Archives de catégorie : Editoriaux

Le déconfinement, c’est maintenant

Vous n’avez pas envie de changer d’air ? Voyager, partir, découvrir de nouveaux horizons…changer la routine, vivre l’aventure, réaliser des rêves un peu fous (quels sont vos rêves ?) … C’est bien compréhensible en ce moment ! Et pourtant…pas si simple actuellement de réaliser concrètement ce genre de désirs.

Et voici que depuis mercredi, le Carême commence (même si comme disent certains, on a l’impression de toute façon d’être en Carême depuis un an…). 40 jours au désert. Un temps de conversion. De renouvellement intérieur.

Ce Carême peut alors être l’occasion de vivre un « déconfinement intérieur ». Changer d’air… intérieurement. Franchir nos murs…intérieurs. Laisser souffler un vent de nouveauté…en nous-même.

Comment vivre ce déconfinement ? Notre paroisse et notre quartier sont très riches. La diversité d’origine, culturelle, sociale, … est très grande. Quelle chance ! Le monde est là, devant nos yeux. Comme à portée de main. Et rencontrer celui qui est loin – historiquement, culturellement…-, voilà qui « déconfine » le cœur !

C’est ce que le pape François nous exhorte à faire dans sa récente encyclique sur la fraternité (Fratelli tutti), dans laquelle il commente la parabole évangélique du bon samaritain, qui prend soin d’un homme blessé :

« [Jésus] ne nous invite pas à nous demander qui est proche de nous, mais à nous faire proches, prochains. » (n°80)

« Ce qui est proposé, c’est d’être présent aux côtés de celui qui a besoin d’aide, sans se soucier de savoir s’il fait partie ou non du même cercle d’appartenance (…). » (n°81)

Un objectif de ce Carême pourrait donc être de faire un pas pour se faire proche de quelqu’un de la paroisse, du quartier, qui ne soit pas du même « cercle d’appartenance ».

Bon Carême à tous !

Père Benoît Leclerc

Cas-contact avec Jésus

Peut-on toucher Dieu ? Peut-on toucher ce qui est invisible ? En ce moment, même ce qui est visible (nos proches, les grands-parents, nos collègues, les poignées de portes, la nourriture des autres, …) on doit le toucher le moins possible. Dur, dur.

Et Dieu ? Peut-on le toucher ? Nos mains peuvent-elles l’atteindre ? Nos yeux le voir ? Nos oreilles l’entendre ?

Jésus est venu pour que nous puissions avoir un contact physique avec Dieu. Dans la Bible nous entendons (1ère lettre de saint Jean) :

« Ce qui était depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché du Verbe de vie, nous vous l’annonçons » (1 Jn 1,1)

Dans l’Evangile, on voit sans cesse Jésus entrer en contact avec les personnes qu’il rencontre :

« on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal ou possédés par des démons. (…) Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies » (Mc 1,32-34).

Et bien loin d’être contaminé par le mal et le péché qu’il rencontre, Jésus nous en purifie ! Pas de crainte à avoir donc de devenir cas-contact avec Jésus.

Alors, évitons tous les gestes-barrière avec lui, et approchons-nous de lui. Et quand nous nous approchons, lui le voit, et s’approche de nous à son tour, pour nous toucher par sa grâce et son amour miséricordieux. Et attention…c’est un virus contagieux !

Père Benoit Leclerc

Ps : un moyen de devenir cas-contact avec Jésus : recevoir le sacrement des malades (voir page consacrée)

Le règne de Dieu est tout proche

Saint Jean Eude voit les coeurs de Jésus et Marie comme deux harpes parfaitement accordées. Lorsqu’on touche une corde de l’une des deux harpes, l’autre aussi se met à vibrer. Du coup ces deux cœurs sont vus comme un seul. C’est cela la conversion, le règne de Dieu.

Tout de suite après les fêtes de Noël, il convient que le premier appel de Jésus, qui nous est donné d’entendre, la première parole du Christ dans l’évangile soit : “Le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle.” 

Ce qui s’est passé dans le cœur de Marie doit s’accomplir dans toute l’Église. Or les cordes du coeur de Marie sont ses vertus, contenues dans les mystères de la vie du Christ. Ce qu’il a vécu est éternel et donc toujours présent. Il s’agit moins de l’imiter que d’y pénétrer et d’accueillir le don du coeur nouveau. Arracher les cordes du démon : les vices, et adopter les vertus du Christ. Renoncer et adhérer.

« Ce cœur est à moi et je peux en disposer » écrit saint Jean Eudes. Réjouissons-nous ! Tous les hommes sont invités à vivre cette union dans la louange. Il est là le motif de l’évangélisation. L’extension de l’Église comme un immense concert de ces harpes.

