmes économiques) provient, à en croire les psychologues, de la dure confrontation avec soi-même, est-ce que la résurrection du Christ n’est pas la lumière qui nous permet d’espérer sortir victorieux nous aussi de nos combats ?

Le confinement nous oblige à un face-à-face prolongé avec nous-mêmes, sans les échappatoires habituelles du divertissement procuré par les spectacles et les rencontres sociales. Confrontation aussi avec nos proches dont les aspérités, voire les défauts, deviennent d’autant plus difficiles à supporter que le temps passé ensemble s’allonge énormément. Le confinement met en évidence ce que nous ne supportons pas en nous-mêmes et dans les autres. Ces failles, ces questions non résolues, ces blessures, ces dis-fonctionnements familiaux… En un mot : notre finitude. Nous ne sommes ni parfaits ni tout-puissants.

Mais en cette fête de Pâques, en tournant notre regard vers le Christ ressuscité, nous contemplons celui qui est passé par la mort et est entré dans la Vie. Celui qui ose s’affirmer comme le chemin, la vérité et la vie nous a montré l’exemple : en cherchant à faire en toute chose la volonté de Dieu, son Père, Dieu l’a ressuscité d’entre les morts.

À notre tour, en nous abandonnant en tout à Dieu, notre Père, sûrs de son amour pour nous, cherchons toujours à réaliser sa volonté. C’est alors qu’il fait apparaître sa puissance de Vie dans nos difficultés, pour nous donner une vie nouvelle d’enfants de Dieu, vivant de la puissance du Christ ressuscité. Grande alors est notre joie !

Père Jean-Pierre Durand

Purifier la religion

Au milieu du carême, l’évangile du 3e dimanche nous montre Jésus chassant les vendeurs du Temple de Jérusalem. Pourtant, avec eux, les affaires de Dieu tournaient à plein régime. Que leur reprochait Jésus ? Ils offraient un réel service aux centaines de milliers de personnes devant offrir des sacrifices, selon la Loi de Moïse. Mais la prospérité du Royaume de Dieu se mesure-t-elle au chiffre d’affaires réalisé ou à la masse des personnes mobilisées ? Dieu n’est-il pas davantage sensible à la qualité de notre relation avec lui qu’à la quantité des oeuvres accomplies ? L’évangile du 4e dimanche de carême donne la clef :

Il faut que le fils de l’homme soit élevé pour qu’en lui, tout homme qui croit ait la vie éternelle.

Ainsi, Dieu fait de nous ses enfants en passant par ce qui semble, aux yeux du monde, l’échec le plus total.

Dans ce temps de conversion du carême, Jésus appelle à convertir notre conception de la religion. Il ne s’agit pas de faire de la religion quelque chose qui tourne mieux, mais de suivre Jésus jusqu’à la croix. On ne peut estimer la fécondité de l’Eglise à partir de son look, de sa modernité, de son pouvoir ou de son influence, ou de quelque critère par lequel on mesure la réalisation de soi ici-bas. Car l’émergence en chacun de nous du fils de Dieu, que nous devons devenir, nécessite surtout, en nous, la mort du vieil homme et l’humble acceptation de la grâce divine. C’est pourquoi le Christ doit être élevé sur la Croix, de même que le serpent de bronze fut élevé dans le désert où cheminait le peuple de l’exode en marche vers la terre promise.

Marchons à sa suite, Pâques est au bout du chemin.

Père Jean-Pierre Durand