En entrant dans cette nouvelle année liturgique et en revisitant les mystères de la vie du Christ, ses enseignements et son oeuvre, convertissons-nous et entrons dans le Royaume de Dieu.

Père Jean-Pierre Durand

BONNE ANNEE 2021

A l’heure où nous nous souhaitons bonne année, que pouvons-nous mettre derrière ces mots ? La crise que nous traversons nous pousse à nous poser la question.

Dans ses vœux à la Curie romaine, le pape François invite à regarder la crise à la lumière de l’Evangile :

« Nous sommes effrayés par la crise non seulement parce que nous avons oublié de l’évaluer comme l’Évangile nous invite à le faire, mais aussi parce que nous avons oublié que l’Évangile est le premier à nous mettre en crise ».

Notre époque a ses problèmes, mais elle a aussi ses signes d’espérance. « La seule différence est que les problèmes finissent immédiatement dans les journaux, alors que les signes d’espérance ne font l’actualité que longtemps après, et pas toujours ».

Il y a là une invitation à ne pas se laisser voler notre espérance, en se laissant hypnotiser par les médias. Une analyse de la réalité, de l’actualité, qui est sans espérance, n’est pas une analyse réaliste. Au contraire, le pape invite à accepter le temps de crise comme un temps de l’Esprit, un temps de grâce.

En décrétant une « année Saint Joseph » (8 déc 2020 – 8 déc 2021), il nous invite à prendre exemple sur un saint qui n’a pas cessé de faire confiance à Dieu, y compris et surtout dans les moments d’épreuves. Et quelles merveilles Dieu a pu faire grâce à cette confiance de Joseph !

Et dans son encyclique sur la fraternité, Fratelli tutti (Tous frères – 3 oct 2020), il nous donne également une direction constructive pour les temps à venir : cultiver la fraternité, comme saint François « qui se sentait frère du soleil, de la mer et du vent, [mais] se savait encore davantage uni à ceux qui sont de sa propre chair ». Et cela va loin !

Notre paroisse et notre quartier ne manquent pas de diversité : voilà une belle direction à prendre pour cette année !

Bonne année 2021!

Père Benoit Leclerc

Un Noël avec Saint Joseph

En ce premier mois de l’année dédiée à Saint Joseph par le pape (du 8 décembre 2020 au 8 décembre 2021), nous fêtons les mystères de la vie de Jésus où saint Joseph s’est particulièrement illustré. Observons-le dans son rôle d’époux et de père : « Ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse ».

Le pape, dans sa lettre apostolique Patris corde affirme (n°1) : « La grandeur de saint Joseph consiste dans le fait qu’il a été l’époux de Marie et le père adoptif de Jésus. Comme tel, il « se mit au service de tout le dessin salvifique », comme l’affirme saint Jean Chrysostome… En raison de son rôle dans l’histoire du salut, saint Joseph est un père qui a toujours été aimé par le peuple chrétien comme le démontre le fait que, dans le monde entier, de nombreuses églises lui ont été dédiées. »

et au n°5 : « Bien des fois, en lisant les “Évangiles de l’enfance”, on se demande pourquoi Dieu n’est pas intervenu de manière directe et claire. Mais Dieu intervient à travers des évènements et des personnes. Joseph est l’homme par qui Dieu prend soin des commencements de l’histoire de la rédemption. Il est le vrai “miracle” par lequel Dieu sauve l’Enfant et sa mère. Le Ciel intervient en faisant confiance au courage créatif de cet homme qui, arrivant à Bethléem et ne trouvant pas un logement où Marie pourra accoucher, aménage une étable et l’arrange afin qu’elle devienne, autant que possible, un lieu accueillant pour le Fils de Dieu qui vient au monde. Devant le danger imminent d’Hérode qui veut tuer l’Enfant, Joseph est alerté, une fois encore en rêve, pour le défendre, et il organise la fuite en Égypte au cœur de la nuit. »

Le pape conclut : « La mission spécifique des saints est non seulement d’accorder des miracles et des grâces, mais d’intercéder pour nous devant Dieu, comme l’ont fait Abraham et Moïse… Les saints aident tous les fidèles « à chercher la sainteté et la perfection propres à leur état ». Leur vie est une preuve concrète qu’il est possible de vivre l’Évangile. »

Père Jean-Pierre Durand

La joie de la conversion

Jean-Baptiste est envoyé en avant de Jésus, pour préparer son chemin. Il prêche, dans le désert, un baptême de conversion pour le pardon des péchés. Et les foules viennent à lui ! « Toute la Judée, tous les habitants de Jérusalem se rendaient auprès de lui ». Que viennent-ils donc chercher ? Pourquoi un tel déplacement ? Qu’attendent-ils de cet homme excentrique, « vêtu de poil de chameau », se nourrissant « de sauterelles et de miel sauvage » ? En quoi ce que prêche Jean-Baptiste est-il attirant ?

Est-ce que le train-train de leur vie ordinaire les lasse ? Ont-ils soif d’autre chose ? Sont-ils accablés par le poids de leurs soucis ? Aspirent-ils à un souffle nouveau ? Est-ce qu’ils pressentent, en l’entendant, qu’il y a plus à attendre ? Quoi qu’il en soit, ils ont fait le déplacement.

Et ils ne seront pas déçus ! Jean-Baptiste le dit clairement : oui il y a plus à attendre, car Jésus vient :

« Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi »

Il y a donc plus à attendre. Où que nous en soyons aujourd’hui, Jésus-Christ peut et veut nous donner davantage, nous emmener plus loin. La voix de Jean-Baptiste résonne pour faire vibrer au fond de nous cette aspiration à plus grand, plus vrai, plus beau pour notre vie et pour ce monde. Ecoutons sa voix, comme les foules qui se sont pressées autour de lui. Croyons-le quand il nous annonce la venue de Jésus qui nous « baptisera dans l’Esprit Saint ».

La conversion, c’est oser le déplacement, pour répondre à ce désir éveillé en nous. Et la conversion conduit à la joie. C’est ce que nous proclamerons le 3ème dimanche de l’Avent (13 décembre, dimanche de Gaudete (de la joie)) : c’est la volonté de Dieu que nous soyons toujours dans la joie !

P. Benoit Leclerc

Son empire n’aura pas de fin

Le dernier dimanche de l’année liturgique, nous contemplons le Christ, roi de l’univers.

Nous ne voyons pas encore ici-bas que tout lui soit soumis. Dans l’agitation des rues commerçantes  ou le calme parfois trompeur des zones résidentielles de notre quartier, le Christ règne-t-il ? Entre un étalage de fruits exotiques et la vitrine d’un traiteur chinois, l’altercation entre un automobiliste et un cycliste, les flots de personnes déversées des bouches de métro, l’étudiant qui révise son examen dans sa chambre du 6e étage… l’infinie diversité des conditions et des occupations humaines.

« Toutes les nations seront rassemblées devant lui », dit le Christ. Aucun individu ni aucune situation ne lui échappe, lui qui est venu récapituler l’humanité entière en un seul corps. Invisiblement, insensiblement, la valeur de tout geste et de toute parole est subordonnée à cet unique but, être UN dans le Christ, lui qui s’identifie à chacun, spécialement à l’homme pauvre. Dans le brouhaha et le tumulte apparent du monde se joue un tri inexorable et intérieur, de ceux qui se rapprochent du but et de ceux qui s’en éloignent, et les attractions universelles et contraires de la grâce et du monde sur les âmes. Jusqu’à ce qu’apparaissent dans la lumière du Dieu d’Amour la vérité des coeurs et le travail de la grâce dans la transformation de l’âme des saints de toutes nations, peuples et langues.

Pouvoir universel de sanctification qui n’admet d’autre limite que le respect de la liberté de sa créature. Mais qui n’a de cesse de descendre dans les derniers recoins de sa personnalité pour remporter son oui le plus parfait, dans le oui du Christ à la volonté du Père.

Père Jean-Pierre Durand

Passe-moi le Ciel

Ciel, purgatoire, enfer

Dimanche 1er novembre nous avons levé les yeux vers le Ciel, en fêtant la « Toussaint », tous les saints, c’est-à-dire nos frères et sœurs décédés et déjà entrés au Ciel, dans la Gloire et la Joie éternelles de Dieu. En effet, le Seigneur a élu chacun d’entre nous pour que nous soyons « saints et immaculés en sa présence, dans l’amour » (Ephésiens 1,4) !

Le lendemain, le 2 novembre, nous avons tourné le regard vers nos frères et sœurs décédés mais qui ont encore besoin de nos prières pour entrer dans le Royaume. Autrement dit, ceux qui sont au « purgatoire », le lieu où on est purifié pour entrer « tout propre » dans la « salle des noces » auprès de Dieu. Le purgatoire est une bonne nouvelle qui nous dit que « notre saleté ne nous tache pas éternellement, si nous sommes demeurés tendus vers la vérité et vers l’amour. » (Lettre encyclique Spe salvi, n°47, 2007). La miséricorde de Dieu a prévu ce rattrapage.

Il y a également la réalité, dramatique, de l’enfer. Elle découle de la nature même de l’amour, qui laisse l’homme libre : « Il peut y avoir des personnes qui ont détruit totalement en elles le désir de la vérité et la disponibilité à l’amour. Des personnes en qui tout est devenu mensonge ; des personnes qui ont vécu pour la haine et qui en elles-mêmes ont piétiné l’amour. » (Spe Salvi, n°46). La conscience de cette vérité est pour nous salutaire, car elle nous préserve de l’endormissement et de l’inconscience.

Ces réalités éternelles nous éclairent sur ce qui dans notre vie est essentiel ou non. L’essentiel, c’est d’aimer (c’est-à-dire se donner) et de chercher la vérité. Elles nous invitent aussi à écarter les mauvaises peurs : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps. » (Matthieu 10,28).

Marchons avec confiance dans l’amour miséricordieux de Dieu. Et comme la Vierge Marie nous y invite si souvent, prions pour les pécheurs.

Père Benoit Leclerc

Tu aimeras

En ce trentième dimanche, le Seigneur nous livre sa vision concernant  l’essentiel de notre religion :

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu
de tout ton cœur,
de toute ton âme et de tout
ton esprit…

Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

Confrontés ces derniers jours au meurtre barbare de cet enseignant et à la deuxième vague de COVID, il nous appartient à nous, chrétiens, de manifester la loi d’amour que Jésus nous a léguée.

Jésus livre ces paroles précisément alors qu’il est en butte à ses contradicteurs ayant pouvoir de vie et de mort sur lui : « l’un d’entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l’épreuve : dans la Loi, quel est le grand commandement ? » Connaissant le fond des coeurs de ses contradicteurs, il manifeste par ces paroles leur erreur de croire que l’on s’approche de Dieu dans la haine et la violence. Et en mettant en pratique ce qu’il affirme, il contribuera à ce qu’ils se repentent. Jésus n’est donc pas un idéaliste. Il ne propose pas une utopie. Ses paroles sont difficiles mais constituent l’unique chemin du salut à la fois personnel et pour notre société. Elles sont à réaliser ici et maintenant justement parce que c’est l’heure de la haine et de la violence. Le corps du Christ, le « pain des forts » (Psaume 77) que nous mangeons à la messe doit nous donner cette capacité.  Le pouvoir de l’amour confronté à la haine (qui ne s’oppose pas à la justice mais à la vengeance) n’est pas naturel à l’homme, Jésus le sait. Laissons-le vivre en nous et par nous.

Quant au COVID-19, l’amour fraternel en appelle à notre sens des responsabilités. Saurons-nous faire taire notre sacro-saint penchant pour les discussions sans fin de façon à nous unir dans la lutte contre cette épidémie ?

Père Jean-Pierre Durand

Béatification de Carlo Acutis – un saint du 3ème millénaire !

Carlo Acutis a été béatifié le samedi 10 octobre à Assise. On connaît saint François d’Assise (l’un des saints les plus connus au monde), mais Carlo Acutis. Qui est-il ? Qu’a-t-il à nous dire ?

Carlo Acutis était un jeune italien, mort en 2006 à l’âge de 15 ans, d’une leucémie foudroyante. C’est l’un des 1ers saints à avoir eu une adresse email et un téléphone portable.

Il aimait le football, les jeux vidéos, et était passionné d’informatique. Il a créé des sites internet, monté des vidéos, il programmait des ordinateurs, et il était considéré par ses amis comme un génie dans ce domaine. Conscient du risque de pouvoir en devenir esclave, il s’imposait cependant des horaires sur internet pour garder sa liberté.

Mais sa plus grande passion était pour le Seigneur. « Être toujours uni à Jésus, voilà mon programme de vie », disait-il. Depuis sa 1ère communion à 7 ans, il ne manquera plus la messe quotidienne, son « autoroute vers le Ciel ».

Sa vie fût brève mais intense. Il consacra son talent à faire connaître et aimer Dieu, et particulièrement Jésus présent dans l’Eucharistie. Il travailla à constituer une exposition sur les miracles eucharistiques (miracles où la présence du Christ dans l’Eucharistie est manifestée de manière miraculeuse), qui est magnifiquement documentée, et disponible gratuitement sur internet*.

Par sa vie il montre que la foi ne consiste pas seulement à prier (même s’il priait beaucoup), mais dans une conversion de toute la vie. Notamment il est un prophète de la pureté, dans un monde qui en a largement perdu toute la beauté et l’importance. Il n’hésitait pas à reprendre ses copains qui sifflaient les filles à la piscine.

C’était aussi un garçon très joyeux et drôle, qui faisait rire son entourage.

A la fin de sa vie, il dira : « Je suis content de mourir car j’ai vécu ma vie sans négliger une seule minute en choses qui ne plaisent pas à Dieu ».

Pour finir, encore quelques paroles qu’il nous a laissées :

« Tous les hommes naissent comme des originaux, mais beaucoup meurent comme des photocopies, ne permets pas que cela t’arrive ! »

« Notre objectif doit être l’infini, non pas le fini. L’Infini est notre Patrie. Depuis toujours nous sommes attendus au Ciel »

 Père Benoît Leclerc

*http://www.miracolieucaristici.org/fr/Liste/list.html